mercredi 30 septembre 2009

Surtout, ne rigolez pas !

J'ai un souci avec la marche.

Enfin disons que quand je porte mon fiston, je marche, ça ne me pose pas de problème.
Quand je fais les magasins, pas de souci non plus, mon esprit est captivé par tout ce qu'il a envie d'acheter, et ne se focalise pas sur la cadence de mon pas.

Mais alors quand j'ai déposé mon garçonnet, que je n'ai rien dans les mains, et plus qu'à retourner au boulot, je n'arrive pas à marcher.
C'est un effort surhumain de me retenir.
Il faut que je sautille.
Vous savez, comme les petites filles le font si bien.
Sauf que j'ai 33 ans, et que si on me voit, je ne suis pas bien sûre d'être prise au sérieux dans mon boulot.
Ceci n'empêche pas cela, je sais bien, mais tout le monde ne partage pas cette vision des choses, vous le savez bien.
Bref, c'est un calvaire, chaque pas de plus, mes jambes se battent contre ma tête et se lancent dans un petit sautillement, que je calme aussitôt pour trouver que c'est terriblement lent et ennuyeux de marcher là où on pourrait sautiller....

Va falloir que j'aille dans les champs un de ces soirs pour satisfaire ma soif de sautillements moi !

Résultat des courses

Pour me faire plaisir, et à vous aussi (puisque je ne doute pas un seul instant que mon coeur réjoui réjouisse le vôtre aussi !), petit compte-rendu de la soirée d'hier.

Je suis rentrée à 21h30, lessivée, mais tellement curieuse de savoir comment tout ça s'était passé.
Bon, alors mon cher amour n'avait pas reçu mon message sur msn avec toutes les dernières recommandations, il était pressé de partir chercher tinamour et avait donc fermé l'ordi sans regarder.
Donc pour en finir tout de suite avec les choses pas top, bébé n'a pas eu son médoc, pas de couche de nuit, un pyjama d'été avec body à manches courtes.
Mais et alors ?
Ben y a pas mort d'homme, on est bien d'accord, et comme vous me l'avez bien dit, chacun son style !
Le médoc, on l'a donné ce matin du coup, je ne pense pas qu'un petit report d'une douzaine d'heure suffise à redéclencher une oesophagite, la couche était bien imbibée, mais pas de fuite, et bébé ne semble pas avoir eu trop froid, puisque finalement, il a beaucoup moins toussé que la nuit précédente, et je n'ai eu besoin de me lever qu'UNE SEULE FOIS !!!!!!!!!!!!!!
Oui, vous avez bien lu !

Je suis une maman heureuse, avec un papa super qui s'est débrouillé comme un chef et m'a redit 12 000 fois quel bonheur ça avait été d'aller le chercher à la crèche !

Bon, mais je vous avais bien dit hier, que ça allait passer ce ti coup de blues !

Devinez qui a un sourire jusqu'aux oreilles ???

mardi 29 septembre 2009

P'tit coup de moins bien

Oui, bon, ben ça va passer, je sais bien, mais juste là, j'ai une petite baisse de régime.
D'abord, la nuit n'a pas été simple. Rien de neuf, c'est clair, mais c'est pour mettre dans l'ambiance.
En plus des réveils traditionnels, il y a la toux de mon pauvre bébé. Bon, je suis une mère indigne, je ne me lève pas quand il ne fait "que" tousser.
Mais n'empêche que ça fait du bruit dans le veille bébé, et donc les pauvres ridicules heures de sommeil que je peux grapiller s'en trouvent encore amoindries.
Bon, mais ça, passons.
Ce qui m'a fichu un premier coup, c'est que ce soir, c'est mon homme qui va récupérer Tinamour, lui qui va s'en occuper jusqu'au moment du coucher (et plus si affinité !).
Non, ce n'est pas ça qui me rend bourdonneuse. Même si ça me fait drôle de me dire que je ne verrai pas mon ti coeur.
Mais j'ai oublié de tout préparer pour que mon homme s'en sorte.
Oublié, complètement.
Donc je me retrouve à essayer de lui expliquer comme ça ce qu'il doit lui donner à manger, quelle couche, quel pyjama et quel body il doit lui mettre, quels médicaments lui donner, etc.....
Et où trouver toutes ces différentes choses.
Rien de grave, mais bon, ça m'a fait drôle d'avoir oublié de prévoir tout ça, parce que je ne me fais pas d'illusions, mon cher amour n'aura pas tout retenu (d'autant qu'il m'a écoutée sans grande attention...).
Pourvu simplement qu'il n'oublie pas le médoc.
Et qu'il ne lui mette pas une couche qui ne tiendra que 2 ou 3 heures.
Ou un pyj d'été dans lequel bébé aura froid...

