mardi 10 janvier 2012

L'inconséquence

Je suis souvent choquée par l'inconséquence des gens.
Je ne sais pas si c'est moi qui mets trop d'importance dans certains "détails", mais je suis souvent ahurie (et profondément agacée aussi...) par le comportement des gens.

Déjà pour le baptême de mon Tinamour, j'ai dû modifier plusieurs fois les dates parce que mon frère devait s'absenter (ce qu'il n'a finalement pas fait), puis parce que ma belle-mère voulait se faire opérer du genou (ce à quoi elle a finalement renoncé).

Cette fois, pour le baptême de ma chipette à venir, j'ai consulté en premier lieu mon frère (en l'occurrence ma belle soeur puisque comme dans la plupart des familles, c'est elle qui tient le calendrier des choses à faire à jour...), sachant que c'est lui qui habite le plus loin.
On s'est donc mises d'accord sur le week-end au milieu de leurs vacances de Pâques, pour qu'ils aient le temps de faire le voyage avant et après sans que ça ne prenne de jours d'école à ses enfants.

Moi, j'ai noté cette date, et je l'ai transmise à tout le monde.
Et j'aurais fait de même si je n'avais été "que" la tata.
Ca aurait été noté, réservé, booké.
Et vous devinez bien qu'elle, elle n'a rien fait de tout ça.
Et ce matin, elle me demande si on a prévu le baptême, et si oui, si on a une idée de la date.
Je veux bien que tout le monde ne soit pas doté de la même mémoire, m'enfin là, je me dis quand même qu'il ne s'agit que de bonne volonté, pas de mémoire.
Ca m'agace.

Je n'ai pas répondu, j'ai fait comme si je m'étais éclipsée de devant mon PC.


Mes beaux-parents aussi.
Nous leur avons annoncé en juin dernier que j'étais enceinte, et que si tout se passait bien, ils auraient un autre petit enfant fin janvier.
A l'automne, ils décidaient de partir 2 semaines en vacances du 16 au 31 janvier.
Et maintenant disent que ça serait bien que j'accouche pour qu'ils puissent voir leur petite fille avant de partir.
D'habitude, on les appelle le week-end. J'ai bizarrement oublié de les appeler ce week-end.
Ca aussi ça m'agace.


Certains collègues ou élus enfin.
Il y a ceux à qui ça échappe complètement que je vais accoucher dans très peu de temps et qui ne s'émeuvent pas de me voir au boulot.
Et bien finalement, ceux là m'énervent beaucoup moins que ceux qui m'accueillent systématiquement par une petite phrase bien attentionnée me disant que je ne devrais pas être là, qu'il faut que je me repose, que je me soigne, etc; et qui sont paradoxalement les premiers à venir me voir en commençant un peu comme ça : "dis, avant que tu ne partes, ça serait bien que tu puisses faire encore ci, ou ça".
Déjà en temps normal, je n'aime pas qu'ils me disent les choses comme ça (oui, parfois, j'ai le tempérament petit chef qui ressort), mais je ne dis rien.
Mais curieusement, en ce moment, ça m'exaspère particulièrement....
Et allez comprendre pourquoi c'est généralement les choses dont ils me parlent qui disparaissent en dessous de la pile des choses en retard...

Je m'arrête là, pourtant, Dieu sait que je pourrais continuer encore et encore....

Sur ce, je mets de côté tous ces vilains, et je retourne couver mon bonheur perso :-)