mercredi 27 avril 2011

Fucking perfect

Ca fait un peu ado qui s'identifie à son idole, mais allez, j'ai bien le droit aussi de retourner un peu en arrière.
J'ai pleuré devant ce clip.
Oui, j'ai la larme facile, mais là, j'avais tellement l'impression que.... enfin vous voyez quoi...

mercredi 13 avril 2011

2012

Ca ne sera donc pas pour 2011.
Mais allez, 2012, c'est joli aussi...

Et surtout, ne pas penser que j'ai toujours dit que 13, ça portait bonheur.

mardi 12 avril 2011

Meuble

Illustration de ce que peut devenir un truc anodin par chez nous.
Le WE dernier, mes parents devaient venir nous rendre visite pour fêter l'anniversaire de mon père avec mon ti prince d'amour, mais aussi et surtout parce que je vais aller rendre visite à mon frère à l'autre bout de la France et que ma mère avait des choses à nous confier pour lui.

Depuis quelques temps, mon homme cherche un meuble / bureau qui puisse lui convenir pour son coin travail / musique, histoire de ranger quelque part tout ce qui traîne à portée de charmantes petites mains trop curieuses... Il l'a trouvé ce meuble. Mais il n'était en stock que dans la ville de mes parents.
Comme il m'arrive de croire que j'ai une famille normale, j'ai donc pris le téléphone et demandé à mes parents s'ils voulaient bien aller chercher le-dit meuble avant de venir dimanche. Ma mère accepte avec force sourires et gentillesse.
Je n'avais pas prévu le cataclysme que tout ça allait pouvoir provoquer.
Mon père pouvait aller le chercher le vendredi matin, il avait déjà des engagements l'après-midi. Sauf que ma mère attendait une livraison de courses le matin.
Mon père n'a donc pas eu le droit d'y aller. J'essaye encore de trouver le rapport.

Mon père a donc dû annuler sa participation à une réunion importante pour aller chercher le fameux bureau vendredi après-midi. Ma mère a ensuite voulu qu'il le déballe, alors même que le gars du magasin lui avait dit que s'il y avait le moindre souci, ça pouvait également être vu avec le magasin de chez nous.
Et misère de misère, une toute petite griffure sur l'arrière du plateau du dessus.
Drame.
La faute de mon père évidemment. Le pire des nuls, un con fini, avec qui elle avait honte d'être, qu'elle allait le foutre dehors, qu'il était hors de question qu'ils viennent du coup, etc.
Alors samedi matin, mon père a prétexté devoir aller au garage regonfler les pneus de la voiture pour repasser au magasin et redemander comment faire si nous voulions changer le plateau, histoire d'être bien sûr que nous pouvions tout régler de notre côté.
Et m'a appelée pour me redire tout ça, en me demandant de dire devant maman que ça ne nous dérangeait pas. Je précise tout ça à mon homme, roi des gaffeurs.

Finalement, ils sont venus. Quand on a déballé le meuble, qu'on a vu la griffure en question, on s'est vraiment demandé comment un tout petit truc de ce genre avait pu occasionner toute cette histoire.

J'ai eu de la peine en voyant les yeux de mon père.
Je ne comprends pas pourquoi il est toujours là. Ca m'arrange, mais je ne comprends quand même pas.
Peut-être justement parce que ça m'arrange ?

mercredi 6 avril 2011

Le mail que je n'ai jamais osé envoyer

J'ai comme l'impression que mon problème de sommeil ne va pas saméliorer tout de suite.
Les dernières études sur les effets du Distilbène (et des autres traitements équivalents) viennent de faire apparaître des conséquences sur la génération +2. Mouais.
Entre autres effets du DES, juste comme ça, au hasard : les problèmes de fertilité, les fausses couches précoces, les malformations génitales.
Au hasard bien sûr.

