jeudi 24 décembre 2009

Attention, avalanche d'amour !!!

Mais non, il n'y a donc jamais trop d'amour !!!

Juste ce petit message pour vous souhaiter à tous un joli, joyeux et merveilleux Noël dans la sérénité, le calme et l'amour.

C'est plus fort que moi, plus Noël approche, et plus j'ai envie d'aimer...

Alors voilà, je déverse ici un peu de mon trop plein d'amour. Faites-en bon usage !

Moi, je vais préparer nos petites affaires pour nos excursions chez les grands parents de mon tinamour.
Pas besoin de cadeau, j'ai mon bébé et son Papa pour fêter Noël. Je vais m'évanouir de bonheur, c'est sûr et certain !

Joyeux Noël à vous tous !!!

mardi 8 décembre 2009

J'ai pas envie !

Je suis à mon bureau, j'ai commencé 12 000 trucs plus qu'en retard pour essayer de me motiver, mais rien à faire, pas envie, je n'avance pas.
Et ça m'énerve !
Disons qu'à peine commencé un truc, je me dis que l'autre est plus urgent, sauf qu'à force de perdre mon temps à papillonner entre les urgences, ben j'en ai juste ras le bol.
Et puis hier, on parlait avec Président de la "fête" de Noël (qui s'avère être une torture annuelle pour mes collègues...) et il me demandait où ça aurait lieu.
Comme je lui avais répondu que je n'en avais pas la moindre idée, que je n'avais pas pris le temps d'y penser, il m'a demandé ce que je faisais !!!
J'ai donc répondu que le matin, je me tournais les pouces d'avant en arrière, et l'après-midi, dans l'autre sens, pour varier les plaisirs.
Je ne sais pas s'il a compris l'ampleur de mon agacement, toujours est-il qu'il a laissé tomber le sujet...
Mais bref, avoir perdu l'envie à ce point, moi qui étais une montagne d'enthousiasme.......

J'ai entendu parler d'un livre de Véronique Vasseur sur son vécu d'une élection de l'intérieur.
Si j'ai bien compris, elle y fait part de son désarroi, de son dégoût de tout ce qu'elle a vécu à cette occasion.
Il faut absolument que j'achète ce livre.

Il y a quelques années, quand les gens me disaient "oh, les politiques, tous des pourris !", je montais sur mes grands chevaux, et me lançait dans la démonstration que non, ce n'est pas le cas.
J'avoue que j'ai du mal maintenant à ne pas verser dans les mêmes amalgames.
Disons que je pensais alors qu'on avait tendance à ne s'attacher qu'aux cas des pourris, bien plus visibles bien que minoritaires.
Je pense maintenant que les vrais loyaux sont une infime minorité.
Le pouvoir n'épargne donc personne, même à un tout petit niveau communal.

Je suis déçue.
Je suis entrée en service public comme on entrerait dans les ordres.
Une vraie vocation. Pure, profonde. Un besoin.

Au fur et à mesure, je me disais bien qu'il y avait beaucoup de gris foncé dans ce monde-là.
Mais je pensais vraiment pouvoir abonder dans un sens meilleur.
Je commence à me dire que non.
Je ne pensais pas m'user à ce point.
Je ne pensais pas renoncer un jour.
Là, je sens bien que je renonce.
J'ai fait tellement, donné tellement de mon temps, de ma santé.
Et puis ça semble anodin comme ça, mais depuis 10 ans que je travaille, je dois supporter sans arrêt les quolibets sur les fonctionnaires qui n'en foutent pas une.
Je ne réponds rien, ça ne sert à rien, et ceux qui me connaissent savent le temps que j'ai donné à ce boulot malgré le salaire qui va avec.
Mais au final, c'est quand même pénible ce rabachage permanent.

Enfin bref, tout ça fait que oui, je suis là, devant mon bureau trop plein de trop plein de choses, et je n'ai envie que d'une chose, rentrer chez moi, tricoter un bonnet pour mon bébé d'amour, ranger les cartons pas défaits depuis plus de deux ans, et profiter un peu.

Véro faisait ce matin sa commande au Père Noël.
A moi de faire la mienne.
Je voudrais ne plus travailler, le temps qu'il me faudra pour savoir où je veux aller, comment, et à quel rythme.
Je voudrais ne plus travailler, mais que mon Tinamour aille quand même à la crèche quelques jours par semaine, pour que je puisse vraiment avoir du temps pour moi, pour la maison et pour toutes ces petites choses que je voudrais faire pour mon bébé d'amour.
Je voudrais ne plus travailler, mais n'avoir pour autant aucun souci d'argent.

Je sais que j'ai énormément de chance, et je ne voudrais pas paraître ingrate.
C'est juste que ce que je fais 10h par jour 5 jours par semaine ne me convient plus du tout.
Mais je ne suis pas à plaindre, j'en conviens.

M'enfin le Père Noël, on lui demande ce qu'on veut, non ?

jeudi 3 décembre 2009

Comme un dernier cadeau terrestre...

Ce matin, comme si le soleil voulait envoyer un message à mon C. parti trop tôt, le paysage n'a jamais été aussi beau.
Il a neigé sur la Forêt Noire, la brume sur la vallée était rose, le ciel d'un rose plus soutenu, entre les deux, les montages aux cîmes fraîchement enneigées et le soleil qui disait un dernier bonjour.

Mon paysage a revêtu ses habits les plus flamboyants pour lui faire honneur.

C'est tellement dur...
Je me suis arrêtée sur un parking face à la vallée, j'ai regardé ces merveilles, et j'ai souhaité si fort qu'il existe un après pour que C. puisse continuer de s'émerveiller devant les beautés de sa nature.

Je n'avais jusque là jamais été confrontée au départ d'un ami.
J'ai perdu mes grands-pères, les amis de mes grands-parents, ou alors des membres de la famille de leur génération.
Mon amie a perdu sa maman, bien trop jeune.
Mais je n'avais jamais eu à dire au revoir à un ami.

Je n'ai jamais voulu si fort croire en un bel ailleurs.

Au revoir mon cher ami.

mercredi 2 décembre 2009

Ca fait drôle !

Ce matin, j'emmène mon fabuleux Tinamour à la crèche (bien sûr que si, je suis objective !), et dans les escaliers, je croise une autre Maman, qui regarde mon loulou et lui fait un grand sourire en disant "Hé, mais c'est Tinamour qui se cache sous ce gros bonnet !" !
Euh, bonjour madame !

Je ne l'avais jamais vue moi cette dame, et voilà qu'elle reconnaît mon p'tit gars même tout caché sous son bonnet et sa capuche !

Et c'est là que je percute qu'en déposant mon fils à 8h et en le récupérant à 18h, il rencontre des mamans et des enfants que moi je n'ai jamais vus puisqu'ils viennent plus tard et repartent plus tôt.
Je voyais bien qu'il y avait quelques petits noms sur le mur qui ne me disaient rien.
Mais je n'avais pas percuté jusque là.

C'est bête, mais ça m'a fait drôle de me dire que je ne sais même pas avec qui il passe ses journées !
Enfin si, je connais bien ceux qui arrivent et repartent au même moment que moi puisqu'on se croise deux fois par jour, à force, on finit par papoter !
Mais les autres...?

Rien de bien grave, mais disons que ma litanie du matin pour lui dire quels copains il va voir aujourd'hui, ben elle n'est pas tout à fait complète pour le coup !

Heureusement qu'il reste à la maison le jeudi, sinon, je me dirais que c'est le pauvre petit qui reste le plus longtemps à la garderie...

lundi 30 novembre 2009

Bon voyage...

Il est parti.
Mon comptable, mon collègue, MON AMI.
Son âme s'est libérée hier matin.
Ca n'a pas de sens.
Je savais que ça allait arriver, mais on a beau savoir, rien ne prépare à la mort d'un ami.
Bien sûr, il est libéré de ce corps qui l'a lâché.
Mais c'est allé tellement vite...
En septembre, il venait encore s'installer dans mon bureau pour me parler de tennis, de sa chère nature, des animaux qu'il avait pu voir le week-end, des courses qu'il avait courues, de sa fille qu'il avait déménagé une énième fois, de son fils dont les études en médecine ne coûtent pas rien, et qui est arrivé 3ème à un cross alors qu'il aurait dû être premier.
Ou alors il venait pester contre les factures qu'il avait dû payer alors qu'il estime que ce n'était pas nécessaire.
Il avait horreur de plein de choses mon C.
Il n'aimait pas le monde. Alors les dépenses de Noël, ce n'était pas son truc.
Les touristes ne viendraient pas nous embêter si on ne mettait pas de lumières, de maisonnettes de Noël qu'il me disait.
Combien de fois on s'est écharpés ? Mais combien de fois on est tombés d'accord...

Et en septembre, je ne saurais même pas dire quand je l'ai vu pour la dernière fois.
Les derniers mandatements qu'il a faits datent du 12 septembre.
Je pense que je ne l'ai plus vu ensuite.
On ne savait pas bien, juste que sa femme l'avait trouvé bizarre et emmené à l'hôpital.
Et maintenant il est mort, d'un cancer généralisé.
Non pas que la bête l'ait emporté particulièrement vite. Mais simplement qu'il menait une vie tellement saine que son corps a résisté bien longtemps avant de montrer les premiers signes extérieurs de ce qui était déjà bien ancré en lui.
Alors quand ça s'est vu, c'était trop tard.
Bien trop tard.

Depuis que je sais qu'il est malade, je ne vois plus la beauté du matin de la même façon.
C'est tellement beau, et il passait tellement de temps dans la forêt, dans les vignes, dans la montagne.
Lui qui ne vivait que pour cette beauté naturelle, qu'a t'il pensé pendant ces deux mois où il était bloqué à l'hôpital puis à la maison ?
Lui qui courait sans arrêt, comment a t'il vécu de se retrouver en fauteuil roulant en moins de temps qu'il ne le faut pour le dire ?
Alors le matin, quand je suis époustouflée par la beauté de mes montagnes et de la vallée, j'ai le coeur qui se serre.
Bien sûr, c'est aussi un puissant message pour nous dire de profiter...
Mais je ne peux m'empêcher de penser à ce qu'il a pensé, ces derniers temps.
Je souhaite plus que jamais que l'âme de ceux qui nous quittent puisse nous voir encore par la suite, parce que je veux tellement qu'il sache comme je l'aimais, et comme ça me manquera tout ce temps passé à débattre avec lui.

Le pire de l'histoire, c'est que depuis son départ précipité, je ne l'ai plus vu, ni entendu.
J'ai essayé de l'appeler des dizaines de fois, mais je tombais directement sur son répondeur.
J'ai laissé des messages bien sûr, mais je ne sais pas si son épouse les lui a transmis.
Je ne lui en veux pas, je ne sais pas comment je pourrais gérer une telle épreuve.
Mais elle a fait le black-out total autour de C.
Les derniers temps, il y avait même une pancarte sur la porte disant "pas de coups de fil ni de visite".
Pourtant ceux qui y ont été avant, inopinément, ont tous été d'accord pour dire que leur visite lui avait un immense plaisir.
Et qu'il se demandait pourquoi si peu de monde prenait de ses nouvelles.
J'ai trop mal au coeur d'imaginer qu'il ait pu partir en se disant que nous n'avons pas tenté de lui parler.
J'ai trop mal au coeur de me dire qu'il ait pu croire que je n'ai plus pensé à lui depuis qu'il est parti.

L'atroce ironie du sort, c'est que j'ai dans mon sac les deux feuillets d'une lettre que je voulais lui déposer aujourd'hui, pour lui raconter notre petite vie, pour le faire un peu rire, et lui dire à quel point nous pensions à lui.
Et c'est en arrivant ce matin avec ma lettre dans mon sac que j'ai appris qu'il était parti.

Je voudrais tellement lui avoir donné ces quelques mots quelques jours plus tôt...
J'espère tellement que sa femme lui a donné nos messages vocaux, et notre carte.....

C., je pense tellement fort à toi, j'espère que tu as trouvé de nouvelles montagnes où courir, de nouvelles forêts pleines d'animaux à compter, de cerfs à écouter brâmer...
Je ne peux imaginer ta peine d'avoir dû quitter si tôt ta famille.
Je ne peux imaginer la peine de ta famille.

