mercredi 30 mars 2011

Grrrrr

S'il y a un truc que je ne supporte plus (ok, un des milliers...) chez ma mère, c'est bien celui-là : quand il arrive un truc horrible à quelqu'un de son entourage, elle le raconte presque avec délectation, comme si elle était contente d'avoir un truc incroyable à raconter.... Là en l'occurrence, elle m'appelle au boulot (si !), pour me raconter avec une excitation mal (pas ?) dissimulée que la belle-mère (59 ans) d'une copine (que je ne connais pas) a fait un infarctus et qu'ils doivent décider s'ils la débranchent. Je comprends qu'il était de la plus haute importance qu'elle m'appelle au bureau pour ça...

mardi 29 mars 2011

Oh...

Je peux comprendre qu'on se sépare d'un enfant parce qu'on ne peut raisonnablement pas lui assurer un avenir, pour tout un tas de raisons plus ou moins valables. Matérielles, psychiques, physiques. Mais ça...!!!!!!!!!!! Il y a tellement de façons d'abandonner un enfant en lui laissant une chance, aussi infime soit-elle. Mais là...? Bon, mais bref, un ange a veillé sur ce petit. Mais quelle horreur, quand même.

vendredi 25 mars 2011

23

Il fait 23°C ??!!!??!

Veux sortir.

Hum

Je me noie dans les urgences au bureau.

Une secrétaire vient me voir, me demande si elle peut me déranger, que c'est urgent, que c'est pour le conseil dont les invitations doivent partir aujourd'hui.
Je sors donc de mes chiffres, sachant que j'aurai probablement perdu le fil et qu'il faudra donc que je revienne en arrière, et je l'écoute.

"La note pour le conseil du 31.03, c'est bien le document qui s'appelle "note 31.03" dans le dossier "conseil 31.03" ?


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mercredi 23 mars 2011

Patience et sourire

On m'a déjà dit plusieurs fois que mon sourire pouvait être pénible.
Parce qu'il peut être frustrant de voir quelqu'un toujours sourire quand on n'en fait pas autant.
Je ne m'étais pas formalisée, je réponds toujours - en mon for intérieur - que c'est une question d'état d'esprit, que c'est aussi très pratique, et que les autres n'ont qu'à en faire autant ou ne pas regarder mon visage si ça les dérange.

Voilà que je m'interroge sur ma patience.
Peut-on être excessivement patient, et la patience de l'un peut-elle être vecteur de stress chez l'autre ?
Je me souviens de moi, beaucoup plus jeune, et de mon agacement face à un de mes amis que je trouvais excessivement zen, à tel point que parfois, son calme me rendait folle.
Je ne me suis jamais représentée comme un modèle de calme. Loin de là.
Peut-être néanmoins qu'on peut ne pas être calme tout en étant d'une (trop ?) grande patience.

Bon, bref, je me pose des questions métaphysiques, mais dont les réponses ne sont pas d'une importance capitale.

Sur ce, je retourne à mon boulot qui tendrait presque à me faire perdre patience...

lundi 21 mars 2011

Journaleux

Ca fait quelques temps que je peste contre les médias qui font la pluie et le beau temps dans notre monde.
Parce qu'il devient de plus en plus difficile de trouver une source d'information qui ne fasse pas dans le sensationnel, le dramatique, etc.

Jusque récemment, mes nuits d'insomnie était intelligemment meublées par BFM TV.
Et puis j'ai trouvé qu'insidieusement, il y avait de plus en plus de publicité sur cette chaîne.
Jusqu'à en devenir insupportable.
Ceci étant couplé à une information qui commençait à verser dans le sensationnel, comme tellement trop souvent ailleurs.

Avec la catastrophe qui a touché le Japon il y a 10 jours, le summum de l'insupportable a été atteint.
Je ne minimise pas les drames en cours dans l'archipel, bien au contraire.

Ce que je trouve inadmissible, c'est que pendant 4-5 jours, il n'y avait plus moyen d'apprendre quoique ce soit sur ce qui se passe dans le reste du monde.