Ma mère a fait de "nombreuses" fausses couches avant d'avoir mon frère et moi. Elle était donc une patiente de choix pour l'administration de ce traitement.
Il y a trois ans, j'avais commencé un mail à mon Papa, ne voulant pas affronter ma mère sur ce sujet, sachant que de toutes façons sa réaction serait telle que je n'aurais pas de réponse.
Et puis j'ai fini par tomber enceinte, et c'était resté dans le dossier caché de ma messagerie. Rangé dans un tiroir invisible.
Et puis mon fils est né.
Au bout de quelques mois, il fallait bien se rendre à l'évidence, il avait une malformation à sa pauvre petite kikounette.
Alors j'ai exhumé ce mail, et je l'ai complété, avec plus de précisions, puisqu'entretemps, je m'étais renseignée sur les endroits où l'on était susceptible de pêcher les informations concernant les traitements prescrits.
Je n'ai jamais osé appuyer sur "envoyer". Peur de faire du mal, de remuer des souvenirs douloureux, de susciter des questions chez mon Papa auxquelles je ne suis peut-être pas prête à répondre, etc.
Et aujourd'hui, cette nouvelle conclusion d'étude qui me tord le coeur. Rien de neuf pour moi puisque mon fils est déjà cette 2ème génération atteinte, mais je me demande jusqu'où ça ira. A quel point tout cela est responsable de mes soucis à moi. Des soucis de mon fils, ma chair, mon amour.
J'ai besoin de savoir, mais je ne veux pas me mettre un nouveau poids sur les épaules. J'ai besoin de savoir, parce que je me dis que si un jour je finis par être à nouveau enceinte, alors il faudrait le savoir pour en tenir compte lors du suivi de grossesse. Je voudrais le savoir, mais sans toucher mes parents. Je voudrais qu'on ait le droit de savoir ce qui nous touche. Je voudrais tellement que mon fils n'ait pas de souci. Ni ses enfants.

J'ai déjà un tel contentieux avec les professions médicales... Voilà que j'ai mal au coeur.

Répéter

J'ai toujours été d'accord pour dire que la répétition des choses était la meilleure pédagogie. M'enfin quand il s'agit d'adultes, que j'ai déjà répété les choses plusieurs fois, qu'à chaque fois, on me répond un "ah oui, c'est vrai, désolée", j'en ai juste ras le bol. Juste l'impression d'une absence totale de conscience professionnelle. Et ça me fatigue. Pas s'étonner après si on a tellement de mal à déléguer...

mardi 5 avril 2011

Fierté sans borne

A la crèche de mon petit garçon, il y a une adorable petite blondinette qui s'avère aussi avoir un caractère plus que bien trempé. Quand elle n'est pas contente ou pas d'accord, on ne peut pas l'ignorer. Elle hurle, pleure, se débat, tape, une véritable petite furie. Adorable, mais furie quand même. J'avais déjà assisté à une scène faite à sa maman récemment, et hier soir, quand je suis allée chercher mon Tinamour, c'était reparti. Petite puce voulait garder ses lunettes, sa maman lui avait gentiment demandé de les laisser à la crèche, et ça avait déclenché les hostilités. Elle doit en avoir ras le bol la maman, j'imagine bien. Pour autant, sa technique d'hier soir me laissait dubitative : elle menaçait sa fille de lui donner une fessée devant tout le monde. B on, je n'aime déjà pas les fessées, alors forcément, ça ne me plaisait déjà pas. Mais cette façon de dire que d'habitude, c'est en privé, mais que là, l'humiliation serait publique, je sais que je suis sensible sur le sujet, mais je toruve ça juste tellement stupide... Mais bref, passons sur ce débat qui ne peut pas en être un pour moi, la question étant réglée d'avance (Hum, oui, je suis obtue...!) J'ai terminé de mettre les chaussures à mon crapaud, et je lui ai glissé à l'oreille que sa copine avait un gros chagrin, qu'elle était très en colère, et qu'il fallait lui faire un bisou. Il a été plein d'enthousiasme se jeter sur la jolie petite fille, lui a fait un bisou magique et un câlin. Je ne suis pas assez naïve pour croire que c'est la solution miracle, mais en l'occurrence, ça l'a été hier soir. Non seulement la colère et les larmes se sont arrêtées, mais en plus, la fillette s'est comportée comme si rien n'avait jamais eu lieu : elle a posé ses lunettes et continué de s'habiller. Vous n'imaginez pas la taille de mon coeur à ce moment là (et encore maintenant, il faut bien le dire !). Je ne comprends encore pas pourquoi je ne me suis pas envolée tellement j'étais gonflée de bonheur, de joie et d'une fierté immense, illimitée, infinie. Et cette certitude que l'amour et la tendresse peuvent tellement changer les choses....

Re grrrr

Pas ma mère cette fois, mais une collègue. Un peu toujours la même d'ailleurs. Ce matin, je dois presque me justifier de lui demander................... de bien vouloir être exceptionnellement à l'heure vendredi matin !!!!!!!!!!!!!!!!!!! Un comble... Et cette fois, j'avoue, je ne suis pas retournée dans mon bureau sans broncher. Peut-être que ça aura le mérite d'avoir fait comprendre certaines choses puisqu'elle ne comprend rien autrement. J'ai baissé sa prime, j'ai baissé sa note en lui enlevant un point sur le chapitre ponctualité, je lui fait remarquer systématiquement son retard. Ca ne marche pas. Alors je vais jouer au petit chef, tant pis. Prenons ça comme une nouvelle expérience...