lundi 31 mars 2008

Je n'y crois pas !!!


Bon, alors de retour du ciné, je consulte ma boîte mail et alors là je tombe sur un mail... mais un mail.... enfin vous allez comprendre :
L'amie dont je parlais tout à l'heure et qui a fait une fausse couche avait fait un mail groupé à celles à qui elle avait annoncé sa grossesse pour les informer de la mauvaise nouvelle.
Soit.
Mais voilà qu'une des destinataires a répondu en envoyant copie à tous les destinataires du premier message. Quel tact !
Mais ce n'est rien comparé au contenu de son message :
"Ca arrive, c'est la vie... Ca sera pour la prochaine fois !"
Texto ! Rien ajouté, rien enlevé !
Vous y croyez, vous, à un truc pareil ???
Ok, elle est fertile et n'a eu aucun mal à avoir son adorable fillette. Mais même !!! Je ne comprends pas qu'on puisse sortir un truc pareil !!!
J'ai trouvé ça tellement horrible que je n'ai pas pu m'empêcher de lire ça à mon homme. Ben même lui a été estomaqué... C'est dire...
Bon, il s'est bien remis, hein, il est en train de jurer devant Lara Croft ;-)

Allez, sur ce, je vais me glisser sous la couette !

Je ne m'aime pas quand je suis comme ça...

Une de mes amies qui a annoncé il y a peu qu'elle était enceinte (de 3 semaines...) vient d'envoyer un mail au même groupe à qui elle avait fait le mail d'annonce pour dire qu'elle a fait une fausse couche la semaine dernière.
OK, ça m'a fait de la peine, et je lui ai envoyé un mail pour lui dire que j'étais de tout coeur avec elle, et que si elle avait besoin de papoter, elle pouvait m'appeler.
Et j'ai sincèrement mal au coeur pour elle, parce qu'elle est adorable, gentille, tout ça.
Mais ce que je n'aime pas, c'est que je n'ai pas eu le moindre problème à répondre à son mail dans la seconde, alors que quand elle m'a annoncé sa grossesse, j'ai mis quelques jours avant de réussir à lui répondre...
Faut dire que sur le coup, j'avais trouvé que l'annonce était vraiment précoce...
Bon, ben disons simplement ça me conforte dans mon idée que si un jour je suis enceinte, ben j'attendrai longtemps avant de le dire à tout le monde. Ca ne sera pas simple, Ok, mais il sera bien temps de le dire quand ça commencera à se voir...

Sinon, à part ça, ben si la tendance se confirme, je devrais ovuler dans les jours à venir. Ma température a bien baissé et en général, l'ovulation se fait sentir dans les deux jours.
Super.
Mais depuis hier, mon cher et tendre a un truc qui l'empêche de me faire l'amour...
J'ai réussi à le convaincre d'aller voir un gynéco, mais ça sera demain après-midi au mieux, mais plus vraisemblablement jeudi.
Plus le temps du traitement.
Enfin bref, autant dire que c'est encore pas pour ce cycle.
Heureusement que je me fais doucement à l'idée qu'il faudra passer par des inséminations pour que ça marche, du coup, ma déception est un peu moins dure...

Ce qui est "drôle", c'est qu'hier, il me proposait d'essayer de faire l'amour avec un préservatif, que ça lui ferait sans doute moins mal puisque ça le décaloterait moins fort.
Ben, j'avais beau savoir que ça ne risquait pas d'être un rapport potentiellement fécondant étant donné que je n'en étais qu'au 11ème jour du cycle, ben je n'avais pas envie...
Je ne sais pas, me dire que ses "zozos" allaient finir dans une capote plutôt que dans mon corps, ben ce n'était pas concevable, pas en ce moment.
Alors si ça avait été pendant l'ovulation, cette réaction aurait été compréhensive, mais là ???

Bon, mais sinon, je suis de bonne humeur, j'ai passé un bon week-end, bien plein, mais pour une fois, ça m'a plu, je n'ai fait que des choses qui me plaisent et sans contrainte. Pas d'obligations, ni d'horaires à respecter, bref, c'était chouette !
J'ai plein de courbatures parce que j'ai fait du squash et du jardinage, mais ça, c'est un mal qui fait du bien.

Et ce soir, on va au ciné voir Juno. Chouette !
Je me réjouis de voir cette histoire de grossesse non désirée! Quand je vous dis que je vais bien !

Conclusion : ma déprime était vraiment liée au clomid, parce que là, pfouit, elle a disparu !
Mes éclats de rire ont retrouvé leur chemin, youpiiii !