Bon. Enfin rien de dramatique, mais c'est avec ces pensées un peu bof que je suis allée m'enfermer pour tirer mon lait, et que j'ai constaté que malgré tout ce que je pouvais faire, la récolte était bien faible.

Et pour finir, j'ai entendu une amie se plaindre de la nuit de son bébé de 2 mois qui a dormi de 21h à 10h45 avec 3 malheureux réveils.
Alors oui, je sais que quand on a l'habitude de mieux, on trouve ça difficile.
Oui, peut-être que si j'ai un prochain bébé, il sera meilleur dormeur.
Ok.
Je sais que je ne suis vraiment pas à plaindre.
Mais je n'ai pas pu m'empêcher de penser ce matin que quand je me compare mes copines ayant des enfants en bas-âge, j'ai quand même un peu tout cumulé...
J'ai mis du temps à l'avoir, il a un RGO carabiné, et il ne dort que très peu.

Tout ça ne sont que de petits problèmes, je sais bien.
Mais y a des moments où on voudrait ne pas en avoir, de petits problèmes.

Voilà.
J'arrête mon caca nerveux.
Et j'essaye de préserver mes forces pour ma journée de boulot qui risque de s'achever très très tard...

Overdose

Peux pas m'empêcher de partager mon petit moment de rire de ce matin : alors que je lisais la notice d'un suppositoire antitussif pour nourrisson, je tombe sur la rubrique "que faire en cas de surdosage ?".
Réponse : "en raison du mode d'administration, le surdosage est improbable".

Ben oui quoi. Moi ça m'a fait rire.

mardi 22 septembre 2009

Je ne m'y habitue pas.

Ce midi, exceptionnellement, je suis rentrée à la maison.
En rentrant, je suis passée devant ce qui est la chambre de mon bébé depuis dimanche.
Ca fait 7 mois que j'ai accouché, 9 mois que cette pièce est en travaux, 15 mois que je sais que cette chambre sera sa chambre.
Et pourtant, tout à l'heure, en voyant cette pièce devenue chambre de bébé, je me suis mise à pleurer.
Tout comme ce matin, en entendant tinamour se mettre à babiller dans le babyphone à 6h.

J'ai pourtant vécu 24h sur 24 avec lui pendant plus de 6 mois, mais je ne réalise toujours pas vraiment que moi, j'ai un bébé.... Que je suis une maman.
Quand je l'emmène à la crèche le matin, lové contre moi dans l'écharpe, je me demande encore souvent si les gens se rendent compte que c'est le mien.
Je ne sais même pas expliquer pourquoi.

J'ai un bébé. Un merveilleux, un incroyable, un adorable bébé.... Moi !!!

Statuts

Vous avez sûrement aussi ce genre de contacts dans votre liste de messagerie instantanée.
Ces gens dont le statut finirait toujours par faire déprimer le plus optimiste.
Dans ma liste à moi, il y en a 3.
Trois dont je sais que chaque jour, leur statut laissera entendre qu'ils ont encore autre chose qui leur est tombé dessus.
Rien ne va jamais bien. Et ils ont besoin de le partager dans leur statut, pour que même ceux avec qui ils ne communiquent pas quotidiennement sachent que ça ne va pas. Pour changer.
Un de leurs enfants est ronchon ? Hop, ils partagent.
Il pleut ? Hop, ils font savoir qu'il y a un temps de m....
Il fait beau ? Ben il fait trop chaud, c'est usant.
Ils ont mal au ventre, à la tête, aux jambes, au dos, aux sourcils ? Ils partagent leur douleur.
Ils ont un boulot ? Ils ont trop de boulot.
Ils n'ont plus de boulot ? Ils s'ennuient et veulent que tout le monde soit bien au courant.