Plein de courage à vous tous.
De tout mon coeur.

lundi 23 novembre 2009

Cherche stage de gestion de la gentillesse


J'ai déjà parlé de ma difficulté à contenir mes émotions positives.
La première vraie fois, en tout cas, celle dont je me souviens bien, c'est quand, adolescente, mon flirt des vacances précédentes m'a téléphoné (alors que je ne lui avais jamais parlé autrement qu'en vacances) à la maison pour me dire qu'il serait de nouveau là aux prochaines vacances.
D'excitation, j'avais eu une crise de migraine carabinée.

Là, ce qui me pose problème, c'est la gentillesse.
Et c'est souvent que je n'arrive pas à retenir mes larmes.
Je me souviens d'un jour, au milieu d'une réunion houleuse où, moi, petit bout de femme des services administratifs à la voix fluette, je tentais d'expliquer à mes vieux élus masculins, que leur décision était catastrophique et intenable.
Ca faisait plus d'un mois que ça couvait, et je ne savais plus quoi faire pour éviter de courir droit au désastre.
Mon Président, fidèle à lui-même, m'a fait comprendre que mon avis n'était pas le bienvenu, que je n'étais qu'une "administrative" et que je devais laisser les élus décider comme bon leur semblait.
Là-dessus, un des élus me fait passer un petit mot où il avait juste écrit "Caro, tenez-bon".
Mes yeux se sont embués en moisn de temps qu'il ne faut pour le dire.
Et j'en ai pleuré à chaudes larmes une fois la réunion terminée (et la mauvaise décision actée...)

Aujourd'hui, c'est une élue aussi, qui entre dans mon bureau, et me tend un sac, dans lequel il y a un calendrier de l'avent, fait main, avec plein de petites choses dedans.
Et elle me précise que c'est sa tante qui a fabriqué ça à sa demande pour mon petit garçon.
J'avais déjà pleuré quand elle m'avait apporté un petit sac avec des chaussons et un bonnet en laine alors que tinamour était encore dans mon ventre, me revoilà à verser quelques larmes pour fêter ce joli calendrier apporté avec tellement, mais tellement de gentillesse...

Il a de la chance mon bébé... Je vais le garder ce calendrier, et chaque année, en remplissant les petites pochettes pour l'amour de mon coeur, je soupirerai d'émotion en pensant à la gentillesse en général, et à celle de cette merveilleuse Mamie Noël en particulier...

Quand il faut, il faut !

Voui voui, merci France, tu as mille fois raison, alors c'est décidé, je vais commencer par prendre une demi journée cette semaine, une demi-journée de congé, pour être à la maison, sans mon bébé qui sera en train de s'éclater à la crèche et sans mon homme qui lui sera au boulot.

Une demi-journée pour profiter de moi et du temps qui passe.

Si en plus j'arrive à m'endormir, ne serait-ce que pour un demi-heure, alors ça sera le paradis. Mais rien que d'être tranquillement à la maison, ça sera déjà reposant, physiquement et moralement.
Et tant pis pour le bordel au bureau qui ne fera qu'amplifier, de ce côté là, j'ai bien pris mes distances !

Et si ça ne suffit pas, je recommencerai, jusqu'à ce que je récupère mes neurones.
Rien que d'y penser, j'ai déjà un sourire dans le coeur ! Enfin, un deuxième sourire. Parce qu'il y en a un qui ne m'a plus quittée depuis que j'ai su que mon ventre hébergeait un crapaud.

Tant d'amour, c'est presque inhumain !


dimanche 22 novembre 2009

Foot, larmes et autres bagatelles...

Je suis allée promener mes larmes (et mon fils !) tout à l'heure, et je suis tombée sur le terrain de foot du village, sur lequel l'équipe du village jouait contre une équipe d'un village des environs (je suppose)...

J'étais abasourdie par ce que je voyais et entendais !

C'est quand même un jeu à la base, et c'était bien entendu des équipes d'amateur, censées faire ça pour le plaisir...

Et bien je n'ai jamais entendu autant de gros mots hurlés en aussi peu de temps, et de gens s'engueuler pour rien, pour ce qui devrait normalement être le plaisir du dimanche après-midi.

M'enfin si ça leur plaît....

J'ai donc été trimballer mon fils (et mes joues séchées) un peu plus loin.


Pourquoi je suis partie en larmes ?

Je crois que je suis au delà de la fatigue, là où on n'arrive plus à se raisonner.

Là où on se rend compte qu'on a beaucoup de chance qu'il n'y ait pas eu d'accidents domestiques, parce qu'on remarque souvent a posteriori qu'on n'a pas été très prudente...

Là où on commence à comprendre comment des mamans seules, abandonnées et désemparées peuvent en arriver à donner des somnifères à leur bébé...

Mon tinamour ne dort pas. Pas la nuit, pas le jour.

Une dent a percé. Ca, c'est fait.
Les autres arrivent. Alors il n'a jamais beaucoup dormi, et bien là, c'est juste l'enfer.
Disons que cumuler ça et le boulot, ça devient trop dur...

Alors cet après-midi, quand j'ai enfin réussi à l'endormir, et qu'il s'est réveillé 4 mn après, c'était trop...

Enfin bref, ce soir est une autre nuit... on n'est jamais à l'abri d'une bonne surprise !
Je voudrais tellement qu'il n'ait plus mal...

Bonne nuit à tous !

lundi 16 novembre 2009

Petit anniversaire

Non, non, mon fils n'a pas un an, même pas 9 mois.
C'est juste qu'aujourd'hui, il a passé exactement le même temps dehors qu'il a passé dedans.
C'est bête, mais ça me rend toute chose.
Jusqu'ici, la majeure partie de sa vie s'était passée dans mon ventre.
Un peu comme si aujourd'hui était une première émancipation...

Je suis si fière de lui, et je l'aime tellement !!!

mardi 10 novembre 2009

Je suis contaminée

J'ai ouvert une page sur internet, il y avait une pub pour un antivirus, et j'ai aussitôt pensé à la grippe !!!
*bonhomme qui a les yeux qui tournent dans tous les sens*

C'est officiel, mon cerveau est contaminé....

jeudi 5 novembre 2009

C'est pour ça que je l'aime

Hier matin

6.10 : je me lève, je me douche, je m'habille.
6.30 : je me glisse dans le lit, et je demande gentiment à mon homme qui dort encore plus qu'à moitié s'il compte se doucher, et comme il me dit oui, alors je lui dis qu'il est l'heure de se lever.
Je prépare les affaires de tinamour, je vide le sèche-linge.
6.40 : je redis gentiment à mon homme qu'il est l'heure de se lever.
Je range vite fait pour que tout soit prêt pour la femme de ménage (ah, quel bonheur de l'avoir dans notre vie....!).
6.45 : mon homme se lève péniblement, et commence enfin tranquillement à se préparer.
7.00 : après avoir mis une lessive et rangé le linge repassé, je suis dans la cuisine et je prépare notre petit déjeuner + celui de tinamour.
7.07 : Monsieur arrive enfin dans la cuisine.

Moi : tu te souviens de l'heure à laquelle j'avais dit qu'il fallait qu'on soit dans la cuisine pour le petit déj' pour ne pas être à la bourre ?
Lui : oui, 6h45.
Moi : Et il est ?
Lui : ouais, je sais, j'ai merdé.

On va va chercher tinamour qui s'est réveillé, on déjeune vite fait, je range la cuisine, on monte, je change tinamour, je lui mets de la crème sur les fesses qu'il a très rouges, et sur le visage puisqu'il a un début d'eczéma.
7.45 : homme est assis sur le canapé et je lui mets tinamour dans les bras pour qu'il lui donne le biberon du matin.
Moi : oh punaise la galère, il est 7.45, je devrais déjà être partie !!!!
Lui : ben oui, on est à la bourre, et toi, tu lui mets de la crème, tu papotes et blablabla !

Bon, c'est pas pour ça que je l'aime, parce qu'à ce moment-là, j'ai plutôt dû me retenir pour ne pas lui arracher mon fils des bras, lui dire de déguerpir et de ne jamais remettre les pieds dans cette maison....
Moi : pardon, mais la crème à mon petit bonhomme, c'est indispensable.
Et le blabla, ça ne m'empêche pas de le changer, et je ne vais pas zapper tou ces petits moments avec lui parce qu'on est à la bourre parce que toi tu ne t'es pas levé quand il faut !

Sur ce, j'ai été me brosser les dents, et j'ai préparé une autre lessive. Je pense que j'avais des éclairs qui me sortaient de la tête tellement j'étais enragée.
Je me disais que c'était la denrière fois que je le réveillais, que dorénavant, je ne m'occupais plus de lui le matin, qu'il n'avait qu'à se démerder, que je prendrai mon petit-déjeuner toute seule, tant pis pour le petit moment sympa du matin.
Et que si c'était comme ça, ben on se croiserait à peine le soir, et puis voilà, on deviendrait comme tous ces couples qu'on critique tellement quand on les voit vivre...

Et je suis remontée dans le salon, toujours fulminante, et là, il me regarde tout penaud et me dit tout embêté : "pardon, je suis vraiment désolé" d'une petite voix timide.

Et là, ben je fais une croix sur tout ce que j'étais en train de ruminer, et je fonds.

Parce que moi, quand je me fâche, je suis tellement fâchée que je suis capable de soutenir mordicus une ânerie juste pour ne pas reconnaître que j'ai tort.
Et lui, spontanément, tout de suite, il me demande pardon.
Ni une ni deux.
Il ne cherche pas à se trouver des raisons, il ne cherche pas à dire que j'y suis aussi pour quelque chose.
Il me dit qu'il a de la chance que je m'occupe de tout, et que c'est à lui de se bouger un peu pour que non seulement je n'aie pas à rattrapper le retard qu'il me fait prendre mais aussi pour que je ne fasse pas toujours tout toute seule.
Je sais que ce sont des mots.
Mais c'est déjà tellement de les dire et de me mettre du baume au coeur.
Alors je lui ai fait un bisou et je lui ai dit merci.

Et j'ai fait tout le trajet vers le boulot avec un coeur débordant d'amour.
Il n'en fout pas une, on est d'accord.
Mais il est d'une gentillesse à démonter mes plus farouches résistances.
Si seulement je pouvais le garder pour toujours...

mardi 3 novembre 2009

Le monde à l'envers

Ca serait bien trop long à expliquer, parce que le comment du pourquoi est un peu compliqué, mais quoiqu'il en soit, ce matin, une de mes secrétaires était en train de m'expliquer vertement qu'il fallait que je fasse un truc d'urgence (en plus des autres trucs urgents et graves qui nous tombent dessus depuis 3 jours...) !
Et quand j'ai eu le malheur de lui répondre que je le ferai une fois que j'aurai terminé les autres trucs encore plus urgents (genre, il faut que les éléments pour la paye de tout le personnel partent ce soir dernier délai, sinon, pas de paye en novembre pour qui que ce soit...), ben elle n'était pas contente !
J'étais tellement abasourdie que c'est à peine si je lui ai répondu !

Je me demande vraiment si je ne vais pas "oublier" -provisoirement bien entendu - la prime de fin d'année de quelqu'un, juste pour voir si ça lui redonne le sens des priorités dans les urgences à traiter...!
Non mais alors ça alors !

lundi 2 novembre 2009

Youpi !!!!

17h36, toujours pas d'appel de la crèche !!!
Je m'étais tellement préparée à être de nouveau appelée, du coup, la surprise est plus que bonne !

Maintenant, je suis drôlement curieuse de savoir : tinamour a-t-il réussi à rester à moins de 38.5 toute la journée ? Ou est-ce mon petit discours à la directrice qui aurait un peu porté ses fruits ?

Ah, il faut quand même que j'ajoute qu'entretemps, j'ai appris que mon cher homme a discuté avec la maman d'un de ses patients, qui n'est autre que la pédiatre de la fameuse crèche.
Et qui lui a confirmé qu'elle n'a JAMAIS demandé l'instauration de règles aussi strictes, bien au contraire, elle essaye de faire retomber la pression.
En vain visiblement !

Bon, mais qu'importe tout ça, je vais chercher mon amour le coeur léger ce soir, pas de file d'attente chez le doc pour nous aujourd'hui, yey !!!