Un peu comme la Côte d'Ivoire. Rien que ça, pendant un temps décidé par les médias.

Le temps qu'ils estiment suffisant avant que le spectateur ne se lasse.

Oui, bien sûr, c'est la loi de l'offre et de la demande.
Mais je pensais naïvement que quelques sources resteraient à l'écart de ce genre de mécanismes commerciaux écoeurants.

Disparue la Côte d'Ivoire.
Quoiqu'elle commence à réapparaître.
Parce que disparu aussi le Japon, ou presque.
Faut dire qu'il y a la Libye maintenant, et que le spectateur aime les bombardements.
Quand il risquera de se lasser, j'imagine qu'il y aura bien autre chose pour prendre le relais.

Là où je veux en venir, c'est que tout ça a eu un impact qui me met hors de moi.

Marine.............

J'étais déjà écoeurée de l'accueil médiatique réservé à cet espèce de machine haineuse mais désormais dissimulée derrière les traits d'une femme.
Pas la plus sexy ni la plus féminine, certes, mais bien éloignée néanmoins de l'aspect caricatural de son père qui finalement faisait souvent plus de mal que de bien à sa cause.

Retransmission en direct de son discours fleuve d'investiture en tant que présidente du FN, temps d'antenne jamais vu à chacune de ses apparitions.
A vomir.
Que l'on ne la censure pas au nom de la démocratie, soit.
Qu'on lui donne une visibilité dont elle-même n'aurait pas osé rêver, ça me met juste dans une colère noire.

A se demander si les journalmistes n'ont pas tous été soudoyés pour faire le jeu des extrêmes.
Parce qu'au final, ça renvoie la gauche et la droite "traditionnelles" dans des batailles qui leur font du mal pendant que Marine se frotte les mains et exulte en direct.
En direct. Et chaque jour.

Et puis le Japon.
Alors les médias ont complètement occulté les élections qui allaient avoir lieu le dimanche 20 mars.
Complètement.
Alors les gens ne se sont pas déplacés.
Ou si peu.
Sauf bien sûr les alliés de Marine.

Oui, les gens ne sont pas censés ignorer les élections à venir.
Mais ne nous voilons pas la face, dans un contexte où les citoyens "lambda" (rien de péjoratif là-dedans, je ne trouve pas de terme moins porteur de jugement) ne comprennent plus trop qui fait quoi dans le mille-feuilles administratif de notre pays, ne pas donner le minimum d'informations pour que les choses prennent un peu de sens, c'est presque criminel.

Inexistantes les élections.
Jusqu'à hier soir, quand ô, mais que se passe-t-il, Marine est partout, partout ?
PARTOUT.

Ce matin, j'avais juste envie de pleurer. Parce que c'est presque comme si tous ces journaleux étaient heureux d'avoir de nouveau un truc ultra croustillant à se mettre sous la dent.
Oui, oui, comme ils nous le disaient dans les sondages pour les présidentielles (de l'année prochaine bon sang !), Marine est là.
Héhé, c'est que ça va faire vendre tout ça.

A vomir.

vendredi 18 mars 2011

Bon

Figurez-vous que j'ai réfléchi.
Si !

Me suis demandé pourquoi moi spontanément je trouvais que ce que je décrivais dans le précédent billet, ce n'était "rien" ou qu'en tout cas ça ne valait pas toutes ces histoires dramatiques, et pourquoi globalement mon avis n'était pas partagé.

Je précise d'abord qu'étant passée par bien pire niveau trahison, on ne peut pas dire que je dise ça sans savoir de quoi je parle.
Chacun réagit à l'aune de sa propre expérience.
Si dans le passé, un baiser a été le déclencheur de bien pire, alors oui, on peut se dire que "juste" un baiser, c'est pire que "juste" un baiser.
Si on est avec une personne qui prône la fidélité comme LA valeur sans laquelle rien n'est possible, alors oui, si cette personne va embrasser quelqu'un d'autre, on peut se dire que c'est plus qu'un sacré couac.
Ou qu'en tout cas ce baiser-là veut dire beaucoup plus.