Bon, bref, je ne dis pas que tout le monde doit être heureux tous les jours, m'enfin de là à avoir TOUS LES JOURS autre chose qui ne va pas, et vouloir absolument que les autres le sachent ??!!
Z'ont qu'à ouvrir un blog pour raconter leurs malheurs et ne garder que le bon pour leur vie quotidienne ;-)

Et après on critique les fonctionnaires...

Y a des travaux en bas dans la rue.
Et comme chaque jour depuis plus d'un mois, je m'extasie devant la capacité à ne rien faire des personnes qui travaillent sur ce chantier. Ou plutôt, devant leur capacité à regarder faire.
Parce que globalement, il y en a quand même toujours un qui travaille.
Mais pendant ce temps, les trois autres le regardent toujours sans broncher...

????!!!???

Mauvaise langue que je suis. Sûrement qu'ils sont en train de réfléchir durement à quoi faire ensuite et comment.

Si par hasard je me posais encore la question....


Alors j'ai eu ma réponse ce matin : oui, j'habite à la campagne.
Pas que je ne le sache pas, mais j'ai toujours du mal à me rentrer ça dans le crâne, j'ai pas l'habitude moi !
Et donc ce matin, en allant au boulot, sur mon joli trajet, voilà-t-il pas que j'ai dû m'arrêter.
Parce qu'il y avait un troupeau de moutons qui avaientt décidé qu'ils étaient mieux sur la route que dans leur pré, et que vraisemblablement leur propriétaire avait mal fermé leur enclos.
Pas de chien ni d'éleveur à l'horizon.
Juste des moutons qui me regardaient bizarrement.
Alors je suis sortie de la voiture, et j'ai béni le ciel que personne ne passe à ce moment-là pour constater à quel point je suis mauvaise pour demander aux moutons de bien vouloir me laisser passer...
Déjà parce que je n'ai qu'une envie : les câliner, et d'autre part parce que bon, je ne sais pas quelle langue ça parle moi, un mouton...
Bref, j'ai tant bien que mal réussi à les cantonner sur une voie, je suis vite remontée en voiture, et je me suis faufilée.
Encore incrédule.

Et le plus drôle, c'est qu'ensuite, je faisais des appels de phares à tous ceux que je croisais pour qu'ils soient attentifs, et tous m'ont fait des appels de phare en retour, avec un grand signe de la main pour me dire salut !
Sont choux les gens par ici, ils ont tous cru qu'un ami leur disait bonjour, alors sans savoir de qui il s'agit, spontanément, ils répondent par un grand bonjour !

Elle est sympa ma campagne !

Euh, et sinon, je ne vous ai pas dit ? Mon fiston a une chambre depuis dimanche !!!
Et il y fait de relativement bons dodos !
POURVU QUE CA DURE !!!!!!!!!!!!!!!

mercredi 16 septembre 2009

NDLR...

Moui parce que je parle de congé mat', de congé parental, mais j'oublie toujours que c'est pas partout pareil...
Alors juste pour expliquer un peu comment ça fonctionne chez nous :
Je parle bien sûr du cas général, sachant qu'il existe des règles parfois différentes pour certaines catégories de contrats, ou des conventions collectives plus favorables.
Les professions libérales quant à elles, c'est un régime différent que je n'aborderai que si vraiment vous en avez envie ;-)

Donc quand on est enceinte, les mamans ont droit à un congé maternité de 16 semaines : 6 avant la naissance, 10 après. (les papas ont un congé de 11+4 jours)
Sachant que si tout va bien et après avis médical, on peut reporter 3 semaines de congé prénatal en postnatal, ce que j'ai fait.
Pendant ces 16 semaines, j'ai touché la totalité de mon salaire. Tout pareil que si je travaillais.
Primes comprises.
En l'occurrence, c'est mon employeur qui continuait de me verser mon salaire, qu'il se fait ensuite rembourser.
Si l'employeur ne le souhaite pas, c'est la sécurité sociale qui verse directement les indemnités journalières à la future maman.