Moi aussi


Mouais, moi aussi va falloir que j'y aille de mon petit couplet sur la grippe A/H1N1.

Jusqu'ici, la règle à la crèche, en cas de maladie des bébés, c'était que si la température montait au delà de 38.5, on leur donnait un antipyrétique, on prévenait les parents qu'il faudrait consulter le médecin, et voilà.
Le lendemain, bébé pouvait donc retourner à la crèche si le médecin estimait que ça ne présentait pas de danger pour les autres bébés, et son traitement lui était administré le temps qu'il fallait pour que bébé guérisse.

Sauf que voilà, la vilaine grippe qui fait peur à tout le monde fait réfléchir les gens à l'envers.
Et au final, c'est bien ça qui va tous nous rendre malades. Et peut-être pas de la grippe A...

Parce que maintenant, dès que bébé a 38.5, il faut aller le chercher, ils ne le gardent pas.
Et il ne peut retourner à la crèche qu'avec un certificat de non contagion. Sauf que même un rhume, c'est contagieux.
Bon, alors après avoir bien râlé, c'est maintenant un certificat comme quoi ce n'est pas la grippe A qu'il faut apporter.
Bien, parfait.
N'empêche que dans cette crèche, il fait bien 24-25 degrés en permanence, alors de toutes façons, en fin d'après-midi, au milieu des jeux, de l'excitation et de cette chaleur, TOUS LES BEBES ont de la fièvre.
Rien de grave, rien que du normal.
Sauf que maintenant, les parents sont appelés.
Et ça a été mon cas jeudi ET vendredi.
Sauf que jeudi, j'avais été chez le médecin, qui m'avait dit que c'était un rhume, m'a fait mon certificat pour la crèche, prescrit un peu de sirop pour la toux et voilà.
Mais évidemment, avec un rhume, il a de nouveau eu de la température vendredi.
Et alors elles m'ont rappelée, pour que je récupère mon fils.
Ca commençait déjà à me chauffer les oreilles.
Quand en plus elles m'ont dit qu'il fallait donc de nouveau un certificat du médecin, j'ai eu besoin de toute ma maîtrise pour ne pas les étriper.
D'autant que c'était le denrier bébé présent, tous les autres avaient déjà été renvoyés dans leurs pénates...
Je suis donc retournée chez le médecin, j'ai attendu 1h15 dans une salle d'attente remplie de gens VRAIMENT malades, notamment un gamin avec sa varicelle (....), avec mon bébé qui était intenable car épuisé puisqu'il était l'heure du bain, du repas et du dodo...
Tout ça, juste pour avoir à nouveau un certificat pour qu'il puisse retourner à la crèche.

Ca m'a énervée tout le week-end (surtout la nuit...), parce que je ne peux pas prendre de congé juste là, c'est trop la bourre. S'il était malade, je ne dis pas, je ne réfléchirais même pas. Mais il a juste un petit rhume !!!
Et là, je me dis que tous les après-midis, à ce rythme, je vais devoir le récupérer et filer chez le doc avec lui.
Et là, il va choper de vraies grosses bonnes maladies, et les refiler à tout le monde.
Et alors la crèche s'arrêtera de tourner, mon boulot aussi, et tout sera au ralenti, non pas à cause de la grippe, mais à cause de la fichue façon de gérer ça !!!

Alors ce matin, j'en ai parlé avec les nounous, puis avec l'infirmière et enfin avec la directrice.
Et tout le monde ouvre le parapluie. Bien grand. Tout le monde se cache derrière des autorités supérieures qui leur imposent des règles.
Tout le monde dit "oui oui, je comprends", mais personne ne change rien d'un iota.
Sauf que ces autorités supérieures dont on me parle, je suis en relation avec elles pour le boulot, et je SAIS que ce n'est pas vrai ce qu'on me dit !!!

Elles veulent quoi au juste ? Se faire des vacances sur leur lieu de travail ???
Alors la directrice m'a conseillé de rester à la maison quelques jours avec mon fils, le temps que son rhume soit passé.
Moui, ai-je répondu, mais comme il est à la crèche, il aura le rhume sûrement à peu près tout l'hiver.
Elle me répond, oui, c'est probable en effet.
Et alors quoi, je reste tout l'hiver à la maison ?

Non mais franchement...

lundi 26 octobre 2009

Une semaine (bis)

C'est le temps qu'il aura fallu à mes montagnes pour passer de leur habit d'été à leurs couleurs d'automne.

Incroyable comme ça a été vite.

Incroyable comme c'est beau. On ne s'y fait pas !!!



Premier jour aussi où je ramènerai mon tinamour de la crèche dans le noir, du fait du changement d'heure.

Ca, ça me plaît déjà beaucoup moins...

Urgences.............

Re-moi...
Suite à mon billet de tout à l'heure, et malgré toute ma bonne volonté, la douleur est devenue intolérable, alors je suis allée aux urgences.
Parce que c'est comme ça que ça s'appelle, même dans l'hôpital de ma petite ville...
Dans ce même hôpital, la maternité a fermé quelques mois avant que je n'accouche, n'étant plus aux normes et n'ayant pas de financement pour les travaux nécessaires.
Ben ils feraient bien de fermer les urgences aussi, parce que c'est gaspiller des sous à payer des gens qui ne servent à rien.
Ok, je suis frustrée, et c'est pour ça que je dis ça.
Mais il y a franchement de quoi...

J'arrive aux "Urgences".
La porte est fermée, je sonne, on me demande ce que j'ai, et on me répond qu'on vient m'ouvrir.
Après une dizaine de minutes d'attente (dehors bien sûr), la porte s'ouvre enfin sur deux infirmières qui m'escortent dans les couloirs pendant que je leur explique ce que j'ai.
Elles m'annoncent d'emblée qu'elles n'ont pas d'ORL, mais que le docteur va regarder si j'ai une otite, pour voir s'il faut me donner un antibio.
Mais je n'ai pas d'otite puisque je viens de leur expliquer que je me suis fait mal en me mouchant !!!!
Bon, bref, elles m'installent (je m'assois quoi...), me posent les questions traditionnelles (date de naissance, coordonnées, antécédents, etc), notent tout à la main sur un bout de papier (...) et une fois que c'est fait, elles repartent en disant "on va avertir un docteur".
Quoi ? Ca fait déjà 15 mn que je suis là à remplir des papiers, et elles n'ont pas encore prévenu de médecin ????
Nouvelle attente donc. Je sers ma tête dans les mains, j'ai du mal à ne pas pleurer, mais si je pleure, mon nez va couler, va falloir se moucher, ça va faire mal, alors je me raisonne...
Je n'ai pas regardé ma montre mais je dirais qu'une dizaine de minutes se sont écoulées jusqu'à ce que j'entende un pas traînant que je prenais pour celui d'une infirmière attendant le médecin, mais non, c'est un médecin.
Bonsoir, je réexplique mon histoire, il me regarde les oreilles (oh pu.... que ça fait mal !!!), se rassoit, et écrit tout un blabla sur le papier. Hohé !!!! Et moi, je peux savoir ?
Il semblerait que j'ai une lésion au tympan.
- Ok, et je fais quoi ?
- Ben on va vous donner du paracétamol, et si dans 24h, vous avez toujours mal, il faudra aller chez l'ORL.
- 24h ?????????????? Non mais vous croyez que je serais venue aux urgences à 3h du matin si j'avais une douleur supportable pendant 24 h ???????????
- Ah, vous avez si mal que ça ?
-................
- ben alors allez peut-être chez l'ORL demain matin alors.
Là dessus, je me lève, prête à partir, les yeux embués de larmes.
- attendez, voilà votre paracétamol !
- super, merci beaucoup Monsieur, et bonne fin de nuit !
- vous êtes venue seule en voiture ?
- ben oui
- alors faites bien attention, vous pourriez avoir des vertiges !
- très bien, je serai prudente, et puis je suis à 2 mn en voiture.

Voilà.
Enfin et encore, j'ai oublié le coup des abaisse-langue.
Le doc regarde dans tous les tiroirs et placards de la pièce, cherchant un abaisse langue.
Il n'en trouve pas, alors part chercher une infirmière.
De son pas vif que même ma grand-mère de 89 ans qui ne marche plus vraiment l'aurait doublé.
Et l'infirmière revient avec lui au bout d'un moment, refait tous les mêmes tiroirs et placards, avant de constater que non il n'y en a pas, et donc, elle réouvre le tout premier tiroir et en prend une boîte pleine.
Tout ce cirque pour être sûr de ne pas entamer une nouvelle boîte pour rien.......

Alors franchement, ils servent à quoi ?
Que soignent-ils ?
Je présume que si j'étais venue avec une blessure pissant le sang, ils n'auraient rien fait d'autre qu'appeler le samu pour m'amener ailleurs.
Alors pourquoi garder un tel service ouvert ?
Avec au moins trois personnes payées à attendre que quelqu'un vienne et dire ensuite à ce quelqu'un qu'ils ne peuvent rien pour lui ????

Cumul


Mouais, je sais, je viens toujours ici quand j'ai besoin de me plaindre...
Ben oui, mais là, il est 1h11, alors je ne sais pas bien vers qui d'autre me tourner pour raconter mes petits soucis, alors me voilà !
Pour commencer, depuis lundi, j'étais vraiment patraque, alors j'ai fini par aller chez le médecin mardi matin, pour m'entendre dire que j'avais la grippe.
Bon, alors elle n'est pas comme ça, ma doc, elle m'a dit A-H1N1 ou pas on s'en fiche, ça se soigne pareil, c'est comme une rhinopharyngite, je ne vais quand même pas envoyer tous mes patients faire des exams, d'autant que pour l'instant, point de grippe A dans notre coin, donc bref.
Mais ça, on s'en fiche.
Mercredi, ça n'allait vraiment pas mieux, et puis ça a été la première vraie nuit de cauchemar : pas une seule pauvre petite minute de sommeil de la nuit. Rien, nada, niet.... A en pleurer de désespoir.
Tout ça parce qu'il ne se passait pas plus de 15 ou 20 secondes sans que je ne tousse.
Alors jeudi, je suis retournée chez le doc, avec mon fils sous le bras, puisque lui aussi toussait un peu. Et puis mieux vaut prévenir que guérir...
Bref, nouveau traitement, mais malgré tout ça, j'ai encore passé deux nuits sans dormir du tout, et sans pouvoir pour autant me reposer la journée puisque je toussais tout autant la journée.
J'ai commencé à comprendre pourquoi on parlait de privation de sommeil comme moyen de torture efficace.
Et puis la nuit dernière, ça a été mieux.
Pas le nirvana bien sûr, d'autant que les nuits de mon tinamour sont catastrophiques depuis quelques jours (dents ? cauchemars ?), mais j'ai pu rester au lit au lieu de passer la nuit assise sur mon canapé, et déjà ça, c'était un bien bon début.
J'ai donc passé un chouette dimanche plein d'espoir renaissant.
Et puis avant de me coucher, je me mets mon truc dégueu dans le nez, je me mouche, et là AÏE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Mon tympan !!!!!
Ca a fait un gros chuintement dans mon oreille gauche.
Bon, ça faisait mal, mais je me suis quand même couchée, et après une heure de toux, j'ai fini par m'endormir.
Sauf que je me suis réveillée de douleur.
Horrible, atroce, je ne sais même pas comment décrire ça.
A tel point que j'ai appelé les urgences pour savoir quoi faire, et pour savoir justement si c'étai une urgence...
Non qu'ils ont dit, juste prendre un antalgique costaud et attendre demain matin pour aller chez un ORL.
Youpi tralala. Attendre.... Encore une nuit sur mon canapé.
Sérieusement, je me demande depuis quelques jours où je vais chercher la force de tenir encore debout.
Et puis pour être honnête, je suis certes bien fatiguée, mais dans la journée, je suis quand même plutôt en forme :-/
Moi je dis, une maman, ça a quand même des réserves insoupçonnées !
Bon, mais faudrait pas trop puiser dedans quand même, j'imagine....