Je continue néanmoins de croire que dans la majorité des cas, ça n'a pas l'importance qu'on peut lui donner.
Je sais qu'il se peut que demain, pour une raison ou une autre, mon homme embrasse une autre femme.
Pourtant il est la fidélité incarnée.
Je sais que ça me fera mal, mais je sais que ça ne remettra pas en cause notre amour, ni ce que l'on est l'un pour l'autre.
Je trouve que c'est être presque naïf que de croire qu'on peut vivre une vie d'amour avec une seule personne sans que ni l'un ni l'autre n'aille voir, au moins une fois, comment est l'herbe dans le jardin du voisin.

Mais que pour autant, chaque entaille dans le contrat ne veut pas forcément dire la même chose, ni même dire quelque chose.

On va me rétorquer que si mon homme va embrasser une autre, alors c'est qu'il y a quelque chose qui ne va pas entre nous.
Ben non, pas nécessairement.
Il est des circonstances, des conditions, qui font qu'on peut se sentir très proche et très attiré par quelqu'un, et qui pour autant ne veulent pas dire qu'on ne veut plus de ce qu'on a déjà par ailleurs.

Mon homme va souvent au resto avec une amie à lui.
Je sais qu'ils s'entendent bien, qu'ils ont plein de choses à se raconter professionnellement, etc.
Et je me dis : si je trouve qu'embrasser quelqu'un est dramatique, alors je devrais aussi trouver que passer du bon temps au resto avec une autre que moi, ça l'est tout autant.

S'il l'embrasse une fois à l'issue de l'un de ces repas, oui, ça va m'énerver.
Et oui, je serai vigilante et essayerai de comprendre si ça veut dire quelque chose de plus lourd de conséquences ou non.
Et sûrement que je voudrai discuter avec lui pour savoir ce que ça signifie pour lui.
Quoiqu'il me dise, je serai nécessairement plus méfiante.

Tout ça, je suis d'accord.

Mais de là à se dire détruite ?
Non, alors là, c'est du côté de la personne trompée qu'il y a un souci à régler.
Un baiser peut vouloir dire beaucoup de choses. Alors se trouver détruite sans savoir ce qu'il y a derrière ce baiser, je me dis qu'il y a quelque chose qui ne va pas.

Dire qu'on ne veut même pas savoir, que ça ne devait pas être et que le fait que ça soit arrivé suffit à dire qu'il n'y aura plus de confiance, je trouve ça démesuré.

De toutes façons, ne nous voilons pas la face.
Si ce baiser veut dire bien plus, alors l'histoire ira où elle doit aller.
Et si ce n'est qu'un baiser, quelle idée saugrenue de tout détruire...?

J'ai passé quelques années de ma vie à haïr puissamment tous les "fauteurs". Ma mère trompait mon père, je la détestais pour ça, pour ce que ça induisait pour moi à l'école, pour mon père, etc.
J'ai donc voué au diable même les baisers furtifs.
Mais il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis.

Chaque situation est différente.

Il serait trop bête de jeter aux orties une belle histoire (et une famille !!!) sans savoir si ça en vaut la peine.



Et puis en dehors de toutes ces considérations, je crois aussi que ma réaction est liée à la personne à qui cette histoire est arrivée.
Je suis avare de confidences.
Il est même une époque où je ne disais jamais rien à personne.
Par la force des choses, cette amie a néanmoins été sur mon chemin à un très mauvais moment de mon existence.
Pas par choix, ni de son côté ni du mien.
Juste que comme elle habitait en dessous de chez moi, elle a assisté à quelque chose à quoi elle n'aurait pas dû assister, et alors ce jour-là, j'ai laissé sortir de moi quelques paroles qui m'ont fait du bien, je lui ai dit un peu de ce qui se passait dans ma vie.
Un peu seulement parce que j'avais quand même l'idée de son incapacité à appréhender plus que ce que je ne lui disais.