Ca, c'est pour le congé maternité proprement dit.
A cela peuvent s'ajouter 2 semaines de "congé pathologique" avant la date officielle de départ en congé maternité, si l'état de la patiente le nécessite, et 4 semaines de congés pour suites de couches pathologiques.
Malheureusement, ces congés pathologiques sont accordés de plus en plus systématiquement, le plus souvent même sans que la patiente le demande....
Pas étonnant dans ces conditions que tout le monde freine des 4 fers quand on propose d'allonger le congé mat de 2 semaines, puisque la plupart des femmes prennent déjà plus que les 16 semaines normales.
Ces congés pathologiques sont évidemment rémunérés normalement.

A côté de cela existe le congé parental, qui peut durer jusqu'à trois ans, et peut-être pris indifféremment par le papa, la maman ou les deux.
Ce congé parental signifie un arrêt total d'activité, mais il peut aussi se traduire par un passage à temps partiel, de droit.
Pour un arrêt total, l'allocation mensuelle versée à la maman est de 552 €, soit 866 CAD (sans compter les allocations familiales qui s'ajoutent à compter du 2ème enfant...).
Pour un temps partiel de moins de 50%, on touche un complément de rémunération de 420 € soit 660 CAD, quelle que soit la rémunération de l'emploi exercé, et pour un temps partiel entre 50 et 80%, on touche 318 € soit 500 CAD.

Bref, moi je trouve ça plutôt favorable comme système.
mais bien sûr, c'est beaucoup plus intéressant de se faire prescrire un arrêt non justifié par le doc et de continuer à se faire payer...

Quoi, qui a dit que ça m'énervait tout ça ??? ;-)





Mouais mouais mouais...

Pourvu qu'aucune féministe pure et dure ne passe lire cette page ! Ou alors pourvu qu'elle passe vite son chemin en lisant cette première ligne !

Déjà avant d'être maman, j'avais une tendance naturelle à comprendre que les employeurs n'avaient pas très envie de recruter de jeunes femmes susceptibles de devenir mamans. Ou de le redevenir.
Ok, on ne sait jamais si une jeune femme veut ou non des enfants, et on peut très bien recruter une maman de trois enfants de 15 ans et finalement, elle fait le p'tit dernier tardif, et on s'est fait avoir.
Bref, quand je disais ça à mes amies/copines, je me faisais déjà incendier, comme quoi j'étais du côté des hommes, des machistes, etc.
N'empêche que quand j'ai recruté une chef de projet pour monter un service, et que j'ai appris peu après qu'elle était enceinte (c'était donc déjà le cas lors du recrutement...), ça m'a bien foutue dans la m.... parce que trouver une remplaçante qui ne nous ruine pas, mais qui soit capable comme ça de prendre un gros projet en plein envol, ben... comment dire.....
Enfin bref. Tout ça n'a fait que renforcer ma méfiance.
Bon, bien sûr, il y a des postes et des situations où ça pose beaucoup moins de problèmes.
Mais en l'occurrence, dans une structure de la taille de la nôtre où un service est rarement composé de plus d'une personne, un congé maternité n'est jamais simple à gérer. Surtout quand les futures mamans concernées prennent tous les congés pathologiques qu'elles peuvent grapiller avant et après le congé "normal".
Et comme ça arrive bien trop souvent, ben au lieu de devoir remplacer quelqu'un 4 mois, on s'interroge toujours s'il ne faut pas prévoir 6 mois, plus le temps de transmission des infos avant et après, donc 7 mois ou plus.
Ca fait beaucoup.

Je ne reprocherai jamais à une maman de vouloir rester avec son enfant. Ca, non, jamais. Ce que je reproche à toutes ces femmes, c'est de ne rien dire à l'avance, d'être en forme, mais de prendre des congés sur le dos de la Sécu. De tout le monde en clair.
Des congés payés par tous les autres cotisants.
Moi j'ai voulu rester avec mon fiston. J'ai pris des congés. Et si je n'en avais pas eus, j'aurai pris un congé parental.
Et j'avais donc prévenu bien avant d'accoucher de la durée de mon absence.
Alors que forcément, celles qui comptent sur la sécrutité sociale pour prolonger leur séjour auprès de leur bébé, elles ne peuvent pas prévenir d'avance, ça serait dévoiler leurs intentions...