Sur ce, je vais allumer ma télé, et constater que la nuit, c'est toujours aussi....... Vous voyez....
Vais voir ce qu'on a comme film.
Bon ben bonne nuit....

mercredi 21 octobre 2009

Une semaine


C'est le temps qu'il aura fallu pour passer de 30° à 3°...
Je parle des températures de l'après-midi bien sûr.
Premières gelées et premiers grattages de voiture cette semaine.

mercredi 14 octobre 2009

Point de vue

Ca me trotte dans la tête depuis quelques temps déjà, et le billet de ma chère Véro me décide à enfin commencer à écrire là-dessus, même si j'imagine que je vais mettre un petit bout de temps avant de réussir à décrire à peu près ce que je voudrais comme je voudrais...

C'est un sujet délicat, et je n'arrive pas à comprendre pourquoi.


En fait, ce qui m'agace prodigieusement et qui me donne envie d'écrire là-dessus, c'est que j'ai toujours l'impression qu'allaiter longtemps (je veux dire plus de deux mois...), porter son bébé, tout ça, ça a l'air d'être une agression pour ceux - celles - qui n'ont pas fait ce choix.

Je prends mon exemple.

J'allaite (encore, même si je sais que ça va se terminer très bientôt...), je porte en écharpe, mon bébé a dormi dans un lit cododo jusqu'à 4 mois, puis dans notre chambre jusqu'à 7 mois (sa chambre n'était pas prête, c'est une bonne raison...), et il porte des couches lavables.

Je ne parle jamais de tout ça à qui que ce soit.

Ce sont mes choix, j'estime qu'ils ont été les meilleurs pour mon fils dans la situation de mon fils, et celles et ceux qui ont fait des choix différents, et bien non seulement ça ne me dérange pas, mais en plus, franchement, ça ne m'intéresse pas des masses.


Mais forcément, quand on me voit porter, allaiter (tirer mon lait plus exactement...), quand on s'aperçoit que je ne jette pas la couche de mon tinamour quand je l'ai changé mais que je la transporte dans un joli petit sac, quand des amis venaient à la maison et voyaient du salon le petit lit dans notre chambre.... Et bien tout cela amenait des réflexions, et bizarrement, jamais positives.

Alors comme je fuis les discussions stériles avec des gens que je n'ai pas spécialement envie de convaincre et dont je sais que de toutes façons, ils ne seraient pas d'accord, je réponds simplement aux questions qu'on me pose, en essayant autant que faire se peu de ne pas entrer dans la polémique.

Mais c'est le plus souvent impossible.

Pourquoi ? Je n'en sais rien.

Comme si le fait d'avoir fait ces choix-là était en soi une agression envers ceux qui n'ont pas fait les mêmes.

Comme si le fait d'avoir choisi de faire comme ça voulait dire aux autres "Regarde ce que je fais pour mon enfant et que toi tu n'as pas fait".

Le summum a été une amie, quand je lui ai dit que mon fiston avait une rhinopharyngite et qui m'a balancé aussi sec "ah ben tu vois, avec ton lait, il est quand même malade comme tout le monde".
Je n'avais JAMAIS parlé d'allaitement avec elle.
Je ne savais même pas qu'elle savait que j'allaitais.
Et comme je tire mon lait, je n'ai jamais mon fils au sein, donc ça limite aussi les réflexions stupides à ce sujet.

Bref, je n'avais donc jamais dit à cette amie que j'allaitais, je n'avais jamais dit que je pensais que c'était mieux que le lait artificiel, et hop, une réflexion pour bien montrer que non, le lait maternel n'est pas l'antidote miracle à tous les problèmes de la terre.

Comme pour se déculpabiliser de ne pas avoir allaité.

Mais pourquoi donc culpabiliser alors ???


Je ne comprends pas pourquoi tout le monde s'imagine que les mamans "maternantes" sont forcément des mamans "militantes" qui estiment qu'en dehors du maternage, point d'enfants élevés correctement !

Il n'y a pas de juste milieu.
Si on n'allaite pas du tout, il faut se justifier, si on allaite plus longtemps que le strict minimum, il faut se justifier aussi.
Sauf que dans ce dernier cas, on a a se justifier plus souvent et plus longtemps.

En conclusion, oui, je suis une "mam'maternante". Mon fils n'en est pas moins le plus indépendant de tous ses camarades de la crèche. Il ne pleure pas, ne réclame pas les bras des nounous, mange sagement, fait la sieste dans son lit (ou parfois dans un transat au milieu de ses copains...).
Oui, je suis une mam'maternante, mais non, je ne considère pas que celles qui ne le sont pas sont pour autant de moins bonnes mamans que moi. Ni que je vaux mieux qu'elle.
Je suis comme ça par conviction, mais je ne tiens pas à convaincre tout le monde.

Oui, je suis une mam'maternante, mais arrêtez de considérer que je suis alors forcément faible, fusionnelle, ou tous ces autres qualificatifs qui me sont attribués à longueur de temps.

Oui, je suis une mam'maternante, et je ne juge pas les autres, alors arrêtez aussi de me juger !







***edit pour Véro***
C'est certes ton billet qui m'a enfin donné envie de me lancer, mais c'est surtout tout ce que j'entends depuis des mois qui me fait ressentir tout ce que j'ai écrit là, donc n'y vois pas une réponse à ton billet, c'était juste l'élément déclencheur ;-)

lundi 12 octobre 2009

A croire qu'on s'ennuie....!


Comme nous n'avons pas de pause café, je suppose que parfois il nous faut un petit moment d'échange malgré tout, et tous les prétextes sont bons...
Aujourd'hui, allez savoir comment et pourquoi, on en est venu à faire un sondage parmi les collègues pour savoir comment ils coupent le beurre....
Pour ceux que ça intéresse, voilà le résultat : pas de majorité dégagée...
La première moitié (la plus logique puisque j'en fais partie ;-)...) coupe le beurre sur son petit côté, en tranches plus ou moins fines selon l'usage.
L'autre moitié racle le dessus du beurre, jusqu'à ce que ça soit trop creusé, et alors ils adoptent enfin la méthode logique, celle du dessus...
Voilà.
Nous avons des débats d'un niveau...!!!

vendredi 9 octobre 2009

Mais comment le monde peut-il tourner ???


Ca, c'est la question que mon homme d'amour et moi nous posons à peu près chaque jour ces temps-ci.....

Hier, à 15h30, un conseiller d'une boîte de renom en matière de fenêtres devait passer chez nous pour nous faire un devis pour changer nos fenêtres.
A 18h, il n'était toujours pas là, et je suis donc partie faire les courses avec mon tinamour avant qu'il ne soit l'heure du bain....
Pas un seul appel en absence à mon retour, ni sur mon portable d'ailleurs.....

Le 19 septembre, j'ai commandé un lave-vaisselle, livré en 48 à 72h.
Devinez quoi....
Non, toujours pas de lave-vaisselle à la maison.
Et quand je les ai appelé hier matin, la dame m'a dit qu'elle allait le remettre en circulation. Hein, quoi ???? Mais le truc, c'est que j'ai beau pester, elle me répondait comme une machine "c'est pour ça que je vous informe que votre "objet" sera remis en circulation dès que possible".
J'ai cru devenir chèvre. Et je cherche encore un moyen de joindre quelqu'un dans cette fichue boîte... Je veux dire une vraie personne humaine, pas une qui se prend pour un disque...

Pour la deuxième fois, la crèche m'a téléphoné pour que je récupère mon fiston, c'était mercredi après-midi, il avait 38.5°.
Il faisait ostensiblement une poussée dentaire. Comme symptôme, outre la bave, les poings dans la bouche et le reste, rien que de la fièvre. Un peu.
Mais sinon, il jouait comme toujours, pas de toux, ni rien.
Mais voilà le nouveau règlement spécial Grippe A/H1N1 dit que "si votre enfant présente l'un des symptômes de la grippe....", et donc zou, retour à la maison.
Jeudi, plus la moindre trace de température. Mais la crèche ne reprend pas les enfants sans certificat médical.
Mais mon médecin n'est pas là, et justement, il s'avère que le pédiatre est à la crèche ce jour-là.
Ah, mais peu importe, il faut un certificat, sinon, pas de crèche pour tinamour...
J'ai donc été chez un autre médecin, que je ne connaissais pas, et j'ai eu beaucoup de chance qu'il n'y ait eu personne en salle d'attente, parce que sinon, c'était effectivement le meilleur moyen de faire choper tout un tas de virus à mon bébé cette histoire...

Bon, mais allez, après mon coup de fil un peu agacé de la veille, visiblement, elles ont réfléchi, et vont vraisemblablement moduler un peu la règle... Sans quoi, les auxilliaires m'ont glissé gentiment que s'il a de nouveau 38.5 ou plus, et que ce sont visiblement ses dents et rien d'autre qui le travaille, elles écriront 38.3°...

Parce que quelle maman peut se permettre de prendre une journée de congé à chaque fois que son bébé a une dent qui le travaille ???

Enfin bref... En attendant, le monde tourne quand même.
Mais moi, j'ai pas de devis pour mes fenêtres, et pas de lave-vaiselle...

mardi 6 octobre 2009

L'efficacité

Ce matin, un de mes collègues a demandé à une des secrétaires de bien vouloir retrouver un article dans un des journaux de la semaine passée.
Comme elle lui demandait la date, et tout un tas de renseignement, je lui ai rappelé gentiment qu'on avait un compte internet pour ce journal, et qu'on accédait donc directement aux archives et à la recherche par mots clefs.

Et là, à 15h35, je l'entends redemander "vous êtes sûrs que c'était la semaine dernière ?" et je l'aperçois le bureau plein de journeaux.
Je m'exclame (pas pu me retenir !) : "tu es encore en train de chercher depuis ce matin ??? "
Elle :"Ben oui, enfin pas en continu, mais oui !"
Moi :"Mais punaise, en une demi seconde tu le trouves sur internet !"
Elle : "ben oui, c'est ce que je vais faire !" (d'une voix agacée, l'air de dire je sais ce que je fais quand même... !!!!!!!!!!!

Alors me voici parmi vous, pour éviter de lui tomber dessus la pauvre.
M'enfin elle a tellement de temps à gaspiller ???
Et puis punaise, je ne demande pas de courbettes et de ronds de jambe, m'enfin des réponses sur ce ton là...
Et après elle demandera pourquoi elle n'a pas autant de primes que sa collègue ????????

Grrrr.....

lundi 5 octobre 2009

La gentillesse

Moi ça me donne systématiquement envie de pleurer, et de déverser des tonnes d'amour et de reconnaissance sur les gens qui en font preuve.
Je ne dis pas qu'il n'y a pas beaucoup de gens gentils, mais parfois, certains actes qui sortent un peu de l'ordinaire, sans qu'on s'y attende, dépassent un peu le stade de la "simple" gentillesse.

Ce matin, on frappe à mon bureau, la porte s'entrouve sur la concierge de la mairie, qui prend juste le temps de déposer une paire de petits chaussons montants en feutrine en me disant : "je les ai achetés pour mon fils, mais ils sont trop justes. Peut-être qu'ils iront au vôtre !".
Et hop, elle est repartie aussi vite !
J'ai juste eu le temps de m'exclamer un truc genre "oh mon Dieu, comme c'est gentil !".
Je veux dire, je ne la connais pas plus que ça, on se dit bonjour bien sûr, on papote un petit peu de temps en temps, elle a un bébé qui a 2 mois de plus que le mien, mais bon, c'est toujours très rapidement, et globalement, on se croise surtout.
Et puis je sais aussi qu'elle n'a vraiment pas trop de sous.
Et je sais aussi qu'en général, on n'a pas trop envie de faire de cadeaux à ceux qu'on considère comme des "patrons".
Alors tant de générosité de sa part envers moi, je n'y peux rien, ça me donne envie de pleurer...

Et puis ça me fait penser à ce qui m'est arrivé il y a de ça 15 jours ou trois semaines.
J'avais mon bébé en écharpe, j'avais fait les courses au supermarché, et je faisais donc la queue à la caisse avec mon chariot plein. Derrière moi, une dame attendait aussi avec royalement un tube de je ne sais quoi dans la main.
Arrive enfin mon tour, je propose à cette dame de passer devant moi avec son pauvre tube. Et elle me répond "non non, je n'ai pas fini mes courses, j'attendais seulement pour vous donner un coup de main !"
Quoi ? Pardon ??? Ca faisait un quart d'heure qu'elle faisait la queue à la caisse avec moi, juste pour m'aider ?
La pauvre, j'ai dû la regarder avec des yeux ronds tellement incrédules !!!
Je l'ai remerciée à peu près un milliard de fois, parce que c'est vrai que pour mettre dans le chariot, pas de problème, mais pour tout sortir, c'est toujours moins drôle, en tout cas bien moins rapide que sans bébé contre mon coeur.
Comme elle n'arrêtait pas de me dire de ne pas dire merci, que c'était bien normal, je lui ai quand même dit que non, ça n'est pas si fréquent des gens qui attendent pour vous à la caisse pour vous aider sans que vous n'ayez rien demandé. Des gens qui anticipent les besoins des inconnus...