Oh ben dis donc, maintenant, quand je regarde le titre de mon message, je me dis que je vais bien mieux que ça ne laisse présager !!!
Allez, je file, je veux encore faire un petit tour pour admirer mon jardin avant la nuit !

vendredi 28 mars 2008

Jalouse, moi ?

Hier, c'était l'anniversaire de mon homme.
Et hier, sur le forum, une des participantes a fait un test de grossesse qui s'est révélé positif.
Je suis contente pour elle d'autant qu'elle attendait ça depuis 9 mois.
Mais je ne peux m'empêcher de me dire que ça aurait été un tellement merveilleux cadeau d'anniversaire pour mon chéri si j'avais pu être celle qui avait un test positif hier...

mercredi 26 mars 2008

En vrac

J'aurais éventuellement plein de petites choses à dire, mais ça risque d'être un peu décousu.

Alors pour commencer, j'ai passé la soirée d'hier à me tordre de douleur tellement j'avais mal au ventre.
Un peu comme des douleurs d'ovulation, ou de règles, sauf que ce n'était clairement ni l'une ni les autres. Et donc forcément, on se pose des questions.
J'ai surtout beaucoup hésité à aller aux urgences, parce que c'était réellement intenable.
Mais rien que la perspective d'attendre avant d'être examinée m'a bien refroidie...
Alors j'ai pris mon mal en patience (et beaucoup d'antalgiques !) et j'ai fini par m'endormir.
Aujourd'hui, c'est passé, plus rien...
Et pourvu que ça ne revienne pas ce soir !

Sinon, j'ai enfin été faire mes radios du dos, puisque je n'ai pas de bébé dans le ventre, pas de contre-indication.
Donc j'ai une petite scoliose (comme à peu près tout le monde), une cyphose, une bascule du bassin, et encore d'autres trucs, mais le compte-rendu du radiologue est dans la voiture, et je n'ai pas tout retenu.
Bref, il en a conclu que c'est normal que j'aie mal au dos...
Maintenant, vais donner le tout à beau papa quand je le reverrai pour savoir ce qu'on peut faire pour que j'aie moins mal. Parce que c'est bien beau de savoir que je n'invente pas mon mal de dos, mais je veux surtout des solutions !

Sinon, ben j'ai passé un chouette grand week-end de Pâques, en partie chez les beaux parents.
Y a bien la sacrée pu... de dentiste à la con dont j'ai déjà parlé qui a réussi à venir troubler ma quiétude pascale jusque chez mes beaux parents (puisque c'est aussi l'amie de ma belle soeur et que celle-ci a trouvé ça sympa de l'inviter puisqu'elle était chez ses parents qui n'habitent pas loin de chez mes beaux-parents...)
Mais bref, j'ai zappé sur sa présence, et du coup, franchement, ça ne m'a pas importunée.

La reprise du boulot est dure après 4 jours d'arrêt, la motivation n'est toujours pas au rendez-vous...
Je n'ai plus envie de travailler en ce moment, j'ai envie de me consacrer à moi... Curieux, hein, venant de l'hyperactive que je suis...
Si mon homme était riche, ben je crois que je réfléchirais sérieusement à faire autre chose...
Un métier faisable à temps partiel par exemple.
Mais mon revenu nous est plus qu'indispensable pour le moment...
Dans le fond, heureusement que je n'ai pas à me poser la question, parce que je crois que ça serait une torture !
Mais j'espère pouvoir me torturer avec cette question quand je serai enceinte de mon troisième bébé !
Vous voyez un peu comme je suis optimiste ???
Mais serai-je capable d'accepter un jour d'être autre chose qu'un "chef" ?
Parfois je me dis que j'aimerais bien être instit.
Mais j'ai peur de n'être plus alors que la "femme de"...
Sacrément fière la fille, hein ? Ben ouais.
Moi j'aime bien que les choses soient bien partagées.
Mon homme et moi avons la chance d'avoir tous les deux un métier "en vue", et donc selon les endroits où l'on se trouve, c'est alternativement lui "le mari de..." puis moi "la femme de..."
Bien que nous ne soyons pas mariés. Mais ça c'est un autre débat...
Mais donc cette situation me plaît bien, parce que n'être en permanence que l'ombre d'un autre, suis pas sûre d'aimer ça un jour.
Mais paradoxalement, je crois vraiment que j'aimerais bien être la mère de mes enfants. Je veux dire, je me vois bien en femme au foyer avec tous mes enfants (oui, je sais, ça serait bien d'en avoir un pour commencer...), et je crois que je serais heureuse.
J'ai conscience que c'est dur.
Dur d'abord parce que ce n'est pas rien de devoir s'occuper seule de ses enfants, et ensuite parce que c'est quand même une situation socialement difficile à défendre.
Ma belle soeur reconnaît qu'elle a l'impression de toujours devoir se justifier de ne pas travailler.
Bon, mais moi, je n'envisage un changement radical que si j'ai 3 enfants ou plus.
Mais n'empêche, une fois qu'ils seront tous en âge d'aller à l'école... Je ferai quoi ?
Difficile de retrouver un travail comme celui que j'ai maintenant en ayant fait un long break...