Tout le monde se retrouve bien embêté.

Bon, je m'arrête, vous aurez compris mon propos.

Là où je voulais en venir, c'est qu'en plus d'être compliquées à gérer en cas de maternité, je vais maintenant penser que l'efficacité au boulot n'est pas forcément géniale à la reprise.
Bon, je sais que mon fiston est un spécimen en matière de sommeil, mais n'empêche que mes quelques rares heures de sommeil quotidiennes ne me suffisent plus.
je ne peux plus me concentrer, je ne suis plus capable de faire des choses compliquées.
Ca reviendra, j'en suis sûre, n'empêche que ces temps-ci, je me sens bien trop payée pour ce que je suis effectivement capable de faire.
Je ne culpabilise pas trop, parce que comme je suis exploitée le reste du temps, ça rééquilibre un peu les choses, mais bon.
Je suis un zombie....



samedi 12 septembre 2009

Les jours se suivent, et ne se ressemblent tellement pas !

Je ne sais pas si c'est les médocs, ou alors s'il était tellement crevé de ses nuits précédentes, ou juste un petit cadeau, comme ça, au passage, mais en tout cas, mon fils m'a fait sa toute meilleure nuit depuis sa venue parmi nous.
Et dire que ça tombait bien, c'est un bien faible mot !

Alors ce matin, j'ai certes mal à la tête, reste de la migraine d'hier, mais je me sens reposée, je suis pleine d'enthousiasme et d'optimisme (non, surtout ne pas penser que j'ai rendez-vous chez le dentiste dans 3h !) et mon fils s'amuse comme un beau diable !

Héhé, c'est pas génial tout ça ?

***EDIT***
Oh la mauvaise mère ! J'ai oublié de dire le mieux : mon bébé n'a plus de fièvre, il se porte à merveille, à peine s'il a un peu le nez qui coule !
Comme tu le disais, France : ça n'aura pas été bien long !

vendredi 11 septembre 2009

Fichue grippe...

Moui, parce que depuis hier, mon tinamour a de la fièvre, le nez pris et il toussotte.
Comme il n'avait plus que 38°C ce matin, il pouvait aller à la crèche, puisque la règle d'éviction, c'est à partir de 38,5.

Sauf que là, avec cette psychose de la grippe A, ben un enfant qui présente l'un des symptômes de la grippe A (toux, éternuements, fièvre, et je ne sais plus quoi), ben les parents doivent le récupérer, consulter, et ne peuvent le ramener que munis d'un certificat de non contagion..........
Et fallait que ça nous tombe dessus. Pour tester le système.
Heureusement que j'ai pu m'éclipser gentiment pour aller le chercher... Je l'ai ensuite gardé avec moi au bureau pendant 2h (il a un transat là-bas, et quelques jouets...), et puis hop, chez le doc.
Verdict : rhinopharyngite et otite à l'oreille gauche.
La grippe ? "oh ben grippe ou pas, ce sont les mêmes symptômes, et ça se soigne pareil, alors ça ne change rien."
Et mon certificat de non contagion ? "ah.... Ben je ne peux pas vous le faire maintenant, mais s'il va mieux d'ici lundi matin et qu'à la crèche, ils veulent quand même un certificat, appelez moi, je vous le préparerai".
Bon, à la base, je le comprends, et c'est plutôt sympa de me le faire lundi sans me refaire attendre en salle d'attente.
Mais du coup, lundi, je fais quoi ? Je tente quand même la crèche à 8h ? Quitte à garder ensuite tinamour avec moi au bureau jusqu'à ce que je puisse récupérer un certificat en début d'après-midi ?
Ou je reste à la maison tranquillement en attendant de pouvoir récupérer le précieux sésame ?

J'opterais volontiers pour la deuxième solution. Mais bon, dans la mesure où je sais que j'en fais déjà fichtrement moins au boulot qu'avant, ça m'embête quand même un peu.
M'enfin bon, c'est une matinée hein, faudrait pas non plus en faire une histoire.
D'autant que ce n'est que la première fois....