J'ai mis plusieurs jours pour arrêter d'y penser sans cesse !

vendredi 2 octobre 2009

Le mystère des pattes poilues

Non, je ne parle pas de mes mollets (m'enfin ça pourrait, mais comme vous ne pouvez pas voir sous mon pantalon, ben vous ne le saurez pas !).

L'autre jour, dans la salle de bain, j'ai eu la mauvaise surprise de me trouver nez à nez avec une araignée comme je croyais qu'il n'en existait qu'en Afrique.
Et que je sache, l'Afrique et l'Alsace, c'est pas franchement le même climat...
M'enfin bref. Pas que j'aime pas les araignées, m'enfin celle-ci, quand même, elle était pas belle à voir.
Avant que mon homme ne fasse irruption et qu'il ne fasse un arrêt cardiaque, j'ai donc arrêté mon sèche cheveux et entrepris d'attrapper la grosse bête. Pas de l'écraser, parce qu'elle est tellement grosse que ça aurait fait une grosse tâche sur le mur et que je ne me sentais pas capable d'entendre le crac et de voir le jus dégueu qui serait sorti de ce truc noir et velu.
Donc je prends un sac plastique, et j'entreprends de la choper quand évidemment mon homme entre dans la salle de bain.
Et ce qui est drôle, c'est qu'il a horreur des araignées, une peur bleue, mais quand je lui ai dit de ne pas entrer, à cause justement d'un spécimen de taille plutôt inquiétante, il n'a pas pu s'empêcher de regarder et de repartir en hurlant.

Bon, mais bref, je m'égare.
Je l'ai donc chopée dans un petit sac, je l'ai enfermée, ai enroulé 3 m de ruban adhésif autour pour être sûre qu'elle n'en réchappe pas, et l'ai jetée dans la poubelle de dehors.

Voilà.

Mais ce matin, en me séchant les cheveux (ben oui, je les sèche la tête en bas, alors j'inspecte en même temps le sol...), j'aperçois 3 ou 4 pattes toutes velues et bien épaisses, du même genre que celles qu'avait la bestiole de la semaine passée.

Ca veut dire quoi au juste ??? Qu'il y a toute une armée de trucs comme ça quelque part près de la salle de bain ?????????????

Pis il est devenu quoi le corps qui va avec les pattes ???

Brrrr, faut vraiment que j'arrête d'y penser....

Pis si déjà on en parle, faut vraiment que je m'épile ce soir, on est censé aller chez des amis demain qui ont un spa et voudraient bien qu'on y fasse un tour avec eux...

M'enfin si je ne suis pas hors service d'ici là, vu les frissons, la fièvre, et tout ce que je me trimballe depuis ce matin...

Allez, bonne fin de semaine tout le monde (enfin bon week-end, quoi... je me suis comprise...) !

mercredi 30 septembre 2009

Surtout, ne rigolez pas !

J'ai un souci avec la marche.

Enfin disons que quand je porte mon fiston, je marche, ça ne me pose pas de problème.
Quand je fais les magasins, pas de souci non plus, mon esprit est captivé par tout ce qu'il a envie d'acheter, et ne se focalise pas sur la cadence de mon pas.

Mais alors quand j'ai déposé mon garçonnet, que je n'ai rien dans les mains, et plus qu'à retourner au boulot, je n'arrive pas à marcher.
C'est un effort surhumain de me retenir.
Il faut que je sautille.
Vous savez, comme les petites filles le font si bien.
Sauf que j'ai 33 ans, et que si on me voit, je ne suis pas bien sûre d'être prise au sérieux dans mon boulot.
Ceci n'empêche pas cela, je sais bien, mais tout le monde ne partage pas cette vision des choses, vous le savez bien.
Bref, c'est un calvaire, chaque pas de plus, mes jambes se battent contre ma tête et se lancent dans un petit sautillement, que je calme aussitôt pour trouver que c'est terriblement lent et ennuyeux de marcher là où on pourrait sautiller....

Va falloir que j'aille dans les champs un de ces soirs pour satisfaire ma soif de sautillements moi !

Résultat des courses

Pour me faire plaisir, et à vous aussi (puisque je ne doute pas un seul instant que mon coeur réjoui réjouisse le vôtre aussi !), petit compte-rendu de la soirée d'hier.

Je suis rentrée à 21h30, lessivée, mais tellement curieuse de savoir comment tout ça s'était passé.
Bon, alors mon cher amour n'avait pas reçu mon message sur msn avec toutes les dernières recommandations, il était pressé de partir chercher tinamour et avait donc fermé l'ordi sans regarder.
Donc pour en finir tout de suite avec les choses pas top, bébé n'a pas eu son médoc, pas de couche de nuit, un pyjama d'été avec body à manches courtes.
Mais et alors ?
Ben y a pas mort d'homme, on est bien d'accord, et comme vous me l'avez bien dit, chacun son style !
Le médoc, on l'a donné ce matin du coup, je ne pense pas qu'un petit report d'une douzaine d'heure suffise à redéclencher une oesophagite, la couche était bien imbibée, mais pas de fuite, et bébé ne semble pas avoir eu trop froid, puisque finalement, il a beaucoup moins toussé que la nuit précédente, et je n'ai eu besoin de me lever qu'UNE SEULE FOIS !!!!!!!!!!!!!!
Oui, vous avez bien lu !

Je suis une maman heureuse, avec un papa super qui s'est débrouillé comme un chef et m'a redit 12 000 fois quel bonheur ça avait été d'aller le chercher à la crèche !

Bon, mais je vous avais bien dit hier, que ça allait passer ce ti coup de blues !

Devinez qui a un sourire jusqu'aux oreilles ???

mardi 29 septembre 2009

P'tit coup de moins bien

Oui, bon, ben ça va passer, je sais bien, mais juste là, j'ai une petite baisse de régime.
D'abord, la nuit n'a pas été simple. Rien de neuf, c'est clair, mais c'est pour mettre dans l'ambiance.
En plus des réveils traditionnels, il y a la toux de mon pauvre bébé. Bon, je suis une mère indigne, je ne me lève pas quand il ne fait "que" tousser.
Mais n'empêche que ça fait du bruit dans le veille bébé, et donc les pauvres ridicules heures de sommeil que je peux grapiller s'en trouvent encore amoindries.
Bon, mais ça, passons.
Ce qui m'a fichu un premier coup, c'est que ce soir, c'est mon homme qui va récupérer Tinamour, lui qui va s'en occuper jusqu'au moment du coucher (et plus si affinité !).
Non, ce n'est pas ça qui me rend bourdonneuse. Même si ça me fait drôle de me dire que je ne verrai pas mon ti coeur.
Mais j'ai oublié de tout préparer pour que mon homme s'en sorte.
Oublié, complètement.
Donc je me retrouve à essayer de lui expliquer comme ça ce qu'il doit lui donner à manger, quelle couche, quel pyjama et quel body il doit lui mettre, quels médicaments lui donner, etc.....
Et où trouver toutes ces différentes choses.
Rien de grave, mais bon, ça m'a fait drôle d'avoir oublié de prévoir tout ça, parce que je ne me fais pas d'illusions, mon cher amour n'aura pas tout retenu (d'autant qu'il m'a écoutée sans grande attention...).
Pourvu simplement qu'il n'oublie pas le médoc.
Et qu'il ne lui mette pas une couche qui ne tiendra que 2 ou 3 heures.
Ou un pyj d'été dans lequel bébé aura froid...

Bon. Enfin rien de dramatique, mais c'est avec ces pensées un peu bof que je suis allée m'enfermer pour tirer mon lait, et que j'ai constaté que malgré tout ce que je pouvais faire, la récolte était bien faible.

Et pour finir, j'ai entendu une amie se plaindre de la nuit de son bébé de 2 mois qui a dormi de 21h à 10h45 avec 3 malheureux réveils.
Alors oui, je sais que quand on a l'habitude de mieux, on trouve ça difficile.
Oui, peut-être que si j'ai un prochain bébé, il sera meilleur dormeur.
Ok.
Je sais que je ne suis vraiment pas à plaindre.
Mais je n'ai pas pu m'empêcher de penser ce matin que quand je me compare mes copines ayant des enfants en bas-âge, j'ai quand même un peu tout cumulé...
J'ai mis du temps à l'avoir, il a un RGO carabiné, et il ne dort que très peu.

Tout ça ne sont que de petits problèmes, je sais bien.
Mais y a des moments où on voudrait ne pas en avoir, de petits problèmes.

Voilà.
J'arrête mon caca nerveux.
Et j'essaye de préserver mes forces pour ma journée de boulot qui risque de s'achever très très tard...

Overdose

Peux pas m'empêcher de partager mon petit moment de rire de ce matin : alors que je lisais la notice d'un suppositoire antitussif pour nourrisson, je tombe sur la rubrique "que faire en cas de surdosage ?".
Réponse : "en raison du mode d'administration, le surdosage est improbable".

Ben oui quoi. Moi ça m'a fait rire.

mardi 22 septembre 2009

Je ne m'y habitue pas.

Ce midi, exceptionnellement, je suis rentrée à la maison.
En rentrant, je suis passée devant ce qui est la chambre de mon bébé depuis dimanche.
Ca fait 7 mois que j'ai accouché, 9 mois que cette pièce est en travaux, 15 mois que je sais que cette chambre sera sa chambre.
Et pourtant, tout à l'heure, en voyant cette pièce devenue chambre de bébé, je me suis mise à pleurer.
Tout comme ce matin, en entendant tinamour se mettre à babiller dans le babyphone à 6h.

J'ai pourtant vécu 24h sur 24 avec lui pendant plus de 6 mois, mais je ne réalise toujours pas vraiment que moi, j'ai un bébé.... Que je suis une maman.
Quand je l'emmène à la crèche le matin, lové contre moi dans l'écharpe, je me demande encore souvent si les gens se rendent compte que c'est le mien.
Je ne sais même pas expliquer pourquoi.

J'ai un bébé. Un merveilleux, un incroyable, un adorable bébé.... Moi !!!

Statuts

Vous avez sûrement aussi ce genre de contacts dans votre liste de messagerie instantanée.
Ces gens dont le statut finirait toujours par faire déprimer le plus optimiste.
Dans ma liste à moi, il y en a 3.
Trois dont je sais que chaque jour, leur statut laissera entendre qu'ils ont encore autre chose qui leur est tombé dessus.
Rien ne va jamais bien. Et ils ont besoin de le partager dans leur statut, pour que même ceux avec qui ils ne communiquent pas quotidiennement sachent que ça ne va pas. Pour changer.
Un de leurs enfants est ronchon ? Hop, ils partagent.
Il pleut ? Hop, ils font savoir qu'il y a un temps de m....
Il fait beau ? Ben il fait trop chaud, c'est usant.
Ils ont mal au ventre, à la tête, aux jambes, au dos, aux sourcils ? Ils partagent leur douleur.
Ils ont un boulot ? Ils ont trop de boulot.
Ils n'ont plus de boulot ? Ils s'ennuient et veulent que tout le monde soit bien au courant.

Bon, bref, je ne dis pas que tout le monde doit être heureux tous les jours, m'enfin de là à avoir TOUS LES JOURS autre chose qui ne va pas, et vouloir absolument que les autres le sachent ??!!
Z'ont qu'à ouvrir un blog pour raconter leurs malheurs et ne garder que le bon pour leur vie quotidienne ;-)

Et après on critique les fonctionnaires...

Y a des travaux en bas dans la rue.
Et comme chaque jour depuis plus d'un mois, je m'extasie devant la capacité à ne rien faire des personnes qui travaillent sur ce chantier. Ou plutôt, devant leur capacité à regarder faire.
Parce que globalement, il y en a quand même toujours un qui travaille.
Mais pendant ce temps, les trois autres le regardent toujours sans broncher...