Bon, mais je me perds dans des questions que je n'aurai peut-être jamais à me poser...

Pour changer de sujet, demain, c'est l'anniversaire de mon amoureux.
Ca veut dire que j'ai passé encore une des limites que je m'étais fixée pour être enceinte.
Il faut donc que je m'en invente une nouvelle.
Pour mémoire, voici les limites précédentes :
- enceinte pour l'automne (2007)
- enceinte pour Noël
- enceinte pour l'anniversaire de mon homme (demain...)
Alors ma nouvelle limite... Ben on va dire mon anniversaire... en août... Mais ça me semble un peu loin... Faudrait quand même un objectif un peu plus rapproché.
Alors disons enceinte pour l'été. L'été étant le 21 juin. Enceinte pour la fête de la musique alors !

Et ensuite ça sera donc :
- mon anniversaire,
- ma fête (fin octobre)
- Noël 2008
- l'anniversaire de mon homme.
Et je me refuse à aller plus loin. Pour l'instant en tout cas. Parce que ça voudrait dire que je n'aurais pas d'enfant avant 2010...
Pi sinon, ben ça sera de nouveau pareil... Le même cycle... Les mêmes dates butoirs...

Bon, mais là, j'ai l'air d'être bourdonneuse, je crois.
Mais ce n'est pas vraiment le cas. C'est juste que je m'ennuie un peu. Je suis au travail, j'ai des trucs en retard par dessus la tête, mais je ne sais pas par quel bout commencer... Je n'ai surtout aucune envie de commencer !!!

Bon, mais j'y vais... un peu au moins...

A plus dans le bus !

vendredi 21 mars 2008

...

Par où commencer ?

Par le moins bien pour finir sur une touche positive ? Ok, alors allons-y !

Suis déçue.

Mais vraiment déçue. A me dire que si ça continue, je ne vais plus avoir la moindre envie de voir ou de parler à mes amies.

Parce que je fais toujours tout ce que je peux pour leur faire plaisir, leur éviter tout ce qui pourrait leur faire du mal, et que de leur côté, ben ... ben non.

Ma meilleure amie, j'en ai déjà parlé, a déjà gaffé l'une ou l'autre fois depuis qu'elle sait que nous essayons en vain de faire un bébé depuis quelques temps.
Mais là, j'ai l'impression qu'elle abuse un peu trop.

Je m'explique.
Elle est enceinte de 5 mois. Enfin non, elle est dans son 5ème mois. Et donc depuis le début, j'écoute chaque jour ses petits maux (enfin je les lis ou je les écoute, selon les jours !), sa fatigue, etc.

Bien. C'est normal. Que moi je n'aille pas bien, ça lui échappe, mais ça, allez, je veux bien admettre. Parce que si j'étale mes états d'âme sur ce blog, c'est aussi et surtout parce que dans la vraie vie, j'ai une fâcheuse tendance à toujours dire et montrer que je vais bien. Très bien même.
Mais bref.
Elle sait donc évidemment que lundi, je vais chez notre amie commune. Qu'elle ne voit que très rarement (genre la dernière fois, c'était quand moi j'ai invité ma meilleure amie (C) en novembre et que l'autre amie (A) est venue pour déjeuner avec sa petite famille).
Donc A et C ne se sont pas parlé depuis, et voilà qu'il a fallu que ma meilleure amie appelle aujourd'hui A pour lui dire qu'elle est enceinte. Comme ça, elle est sûre que lundi, ben quand j'irai chez A, on ne parlera que de ça.
Ca fait 5 mois qu'elle est enceinte, et il faut qu'elle lui annonce ça deux jours avant que je n'aille chez A ????
Et le summum : C a dit à A qu'elle ne m'avait pas encore annoncé sa grossesse.
Pardon ?!?!?
Pourquoi ??? Pour lui faire croire qu'elle lui a réservé la primeur ? Mais c'est quoi l'intérêt !!!