Mais comme dit, tout ça, ça ne serait rien si à tout ça ne s'était pas ajoutée une vilaine migraine. Juste en sortant de chez le médecin. En arrivant sur le parking de la pharmacie.
J'ai vu la fameuse tâche sur mes yeux, mais il me fallait les médocs de tinamour, alors j'ai bravé ma perte de vision, en espérant ne rien défoncer avec mon chariot.
Sauf qu'une fois sortie de la pharmacie, rien à faire, pas moyen de conduire pour nous ramener vivants jusqu'à la maison.
Et j'ai beau savoir que ça ne dure pas une éternité, je ne peux m'empêcher d'avoir un petit coup de panique....
On est donc restés sur le parking pendant un peu plus d'une heure, en attendant que je récupère suffisamment de mon champ de vision....
Et là, je suis là, à vous écrire, en essayant de faire comme si tout allait à peu près bien, parce que si je me couche, j'ai peur de m'endormir sur mon atroce mal de tête et de ne pas être assez vigilante pour mon pauvre petit lapin.

Bon, mais sinon, quand même, à part ce petit épisode fâcheux, ça peut aller dans notre chez nous.
On déborde tous d'amour et de sourires, et ça, ça reste quand même le plus important :-)

samedi 5 septembre 2009

Lol lol lol !!!

Non mais vraiment, je me marre.
Et qui me fait rire ??? M. B, mon Président.
Ben si !

Voilà ses soucis :
"Je ne comprends pas, je me suis laissé dire au Conseil Général qu'on n'a pas encore envoyé les décomptes pour 2008 ?!?".
Bon, pour info, ces décomptes, c'est simplement le récapitulatif des dépenses engagées pour les actions subventionnables, pour pouvoir justement toucher ses subventions.
Ben j'ai pas pu m'empêcher de le regarder avec un grand sourire et de lui dire "Mais puisque je n'étais pas là, et pas remplacée, évidemment que les décomptes ne sont pas sortis, personne d'autre n'a accès au logiciel de gestion financière puisqu'on n'a toujours pas embauché de comptable..."
J'aurais pu aussi lui rappeler qu'il avait annoncé dans la presse que c'est lui qui ferait mon boulot pendant mon absence, pour raisons d'économies... Mais je me suis abstenue, faut p'têt pas commencer tout de suite comme ça ;-)

Autre moment plus que drôle : "Je ne comprends pas (il ne comprends plus grand chose le pauvre....), à chaque fois que je demande quelque chose, j'ai l'impression d'être un emmerdeur !".
Hum, comment dire.... que répondre sans être blessante.............

Et vous savez quoi, jusqu'ici, pour de bon, j'en rigole, de bon coeur !

mercredi 2 septembre 2009

Finalement...


Finalement, la douleur a été plus vive dans mon coeur quand j'ai appris que le moment était venu de laisser mon bonhomme que quand je l'ai effectivement laissé.
Vraisemblablement que j'avais digéré l'info, et que j'étais de nouveau capable de faire avec l'inéluctable.
Bien sûr, y a eu un petit moment difficile vendredi, parce qu'il pleurait toutes les larmes de son corps quand je suis partie.
Mais comme j'enchaînais sur un massage et un bon moment de détente dans un spa, ça tombait moins mal que si j'avais été seule à ruminer dans mon coin !
Et lundi, dernier jour de notre tête à tête quasi permanent de 6 mois, j'en ai profité comme jamais.
Un peu comme si j'apprenais la valeur d'une minute.

Et donc finalement, depuis hier, mon bonhomme passe des journées de 10h avec ses copains. Pendant que sa maman travaille.
Jusqu'ici, quand j'y pense, je trouve que c'est surtout l'attente du bonheur intense quand je pars le retrouver qui me marque plus que la tristesse de ne plus être près de lui.
Que du positif donc dans l'histoire.

Bon, c'est pas terrible de se dire que la semaine, je ne le vois qu'à peine finalement, mais on va se rattrapper. Et puis au lieu de le déposer en voiture, je vais me garer au bureau, et je le prends en écharpe, pour l'amener à pied, ce qui me permet de grapiller 5-10mn de câlins. Idem le soir.
Un bonheur de respirer l'odeur de ses cheveux, de sentir ses petites mains m'aggriper...
Mmmmmmmmh, que je l'aime ce petit bonhomme !!!