????!!!???

Mauvaise langue que je suis. Sûrement qu'ils sont en train de réfléchir durement à quoi faire ensuite et comment.

Si par hasard je me posais encore la question....


Alors j'ai eu ma réponse ce matin : oui, j'habite à la campagne.
Pas que je ne le sache pas, mais j'ai toujours du mal à me rentrer ça dans le crâne, j'ai pas l'habitude moi !
Et donc ce matin, en allant au boulot, sur mon joli trajet, voilà-t-il pas que j'ai dû m'arrêter.
Parce qu'il y avait un troupeau de moutons qui avaientt décidé qu'ils étaient mieux sur la route que dans leur pré, et que vraisemblablement leur propriétaire avait mal fermé leur enclos.
Pas de chien ni d'éleveur à l'horizon.
Juste des moutons qui me regardaient bizarrement.
Alors je suis sortie de la voiture, et j'ai béni le ciel que personne ne passe à ce moment-là pour constater à quel point je suis mauvaise pour demander aux moutons de bien vouloir me laisser passer...
Déjà parce que je n'ai qu'une envie : les câliner, et d'autre part parce que bon, je ne sais pas quelle langue ça parle moi, un mouton...
Bref, j'ai tant bien que mal réussi à les cantonner sur une voie, je suis vite remontée en voiture, et je me suis faufilée.
Encore incrédule.

Et le plus drôle, c'est qu'ensuite, je faisais des appels de phares à tous ceux que je croisais pour qu'ils soient attentifs, et tous m'ont fait des appels de phare en retour, avec un grand signe de la main pour me dire salut !
Sont choux les gens par ici, ils ont tous cru qu'un ami leur disait bonjour, alors sans savoir de qui il s'agit, spontanément, ils répondent par un grand bonjour !

Elle est sympa ma campagne !

Euh, et sinon, je ne vous ai pas dit ? Mon fiston a une chambre depuis dimanche !!!
Et il y fait de relativement bons dodos !
POURVU QUE CA DURE !!!!!!!!!!!!!!!

mercredi 16 septembre 2009

NDLR...

Moui parce que je parle de congé mat', de congé parental, mais j'oublie toujours que c'est pas partout pareil...
Alors juste pour expliquer un peu comment ça fonctionne chez nous :
Je parle bien sûr du cas général, sachant qu'il existe des règles parfois différentes pour certaines catégories de contrats, ou des conventions collectives plus favorables.
Les professions libérales quant à elles, c'est un régime différent que je n'aborderai que si vraiment vous en avez envie ;-)

Donc quand on est enceinte, les mamans ont droit à un congé maternité de 16 semaines : 6 avant la naissance, 10 après. (les papas ont un congé de 11+4 jours)
Sachant que si tout va bien et après avis médical, on peut reporter 3 semaines de congé prénatal en postnatal, ce que j'ai fait.
Pendant ces 16 semaines, j'ai touché la totalité de mon salaire. Tout pareil que si je travaillais.
Primes comprises.
En l'occurrence, c'est mon employeur qui continuait de me verser mon salaire, qu'il se fait ensuite rembourser.
Si l'employeur ne le souhaite pas, c'est la sécurité sociale qui verse directement les indemnités journalières à la future maman.

Ca, c'est pour le congé maternité proprement dit.
A cela peuvent s'ajouter 2 semaines de "congé pathologique" avant la date officielle de départ en congé maternité, si l'état de la patiente le nécessite, et 4 semaines de congés pour suites de couches pathologiques.
Malheureusement, ces congés pathologiques sont accordés de plus en plus systématiquement, le plus souvent même sans que la patiente le demande....
Pas étonnant dans ces conditions que tout le monde freine des 4 fers quand on propose d'allonger le congé mat de 2 semaines, puisque la plupart des femmes prennent déjà plus que les 16 semaines normales.
Ces congés pathologiques sont évidemment rémunérés normalement.

A côté de cela existe le congé parental, qui peut durer jusqu'à trois ans, et peut-être pris indifféremment par le papa, la maman ou les deux.
Ce congé parental signifie un arrêt total d'activité, mais il peut aussi se traduire par un passage à temps partiel, de droit.
Pour un arrêt total, l'allocation mensuelle versée à la maman est de 552 €, soit 866 CAD (sans compter les allocations familiales qui s'ajoutent à compter du 2ème enfant...).
Pour un temps partiel de moins de 50%, on touche un complément de rémunération de 420 € soit 660 CAD, quelle que soit la rémunération de l'emploi exercé, et pour un temps partiel entre 50 et 80%, on touche 318 € soit 500 CAD.

Bref, moi je trouve ça plutôt favorable comme système.
mais bien sûr, c'est beaucoup plus intéressant de se faire prescrire un arrêt non justifié par le doc et de continuer à se faire payer...

Quoi, qui a dit que ça m'énervait tout ça ??? ;-)





Mouais mouais mouais...

Pourvu qu'aucune féministe pure et dure ne passe lire cette page ! Ou alors pourvu qu'elle passe vite son chemin en lisant cette première ligne !

Déjà avant d'être maman, j'avais une tendance naturelle à comprendre que les employeurs n'avaient pas très envie de recruter de jeunes femmes susceptibles de devenir mamans. Ou de le redevenir.
Ok, on ne sait jamais si une jeune femme veut ou non des enfants, et on peut très bien recruter une maman de trois enfants de 15 ans et finalement, elle fait le p'tit dernier tardif, et on s'est fait avoir.
Bref, quand je disais ça à mes amies/copines, je me faisais déjà incendier, comme quoi j'étais du côté des hommes, des machistes, etc.
N'empêche que quand j'ai recruté une chef de projet pour monter un service, et que j'ai appris peu après qu'elle était enceinte (c'était donc déjà le cas lors du recrutement...), ça m'a bien foutue dans la m.... parce que trouver une remplaçante qui ne nous ruine pas, mais qui soit capable comme ça de prendre un gros projet en plein envol, ben... comment dire.....
Enfin bref. Tout ça n'a fait que renforcer ma méfiance.
Bon, bien sûr, il y a des postes et des situations où ça pose beaucoup moins de problèmes.
Mais en l'occurrence, dans une structure de la taille de la nôtre où un service est rarement composé de plus d'une personne, un congé maternité n'est jamais simple à gérer. Surtout quand les futures mamans concernées prennent tous les congés pathologiques qu'elles peuvent grapiller avant et après le congé "normal".
Et comme ça arrive bien trop souvent, ben au lieu de devoir remplacer quelqu'un 4 mois, on s'interroge toujours s'il ne faut pas prévoir 6 mois, plus le temps de transmission des infos avant et après, donc 7 mois ou plus.
Ca fait beaucoup.

Je ne reprocherai jamais à une maman de vouloir rester avec son enfant. Ca, non, jamais. Ce que je reproche à toutes ces femmes, c'est de ne rien dire à l'avance, d'être en forme, mais de prendre des congés sur le dos de la Sécu. De tout le monde en clair.
Des congés payés par tous les autres cotisants.
Moi j'ai voulu rester avec mon fiston. J'ai pris des congés. Et si je n'en avais pas eus, j'aurai pris un congé parental.
Et j'avais donc prévenu bien avant d'accoucher de la durée de mon absence.
Alors que forcément, celles qui comptent sur la sécrutité sociale pour prolonger leur séjour auprès de leur bébé, elles ne peuvent pas prévenir d'avance, ça serait dévoiler leurs intentions...

Tout le monde se retrouve bien embêté.

Bon, je m'arrête, vous aurez compris mon propos.

Là où je voulais en venir, c'est qu'en plus d'être compliquées à gérer en cas de maternité, je vais maintenant penser que l'efficacité au boulot n'est pas forcément géniale à la reprise.
Bon, je sais que mon fiston est un spécimen en matière de sommeil, mais n'empêche que mes quelques rares heures de sommeil quotidiennes ne me suffisent plus.
je ne peux plus me concentrer, je ne suis plus capable de faire des choses compliquées.
Ca reviendra, j'en suis sûre, n'empêche que ces temps-ci, je me sens bien trop payée pour ce que je suis effectivement capable de faire.
Je ne culpabilise pas trop, parce que comme je suis exploitée le reste du temps, ça rééquilibre un peu les choses, mais bon.
Je suis un zombie....



samedi 12 septembre 2009

Les jours se suivent, et ne se ressemblent tellement pas !

Je ne sais pas si c'est les médocs, ou alors s'il était tellement crevé de ses nuits précédentes, ou juste un petit cadeau, comme ça, au passage, mais en tout cas, mon fils m'a fait sa toute meilleure nuit depuis sa venue parmi nous.
Et dire que ça tombait bien, c'est un bien faible mot !

Alors ce matin, j'ai certes mal à la tête, reste de la migraine d'hier, mais je me sens reposée, je suis pleine d'enthousiasme et d'optimisme (non, surtout ne pas penser que j'ai rendez-vous chez le dentiste dans 3h !) et mon fils s'amuse comme un beau diable !

Héhé, c'est pas génial tout ça ?

***EDIT***
Oh la mauvaise mère ! J'ai oublié de dire le mieux : mon bébé n'a plus de fièvre, il se porte à merveille, à peine s'il a un peu le nez qui coule !
Comme tu le disais, France : ça n'aura pas été bien long !

vendredi 11 septembre 2009

Fichue grippe...

Moui, parce que depuis hier, mon tinamour a de la fièvre, le nez pris et il toussotte.
Comme il n'avait plus que 38°C ce matin, il pouvait aller à la crèche, puisque la règle d'éviction, c'est à partir de 38,5.

Sauf que là, avec cette psychose de la grippe A, ben un enfant qui présente l'un des symptômes de la grippe A (toux, éternuements, fièvre, et je ne sais plus quoi), ben les parents doivent le récupérer, consulter, et ne peuvent le ramener que munis d'un certificat de non contagion..........
Et fallait que ça nous tombe dessus. Pour tester le système.
Heureusement que j'ai pu m'éclipser gentiment pour aller le chercher... Je l'ai ensuite gardé avec moi au bureau pendant 2h (il a un transat là-bas, et quelques jouets...), et puis hop, chez le doc.
Verdict : rhinopharyngite et otite à l'oreille gauche.
La grippe ? "oh ben grippe ou pas, ce sont les mêmes symptômes, et ça se soigne pareil, alors ça ne change rien."
Et mon certificat de non contagion ? "ah.... Ben je ne peux pas vous le faire maintenant, mais s'il va mieux d'ici lundi matin et qu'à la crèche, ils veulent quand même un certificat, appelez moi, je vous le préparerai".
Bon, à la base, je le comprends, et c'est plutôt sympa de me le faire lundi sans me refaire attendre en salle d'attente.
Mais du coup, lundi, je fais quoi ? Je tente quand même la crèche à 8h ? Quitte à garder ensuite tinamour avec moi au bureau jusqu'à ce que je puisse récupérer un certificat en début d'après-midi ?
Ou je reste à la maison tranquillement en attendant de pouvoir récupérer le précieux sésame ?

J'opterais volontiers pour la deuxième solution. Mais bon, dans la mesure où je sais que j'en fais déjà fichtrement moins au boulot qu'avant, ça m'embête quand même un peu.
M'enfin bon, c'est une matinée hein, faudrait pas non plus en faire une histoire.
D'autant que ce n'est que la première fois....

Mais comme dit, tout ça, ça ne serait rien si à tout ça ne s'était pas ajoutée une vilaine migraine. Juste en sortant de chez le médecin. En arrivant sur le parking de la pharmacie.
J'ai vu la fameuse tâche sur mes yeux, mais il me fallait les médocs de tinamour, alors j'ai bravé ma perte de vision, en espérant ne rien défoncer avec mon chariot.
Sauf qu'une fois sortie de la pharmacie, rien à faire, pas moyen de conduire pour nous ramener vivants jusqu'à la maison.
Et j'ai beau savoir que ça ne dure pas une éternité, je ne peux m'empêcher d'avoir un petit coup de panique....
On est donc restés sur le parking pendant un peu plus d'une heure, en attendant que je récupère suffisamment de mon champ de vision....
Et là, je suis là, à vous écrire, en essayant de faire comme si tout allait à peu près bien, parce que si je me couche, j'ai peur de m'endormir sur mon atroce mal de tête et de ne pas être assez vigilante pour mon pauvre petit lapin.