Ce jour-là (et les suivants), elle avait presque justifié le comportement de l'autre.
J'exagère.
Elle ne l'a pas blâmé en tout cas.
Elle m'a dit "ben oui, mais puisque tu l'as dans la peau...".
C'est la dernière fois que je me suis confiée à elle.
Depuis, on se voit quand même beaucoup, je l'aime beaucoup, j'aime sa façon d'élever ses enfants, mais je ne lui livre plus mes sentiments.
Et elle ne me pose pas de questions.
Comme si elle avait peur d'avoir à nouveau affaire à quelque chose de trop lourd pour elle.
Je ne lui en veux pas, je me suis simplement toujours dit qu'elle avait de la chance de n'avoir jamais rien eu de difficile à gérer.
Une autre de nos amies m'avait dit un jour "j'espère qu'il ne lui arrivera jamais rien, parce qu'elle est du genre à se noyer dans un verre d'eau.".
Je n'irai pas jusque là, mais disons qu'il y a quinze jours, après une semaine de triturage de cerveau pour savoir comment l'aider, tout ça m'est revenu en mémoire.

Tout ça et tout le reste.

Et j'ai eu l'impression que c'était un peu une amitié à sens unique.
Alors peut-être que j'ai été excédée un peu vite.
Je ne l'ai pas laissée voir cette lassitude.
Je suis là, je l'écoute.

Mais je ne peux m'empêcher de me rappeler sa réaction ce fameux jour.
Quand je me dis qu'elle fait toutes ces histoires pour un baiser, alors que son mari lui a dit que c'était un moment d'égarement, qu'il le regrettait de toute son âme, que ça lui avait remis les idées en place pour un sacré bout de temps, alors que pour 100 000 fois pire, elle m'avait juste dit que "puisque je l'avais dans la peau", il n'y avait rien à faire....?

Je ne suis peut-être juste pas la personne à qui elle devrait confier tout ça.
Il s'avère pourtant que c'est moi qui suis là.
Je continuerai de l'être, mais j'ai quand même un petit goût amer.

lundi 14 mars 2011

Empathie, indulgence, et exutoire.

J'ai toujours été très (trop ?) empathique.
Ou disons qu'en apprenant quelque chose, j'ai toujours eu du mal à prendre assez de recul tout de suite, et à ne pas ressentir, au moins en partie, ce que ressentent ceux qui me racontent leur peine.
Dur pour moi de ne pas pleurer quand je fais face à des larmes.

Mais après, je réfléchis, je pense.
Je vois bien sûr les choses au travers de mon kaléïdoscope d'émotions et d'expériences toutes personnelles.
Et alors parfois, là où j'avais juste envie de serrer dans mes bras et dire "tout ira bien", et bien j'ai juste envie de secouer et de crier "mais tu n'as rien de mieux à faire que t'apitoyer pour des bêtises ?"

Et je perds mon indulgence.
Même que des fois je me choque presque moi-même.
Entendons-nous bien : ces mots que j'ai envie de dire, je ne les dis pas, je les pense juste très fort.
Je sais aussi que je m'apitoie tranquillement sur mon sort ici en y trouvant un exutoire pour les moments où ça ne va pas aussi bien que je voudrais.
Mais de là à aller enquiquiner les autres.....
Ici, c'est facile : ceux qui ne veulent pas lire ne lisent pas, alors je me fais du bien en écrivant et ne fais de mal à personne.

Je comprends aussi que quand un truc nous tombe sur le coin de la figure, en parler fait un bien fou.

Ce que je ne comprends pas ou peut-être plus justement ce que je n'admets pas, c'est quand on s'éternise dans ses lamentations, qu'on se complaît dans sa longue plainte et qu'on fait comme si c'était la fin du monde.
Je trouve que ça manque d'intelligence, de bon sens, mais aussi et surtout de fierté.

J'ai eu l'exemple ces derniers jours d'une amie qui a appris une incartade de son mari.
Le mari en question a embrassé une de ses copines un jour où ils se sont croisés lors d'un événement extérieur, ils se sont retrouvés au resto, mais n'ont finalement pas été plus loin.
Alors oui, la copine en question avait une confiance aveugle en son mari, confiance qui est donc nécessairement mise plus qu'à mal, d'autant qu'elle a appris la chose par inadvertance et non de la bouche du fauteur.
Oui, c'est normal qu'elle s'interroge et cherche à savoir si c'est vrai qu'ils n'ont pas été plus loin.
Et normal aussi que les premiers jours, elle se soit sentie dévastée (quoi que déjà là, j'avais le vague sentiment qu'elle en faisait déjà un peu trop...)

