lundi 25 juillet 2011

A midi, je suis allée chercher une pizza.
Pendant que j'attendais mon petit carton fumant, j'ai jeté un oeil aux publicités qui ornaient le comptoir.
Parmi elles, une pub pour une nouvelle onglerie, qui mettait en avant son tarif imbattable pour une "american french".
Alors non, j'avoue, je n'y connais rien en manucure.
M'enfin il me semble juste que.... bon....
Bref.
Voilà.

mercredi 20 juillet 2011

Comment dire....

Mon fils a deux ans (presque deux ans et demi, mais il n'en est pas encore à compter, ouf !).
Et donc comme tout bon petit garçon de son âge, si on l'écoutait, il ne mangerait que des pâtes, des frites, des gateaux et du cocolat.
Des biberons aussi.
Au moment du repas, il y a donc des mots qu'il vaut mieux éviter s'il n'y a pas pensé tout seul.

Hier soir, j'étais en train de préparer gentiment un petit repas aussi équilibré que possible avec mon petit crapaud à côté qui faisait le pitre.
Mon homme entre joyeusement dans la cuisine et me lance "tu lui fais quoi, des pâtes ?" ............

Zen, je suis zen........

mardi 19 juillet 2011

Température

Ce matin, il fait 12 degrés.
On est d'accord, c'est pas bien chaud pour une fin de mois de juillet.
M'enfin en hiver, par 12 degrés, les gens sortent avec un manteau et une écharpe.
Ce matin, je n'ai croisé que des gens en T-shirt, chemise à manche courte, robe d'été.

J'ai l'air bête avec mon pantalon, mon gilet, mon foulard.

Ca me fait penser à ma grand-mère qui refusait d'enlever une épaisseur en avril, même par 30 degrés, sous prétexte qu' "en avril, ne te découvre pas d'un fil", mais qui en été, sortait en petite robe l'égère même quand il faisait bien frisquet.

C'est moi ou c'est juste pas logique ?

mercredi 13 juillet 2011

Cauchemar

Ce matin, un peu avant l'heure de me lever, j'étais empêtrée dans un cauchemar terrible.
J'étais à la plage avec mon fils et un groupe d'amis, et je voulais prendre des photos du magnifique coucher de soleil alors j'ai confié la surveillance de mon crapaud à mes amis pour les 2 mn dont j'avais besoin.
Quand je suis revenue, une des filles du groupe n'était plus là, et mon fils non plus.
Elle l'avait enlevé.
Disparu mon amour.
J'ai retrouvé la fille en question, qui m'a regardé pleine de mépris et d'ironie et m'a lancé "vas-y, épuise-toi à le chercher maintenant, il a déjà changé d'aspect physique et il est bien bien loin".

Je passe tous les détails de ce cauchemar.
J'ai été réveillée, sans bien sûr avoir eu le temps de retrouver la prunelle de mes yeux.

Je ne saurais décrire l'état de désespoir dans lequel j'ai été plongée.
J'avais beau être réveillée, savoir qu'il était juste là, endormi, tranquille, j'avais juste envie de me débattre et de hurler.
Le malaise ne me quitte pas.
Je n'ai fait qu'entrevoir dans mon sommeil le calvaire d'une maman à qui on enlève son enfant. Et déjà j'ai eu envie de mourir, pour ne pas supporter cette torture plus longtemps.

Comment peut-on survivre à une telle chose...?
Tant qu'on a un petit espoir, on doit s'y raccrocher, ne serait-ce que pour être là, pour lui, au cas où. Mais quand c'est terminé, comment peut-on continuer à vivre ?