Bon, mais sinon, quand même, à part ce petit épisode fâcheux, ça peut aller dans notre chez nous.
On déborde tous d'amour et de sourires, et ça, ça reste quand même le plus important :-)

samedi 5 septembre 2009

Lol lol lol !!!

Non mais vraiment, je me marre.
Et qui me fait rire ??? M. B, mon Président.
Ben si !

Voilà ses soucis :
"Je ne comprends pas, je me suis laissé dire au Conseil Général qu'on n'a pas encore envoyé les décomptes pour 2008 ?!?".
Bon, pour info, ces décomptes, c'est simplement le récapitulatif des dépenses engagées pour les actions subventionnables, pour pouvoir justement toucher ses subventions.
Ben j'ai pas pu m'empêcher de le regarder avec un grand sourire et de lui dire "Mais puisque je n'étais pas là, et pas remplacée, évidemment que les décomptes ne sont pas sortis, personne d'autre n'a accès au logiciel de gestion financière puisqu'on n'a toujours pas embauché de comptable..."
J'aurais pu aussi lui rappeler qu'il avait annoncé dans la presse que c'est lui qui ferait mon boulot pendant mon absence, pour raisons d'économies... Mais je me suis abstenue, faut p'têt pas commencer tout de suite comme ça ;-)

Autre moment plus que drôle : "Je ne comprends pas (il ne comprends plus grand chose le pauvre....), à chaque fois que je demande quelque chose, j'ai l'impression d'être un emmerdeur !".
Hum, comment dire.... que répondre sans être blessante.............

Et vous savez quoi, jusqu'ici, pour de bon, j'en rigole, de bon coeur !

mercredi 2 septembre 2009

Finalement...


Finalement, la douleur a été plus vive dans mon coeur quand j'ai appris que le moment était venu de laisser mon bonhomme que quand je l'ai effectivement laissé.
Vraisemblablement que j'avais digéré l'info, et que j'étais de nouveau capable de faire avec l'inéluctable.
Bien sûr, y a eu un petit moment difficile vendredi, parce qu'il pleurait toutes les larmes de son corps quand je suis partie.
Mais comme j'enchaînais sur un massage et un bon moment de détente dans un spa, ça tombait moins mal que si j'avais été seule à ruminer dans mon coin !
Et lundi, dernier jour de notre tête à tête quasi permanent de 6 mois, j'en ai profité comme jamais.
Un peu comme si j'apprenais la valeur d'une minute.

Et donc finalement, depuis hier, mon bonhomme passe des journées de 10h avec ses copains. Pendant que sa maman travaille.
Jusqu'ici, quand j'y pense, je trouve que c'est surtout l'attente du bonheur intense quand je pars le retrouver qui me marque plus que la tristesse de ne plus être près de lui.
Que du positif donc dans l'histoire.

Bon, c'est pas terrible de se dire que la semaine, je ne le vois qu'à peine finalement, mais on va se rattrapper. Et puis au lieu de le déposer en voiture, je vais me garer au bureau, et je le prends en écharpe, pour l'amener à pied, ce qui me permet de grapiller 5-10mn de câlins. Idem le soir.
Un bonheur de respirer l'odeur de ses cheveux, de sentir ses petites mains m'aggriper...
Mmmmmmmmh, que je l'aime ce petit bonhomme !!!

mercredi 19 août 2009

Je voudrais une maman

Je vais faire dans le mélo aujourd'hui, désolée....
Je suis triste.
Pour pas grand chose en fait.
Hier matin, j'ai appelé la crèche pour savoir comment allait se passer la période d'adaptation de mon fils. Et c'est donc demain qu'on commence.
Ok, c'est pas comme si je découvrais que mon bébé allait être gardé et que j'allais recommencer à travailler.
Mais là, me dire que ça y est, on démarre ça demain.... Ca m'a fendu le coeur. Alors j'étais là, le téléphone dans la main, les larmes qui coulaient en faisant la course sur mes joues, et j'avais besoin d'une épaule.
Alors j'ai envoyé un message sur msn à mon homme.... Décidément, c'est pas notre ami msn....
Quelques minutes après, il a téléchargé les fichiers que je lui avais envoyés suite à sa demande. Mais il n'a pas répondu à mon appel de détresse.
Rien. Même pas un mot pour se moquer de mon chagrin de maman.
RIEN.

Et pour une fois, je n'arrivais pas à me dire que j'allais faire avec. Enfin sans...
Alors j'ai eu un réflexe d'une bêtise inqualifiable. J'ai appelé ma mère.
Bon sang, mais quelle idiote !!!!
J'ai tout entendu.
D'abord pour me dire que si je n'avais pas envie, je n'avais qu'à pas reprendre le boulot. Moui, mais on ne peut pas se le permettre, ou alors il faut déménager, et ça, j'ai pas envie.
Ben elle : "tu parles, avec tous vos projets, c'est que vous avez assez de fric pour que tu n'aies pas besoin de travailler"...
Les projets en question : mettre un portail à la maison et s'acheter une nouvelle voiture.
Quand on sait que nos deux voitures ont 9 ans et plus de 200 000 km chacune, je n'ai vraiment pas l'impression qu'il s'agisse là d'une dépense somptuaire....
Mais bon, passons. Le pire était à venir : de toutes façons, il est temps pour mon fils de voir autre chose que sa mère qui ne le laisse pas seul deux minutes, de toutes façons, je m'invente des histoires, mon fils n'a rien du tout, s'il pleure, c'est parce qu'il a bien compris que ça marchait bien pour que je m'occupe de lui, et s'il vomit, c'est parce que je lui donne trop à manger.
D'ailleurs, il a très bonne mine, ça se voit bien qu'il est en pleine santé, alors il est temps que j'arrête de raconter n'importe quoi.

J'étais abasourdie. J'ai juste réussi à glisser que peut-être que s'il avait l'air en bonne santé, c'est peut-être justement parce que je le soigne.
Mais non, ça n'existe pas de se ruiner la santé comme ça pour s'occuper d'un gamin, je suis vraiment ridicule, elle n'a jamais entendu de choses pareilles, etc.

Et puis bien sûr "et tu comptes allaiter jusqu'à quand, jusqu'à sa majorité ?"

Jusqu'à ce que je puisse en tout cas...
Parce que je ne peux pas allaiter mon bébé en direct puisqu'il revomit tout ce qui est liquide, donc je tire mon lait pour pouvoir l'épaissir.
Parce que les médicaments qu'il prend et qui suppriment l'acidité de l'estomac l'exposent par là-même à tous les microbes qui passeront par là, alors les anticorps de mon lait sont une bénédiction pour lui, et que je n'ai pas envie de l'en priver.
Et aussi parce que c'est le lait le moins acide, et que du coup, ça aide à faire cicatriser son oesophagite.
Mais tous ces arguments, c'est du vent pour elle.
Mais elle croit quoi ? Que je passe mon temps à me traire juste pour le plaisir ? Que ça m'amuse de ne pas pouvoir partir plus de 5-6h de chez moi parce qu'après ça, il faut que je tire mon lait ?
Enfin bref.....

Je ne comprends pas. Je sais que je suis stupide d'avoir composé son numéro. Il faut croire que sur le moment, j'ai juste pensé qe ça allait me faire du bien.
Mais quand même... Pourquoi tant de méchanceté...???

Bref.

Après ça, l'après-midi, nous avons été dans des magasins de brico et déco pour trouver des trucs pour la chambre de mon tinamour.
Mais nous étions partis à 12h pour aller déjeuner chez un ami de mon homme.
Immanquablement, vers 18h, ma poitrine me faisait mal et fuyait.
Nous n'avions pas terminé nos emplettes, mais j'ai demandé à mon homme de rentrer.
Il était fâché. Parce qu'il comptait bien encore aller dans un magasin d'instruments de musique.
Ce n'était pas le jour.
C'était genre "ouais ben j'ai compris, j'irai tout seul parce que sinon, on n'ira jamais".
Comme si j'étais contente moi de devoir rentrer plutôt que de trouver des rideaux pour la chambre de mon loulou !

J'ai l'impression de tout le temps devoir me justifier.
Tant que c'est en dehors de la maison, c'est lourd, mais je gère.
Mais si ça commence à la maison.....

Et puis il n'y est vraiment pour rien sur ce coup-là le pauvre, mais la semaine prochaine, jeudi et vendredi, mon bébé sera donc respectivement 4h et 6h à la crèche.
Jusque là, ça sera progressif, et je pensais gérer émotionnellement.
Mais je m'étais dit que pour ne pas être trop triste le jeudi, et bien comme ça sera de 10h à 14h, ça aurait été l'occasion de nous faire un bon resto.
Ah mais non, il n'est pas là, il sera ailleurs, en formation.
Et le vendredi ?
Ah ben le vendredi aussi.

Alors allez savoir pourquoi, hier soir, j'avais vraiment l'impression que le monde se liguait contre moi.
Ce n'est rien dans le fond, j'en suis tout à fait consciente.
Je voudrais juste parfois avoir un peu de soutien.
Une épaule pour pleurer.

Et bien sûr, je n'ai rien dit à mon chéri, j'ai toujours peur de lui faire de la peine.
Et puis je savais bien que ce n'était pas le genre à savoir gérer les émotions des autres, alors si ça ne me plaisait pas, je n'avais qu'à pas m'engager avec lui.
Je ne regrette rien, je l'aime de tout mon coeur.

Mais ce matin, ma peine ne passe pas.

Je suppose que ça ira mieux demain.
Ou peut-être que ça n'ira pas mieux avant que je n'aie effectivement repris le boulot à temps plein. Parce que jusque là, je vais continuer d'avoir le blues.

Et puis il fait tellement chaud. On ne peut rien faire....

Bon, allez, j'arrête.

jeudi 13 août 2009

...

mercredi 12 août 2009

Tôt ou tard

Ouais, ok, c'est le deuxième caca nerveux du jour contre mon chéri, mais après, juré, j'arrête (pour aujourd'hui en tout cas !).

Il a une notion du tard et du tôt un peu spéciale.
Disons que moi, quand je lui demande à quelle heure il pense rentrer, qu'il me réponde "tôt" ou "tard", ben j'ai l'impression qu'il rentre quand même à la même heure....

Bon, pendant les vacances scolaires, le tôt et le tard sont quand même un peu avancés par rapport au reste du temps, mais peu importe, le schéma reste le même.

Illustration :
Il y a deux jours, quand il est rentré à 19h30, son fiston était au lit. Ca lui a fait quelque chose.
Donc hier, il a essayé de rentrer "tôt" pour pouvoir le voir encore un peu.
Il l'a vu. Mais seulement parce que bébé s'est couché plus tard puisqu'il avait fait une sieste (événement exceptionnel dans le coin...).

Et ce matin, sans que je ne demande quoi que ce soit, il m'a dit : ce soir, je finis beaucoup plus tot, c'est cool, je verrai tinamour tranquillement".

Moui..... Euh, ben, à 19h15, lassée d'attendre, j'ai commencé à préparer mon bébé hurleur pour la nuit...
Et mon cher et tendre est rentré à 19h40.
M'en fiche, moi, mais qu'il ne me dise pas alors qu'il va rentrer plus tôt !
Ou alors qu'il me prévienne si ça change !

Bon, là, il est 21h. Ben il est déjà reparti, pack de bière sous le bras, pour une répét' de son groupe.
Je l'aime de tout mon coeur, c'est pas ça le souci.
Mais franchement, j'ai vraiment l'impression qu'il y a deux poids et deux mesures.

Je sais que je suis trop gentille, que j'ai tellement peur de ressembler même de très loin à ma mère, que je la ferme un peu trop souvent.
Mais là, je lui ai quand même dit qu'il aurait pu me prévenir, il a vu que j'étais fâchée, mais bon, je suis sûre que ça ne changera rien.
En été, il rentre à 19h30, le reste du temps, à 20h30.
Je devrais apprendre à ne pas entendre quand il me dit qu'il sera là "tôt".