Je l'ai consolée, j'ai écouté son chagrin et quand elle a eu séché ses larmes (ou un peu en tout cas, une semaine plus tard...), je lui ai dit qu'elle avait échappé à bien pire, que vraisemblablement, si ça n'avait pas été plus loin, c'est qu'il avait percuté à temps que ça n'en valait pas la peine, qu'au final, ça lui avait peut-être même servi d'électrochoc et avait renforcé ses sentiments pour celle qui partage sa vie quotidienne.
Elle ne comprend pas pourquoi il ne le lui a pas dit.
C'est de bonne guerre qu'elle le lui reproche, mais bon, avec un peu de jugeotte, la question n'a même pas besoin d'être posée...
Au final, ça change quoi qu'elle le sache ?
C'est bien l'honnêteté, mais ça a quand même aussi parfois ses limites.
Dire quelque chose qui n'a pas de conséquences juste pour dire qu'on a été honnête, je trouve ça limite faible, dans le genre "je te le dis pour me déculpabiliser, à toi de gérer maintenant...".

Elle ne dort plus et ne mange plus.
J'essaye de me raisonner, de me dire que vraisemblablement, si mon histoire amoureuse n'était pas la même, et que je n'avais jamais eu à faire face à la moindre tromperie, je réagirais peut-être tout aussi violemment.
N'empêche que là, j'en viens presque à souhaiter qu'elle ne m'appelle plus, parce que j'ai juste envie de lui dire qu'à force de réagir comme ça, elle va effectivement finir par détruire ce qu'elle a.
Elle dit qu'elle reste pour les enfants.
Elle fait dans le dramatique : "Comment je vais faire pour vivre avec ça ?"
Ok, elle aurait tort aussi de simplifier la tâche de son homme qui après tout n'a qu'à s'en prendre à lui-même.
M'enfin quand même...
Faut-il n'avoir jamais eu le moindre problème dans sa vie pour réagir comme ça à "ça" ?!??

lundi 7 mars 2011

Calme

Il fallait sûrement que je passe par une petite crise pour trouver que tout va mieux.
J'ai quelques petits soucis par ailleurs qu'il va falloir que je m'efforce de régler d'une façon ou d'une autre, mais ma vie de famille va bien.
La preuve ?
Je ne me réjouis pas du départ au ski de mon homme jeudi.
Je suis contente qu'il y aille et profite d'un chouette moment avec un ami, mais je ne me réjouis pas d'être sans lui.
C'est plutôt bon signe.
Et ça me fait tellement chaud au coeur.
Pourvu que ça dure comme dirait l'autre...

J'ai passé une semaine à la maison avec Tinamour qui avait la varicelle.
Depuis qu'il a commencé à aller à la crèche, en septembre 2009, c'est la première fois que je passe tant de temps avec lui.
Et j'ai beaucoup aimé.
Je n'ai pas envie que ma vie se "limite" à ça, mais je suis heureuse d'avoir aimé ce petit interlude.

J'ai aussi pris conscience qu'à force d'avoir peur d'être fatiguée, je limitais pas mal de choses. Inconsciemment parfois.
J'ai remis les choses au point dans mon cerveau en intégrant que c'est fini les nuits hâchées par mon pitchounet.
Ou qu'en tout cas elles sont bien meilleures à défaut d'être parfaites.
Et que je suis donc à même d'encaisser quelques accrocs à mon sacro saint sommeil.
Ca aide aussi à gérer les choses plus sereinement.
J'ai même réussi à ne pas me fâcher contre mon homme qui a fait sonner son réveil à 6h dimanche matin, le seul jour où j'aurais pu dormir un peu...

Donc oui, cette partie là de ma vie a retrouvé son calme.
Et comme c'est le pilier de ma vie, disons que c'est plus qu'appréciable.