Bref, je suis frustrée et énervée.
Sans compter qu'il va rentrer à pas d'heure, et que vu mon état d'esprit du moment, ça va me gonfler...
Enfin bref, c'est pas mon jour.
Pourvu que la nuit ne soit pas trop atroce, sinon, ça va maudire sec par chez moi....

Caca nerveux du jour

Non, mais je me rends bien compte que c'est ridicule, alors j'essaye de venir exorciser ma bêtise ici pour éviter qu'elle ne laisse de traces ailleurs....
La journée est plus que difficile. Mon Tinamour ne s'arrête pas de pleurer, quoique je fasse. Je l'ai contre moi en écrivant, je lui chante de jolies et moins jolies chansons, je lui raconte des histoires, je joue avec lui, mais rien n'y fait, il hurle, bloque sa respiration pour bien me faire peur, et a de grosses larmes dans les yeux pour bien me faire de la peine.
Bien sûr il ne dort pas.
Bref....
Gros moments de faiblesse avant midi, j'ai donc envoyé un petit mot à mon homme sur msn pour lui dire que c'était dur aujourd'hui, et que j'avais du mal.
Bon, déjà, qu'il ne réponde pas, dans des moments comme ça, ça me frustre un peu, mais soit, il a la chance d'avoir le temps de déjeuner en bonne compagnie, admettons.
Mais qu'entretemps, il soit revenu devant son ordinateur, et qu'il ait mis dans son statut un mot pour souhaiter un bon anniversaire à la fille de son ex-femme, je ne sais pas pourquoi, mais là, franchement, ça me met en rage.
Bon sang, il ne pense jamais aux anniversaires, mais celui-là, il y pense !!!

Enfin ça va passer... Faut juste que je m'abstienne de lui écrire quoique ce soit cet après-midi, et d'ailleurs, faut juste que je me déconnecte, parce que je sens qu'il suffirait de pas grand chose aujourd'hui....

Oh, quelle coïncidence, à l'instant même, une réponse : "Va te promener". Puis "Avec lui bien sûr".
Je sais qu'un autre jour, ça m'aurait fait rire, mais là, allez savoir, je me dis qu'il faut VRAIMENT que je me déconnecte, d'urgence.
Ayé, c'est fait.


lundi 10 août 2009

Pfffff

J'ai pas envie de recommencer à travailler....
C'était sûr, hein.....
Je m'étais déjà pas mal questionnée dans ces pages sur ce que je voulais faire de ma vie, j'avais déjà écrit que je me voyais plutôt bien en mère au foyer "active"...
La façon dont les choses se déroulent au bureau en mon "absence" (j'y vais tout de même une demi-journée par semaine) ne me donne vraiment pas envie de retourner dans ce panier de crabes. Enfin de crabe. Au singulier, puisque que c'est Président qui fout la m....
Parce que mes collègues, la plupart, je les apprécie, même s'ils me rendent dingue parfois !

Mais là, me dire (hum, je croyais que Tinamour faisait la sieste, et je vois sa petite main s'agiter à travers les barreaux de son lit.....) que je vais laisser mon petit ange à la crêche pour aller bosser dans cette ambiance, franchement, faudrait être maso pour en avoir envie...
Sans compter que ça va forcément faire des étincelles quand il comprendra que je ne suis plus disponible dès que ça lui chante....
Faudrait que je lui rappelle la définition de directeur/trice..... Parce que parfois, j'ai un peu l'impression qu'il se prend pour le directeur, et qu'il me prend pour sa secrétaire bonne à tout faire....
Bon, ok, j'ai du personnel pour m'assister dans la tâche, m'enfin quand même.

Bref, pas envie. Du tout.
Veux rester à la maison.
Là, si vraiment je faisais ce que je voulais sans me préoccuper de finances, ben je prendrais un congé parental, et donc, sachant que j'ai du temps devant moi, je pourrais me lancer dans d'autres activités.
Au lieu de ça, et bien je sais que dans quelques temps, je vais de nouveau me battre contre le temps.
J'espère tellement pouvoir faire en sorte que ça soit satisfaisant pour tout le monde....
J'essaye de me convaincre que même en allant chercher tinamour à 18h, je ne passerai pas ma soirée à rattrapper ce que je n'ai pas eu le temps de faire au boulot...
Il suffit de le vouloir, c'est ce que je me répète.
Je crois qu'il faut que je mette au clair quelque chose dans ma tête : est-ce que ça me pose un problème si ma carrière en prend un coup ? Ou est-ce que ça m'est égal ?

En clair, il faudrait que je sache, là, tout de suite, si je tiens à garder une place de choix dans mon monde professionnel, ou si ça n'est plus si important à mes yeux.

Là, tout de suite, j'ai une réponse. C'est mon bébé le plus important.
Mais.....
Je ne voudrais pas un jour regretter...

lundi 3 août 2009

La fatigue....

.... conduit parfois à des fous rires.
Je venais de raccrocher le téléphone, je m'étais remise à astiquer, quand je me suis rendu compte que j'avais oublié de dire un truc à mon interlocutrice.
Ni une, ni deux, je prends le veille bébé, et je le regarde, bien concentrée, essayant de me souvenir comment je dois faire pour rappeler mon correspondant....

dimanche 2 août 2009

Avis de recherche


Malika, où es-tu ????????????????
Pis c'est pas ton anniversaire ces jours-ci ?
Bref, si tu passes dans le coin.....

vendredi 31 juillet 2009

1 mois

*** EDIT****
Hum, suite au commentaire de Drew, je me rends compte que mon billet peut être mal interprêté ! Alors pardon mille fois, je précise simplement que ce mois dont je parle, c'est le mois qui reste avant la reprise du travail et l'entrée à la crêche de mon bébé chéri !
Pardon !



C'est ce qui me reste. Non, c'est ce qui nous reste.
La dernière fois qu'on peut dire ça en mois. Après ça sera en semaines. Puis très vite en jours.
Pour la première fois, je ressens l'urgence du moment.
Oh bien sûr, ça n'aura pas été drôle tous les jours, et puis je sais que j'ai déjà beaucoup de chance d'avoir pu rester aussi longtemps avec lui.
Mais bon sang ce que mon coeur se serre !
Me dire qu'après ça, plus jamais nous n'aurons autant de temps en tête à tête. Plus jamais je ne passerai plusieurs journées entières d'affilée sans sortir, sans parler à qui que ce soit d'autre que lui (et son Papa, quand même !).
J'aurais aimé pouvoir profiter de ces quelques mois autrement, c'est un fait. J'aurais aimé ne pas avoir à galoper chez les médecins sans arrêt. Bien sûr.
Mais qu'est-ce qu'elles ont été précieuses ces journées...
Elles resteront pour toujours dans mon coeur. Pour toujours.

Si j'ai de la chance, j'aurai un jour un autre bébé à pouponner. Mais plus jamais je n'aurai à consacrer l'exclusivité de mes journées à un seul poupon. Il y aura toujours un grand frère dans les parages.
Bref, j'ai vécu là ce que je ne revivrai pas. C'est merveilleux d'avoir pu le vivre, et je vais en savourer chaque miette.

Mon coeur de maman déborde d'amour et de reconnaissance.
Et j'ai une énorme pensée pour celles et ceux qui attendent de connaître ce bonheur inouï.
Mes prières vont vers vous....

lundi 27 juillet 2009

Oh, et je ne vous ai pas dit !

Le petit corps tout nu de mon p'tit gars qui se trémousse sous sa tente anti-UV sur un gros matelas bien mou...... C'est juste..... Pfff, non, y a pas de mot !

Ah, au fait....

J'ai oublié de vous dire....
Vous savez, j'avais parlé de ma mère qui avait fait des ballotins de dragées en plus de miens.
Ben d'une part, elle en avait fait faire deux sortes, mais le plus drôle..... devinez ce que nous a apporté ma belle-mère.............
Ooooh, mais comment vous avez deviné ??? looooooooool !


L'enfer au soleil....

ben ça reste l'enfer.
Oui, ok, j'exagère, c'est la fatigue qui parle à ma place.
Mon pauvre bébé, j'ai tant de peine, il semble avoir si mal. Il y avait pourtant un petit mieux mi-juillet, et du jour au lendemain, on retombe, encore un peu plus bas....
Alors mes vacances, comment dire..... Je ne dis rien, c'est mieux.

On retourne chez le gastro-pédiatre demain... Pas que j'espère qu'il puisse m'inventer un remède miracle depuis la dernière fois, mais comme ça a empiré, peut-être qu'on pourrait adapter ou modifier le traitement...
Comment imaginer que dans un mois, il va aller à la crèche, et moi au boulot ???
Sans aucun doute, ça va me faire du bien de faire autre chose, mais comment pourrai-je gérer la fatigue de mes nuits inexistantes ?
Je me raccroche à l'espoir que peut-être, le fait d'être à la crèche lui fera du bien ? Et puis il commencera peut-être à s'asseoir, ça aidera peut-être aussi ?

Enfin bref, je me rends bien compte que mes interventions ici ne donnent pas dans la joie et la bonne humeur, mais voir mon bonhomme souffrir jour après jour.... mon coeur a bien mal...

Au rayon des bonnes nouvelles tout de même :

- entre les pleurs, il fait toujours des sourires à tomber par terre, et il rigole ! C'est trop chou ! J'en pleurerais de bonheur à chaque fois tellement ça m'émeut !
- il adooooore la piscine ! Et comble de bonheur (euh, pour sa maman égoïste en tout cas ;-))), il a fait une petite sieste après chaque baignade ! Autant dire que je me demande si on ne va pas finir par installer une piscine dans le jardin !!!
- mon chéri d'amour a enfin un petit peu avancé dans la future chambre de mon tinamour. ENFIN !
Donc il reste encore quelques trucs à faire sur les murs, et après, il n'y aura plus qu'à poser le parquet et tapisser ! On en voit le bout (enfin j'espère !).
J'ai trop hâte de voir cette chambre terminée, ça va me faire quelque chose d'avoir une chambre de bébé dans la maison !

Voilà voilà.
Aujourd'hui, mon homme a repris le boulot après deux semaines de congés. C'était bien de l'avoir avec nous, ça tombait drôlement bien, il faut dire !

Le baptême a été une superbe journée. Le resto : une merveille. Apéro servi dehors dans le parc (avant l'averse !), et puis ensuite le repas était succulent, et tellement joliment présenté !
Le prêtre africain qui a baptisé mon fiston était incroyable. On a beaucoup ri ! Bien dommage qu'il ne soit que remplaçant dans le coin, ça draînerait du monde !
Et donc mes parents ont enfin rencontré mes beaux-parents.
Le matin, j'étais un peu speed, alors je n'ai même pas eu le temps de stresser pour la fameuse rencontre, ouf !
Et ma mère a réussi à se tenir toute la journée, sacré défi relevé !
Bref, si ce n'est la pièce montée qui s'est écroulée avant d'arriver à la maison, c'était une journée parfaite. Fatigante, mais parfaite.

Voilà pour les nouvelles.

mardi 7 juillet 2009

Le monde est.....

Ah ben je ne trouve pas l'adjectif qu'il me faudrait pour faire un chouette titre.
Tant pis.

Je regardais un documentaire sur des tribus soudanaises (ce qu'on peut voir comme choses intéressantes la nuit !), et j'écarquillais les yeux de surprise. Ces hommes et femmes vivant quasiment nus ont entre autres particularités plus qu'étonnantes une technique toute particulière pour favoriser la montée de lait chez les vaches avant de les traire : les jeunes garçons stimulent avec leur bouche les organes sexuels des vaches jusqu'à ce que le lait se mette à couler plus facilement.
Je me disais "ben dis donc, ils vivent vraiment en dehors du monde !"
Le documentaire continue. On voit les marchandages en vue des mariages, qui n'ont comme unique but d'enrichir la famille de la jeune femme concernée (pour une fois que ce n'est pas cette famille là qui doit fournir la dot !) etc.

Et puis arrive le moment de montrer les hommes partir emmener leurs vaches sur de plus verts paturâges.
Et je vois mes bonshommes nus saisir chacun plusieurs armes et prendre le départ. Des armes tout à fait modernes, récentes, sans aucun doute très efficaces pour éloigner les potentiels voleurs de bestiaux.

Absurde. Ca doit être ça le mot qui me manquait. ABSURDE.