Et alors moi, il va falloir que j'aille chez A, que je parle bébé, que je réponde encore que non, on ne fait pas encore de bébé mon homme et moi, que je simule la surprise toute neuve de la grossesse de C, alors que j'endure ses jérémiades chaque jour depuis des mois ?
Ben non, c'est pas juste.

Et je n'avais déjà pas très envie d'aller passer le week-end chez C la semaine prochaine, mais alors là...
Je pense que je vais annuler tout. La visite de lundi chez A, et le week-end chez C.
Je ne veux pas faire d'histoires, alors je vais inventer des causes tout à fait plausibles, mais je n'ai pas la tête à me mettre dans des histoires pareilles.
Tant pis si C est déçue que nous n'allions pas chez eux.
Mais j'ai l'impression aussi que si ça continue comme ça, je vais finir par ne plus pouvoir me retenir et par leur dire des choses avec moins de douceur que je ne voudrais.

Alors tant pis. J'avais hâte d'aller voir les travaux terminés de la maison de A, mais tant pis. Ce qui devait être une après-midi sympa à parler de maisons, de travaux, de cuisine, etc va immanquablement se transformer en discussion sur C, sa grossesse, le désir de 3ème bébé de A, et tout ça, ben c'est pas exactement ce dont j'ai envie en ce moment.
Alors si pour une fois je fais les choses comme ça me chante...

Voilà pour ma déception. C'est surtout de l'agacement en fait.

Pour le reste, ben j'ai quand même passé une journée sympa.
Bien mangé, bien bu, fait des muffins au chocolat, regardé un film avec mon homme, un copain et sa fille (enfin, elle, elle jouait à la DS pendant le film...), fait des lessives, rangé un peu, et voilà, c'est l'heure d'aller se coucher.
Je n'ai pas préparé mes affaires pour aller chez les beaux-parents, mais tant pis, je ferai ça demain matin avant de partir ! Plus envie maintenant.

Bonne nuit.
Pourvu que je dorme !

Je voudrais tellement dormir...

Est-ce bien la peine d'écrire un message ? Tout est dans le titre... J'en ai marre d'être réveillée si tôt, tous les jours. C'est férié aujourd'hui ! Je pourrais au moins avoir un peu de répit de mes insomnies les jours fériés...
Je ne demande pas une grasse mat. Jutse de me réveiller un jour à 8h passées. Pour que mon coeur fasse un sourire en regardant le réveil.
Bon, faut dire qu'il y a une tempête dehors. Non, pas de neige, je suis en France moi... Mais Dieu que c'est moche une tempête de pluie et de vent...
Je prendrais bien un peu de la neige québécoise... Ca délivrerait un peu les gens de là-bas qui doivent en avoir plus que ras-le-bol, et moi ça me ferait tellement plaisir !
Mais là, il fait 0°C, il pleut et vente, il fait gris sombre, bref, un vrai bonheur. Moi qui voulais me consoler en jardinant !
Ben on rangera, c'est aussi bien. Et je ferai des gâteaux pour amener demain à mes beaux-parents. Et j'en ferai un peu plus, pour qu'on puisse en manger aujourd'hui :)
Et devinez quoi, au déjeuner : on ouvre une bonne bouteille !!!

Ouais, parce que finalement, ma soirée d'hier, ça s'est fini au lit avec mon PC... Pas de cognac et de danse et de chant. J'étais trop naze quand mon homme est parti à 21h...

Donc c'est aujourd'hui qu'on trinque !

En attendant je vais aller faire du feu. Voilà. On avance.

jeudi 20 mars 2008

Partir sur la lune

Bon, alors ce n'est encore pas officiellement arrivé jusqu'à ma culotte, mais voilà, c'est un fait, les "vilaines" arrivent...
Je commençais à me poser des questions, depuis trois jours que ma température est basse sans que mes règles ne soient là, alors je me suis armée d'un coton tige pour anticiper l'humeur du reste de la journée.
Alors ce matin je n'arrivais pas à travailler parce que je me posais des questions, et cet après-midi je n'arrive pas à travailler parce que je me maudis d'avoir eu encore un peu d'espoir...

Je pourrais éventuellement me réjouir d'avoir eu un beau cycle, avec une belle phase lutéale, la plus longue de l'histoire de mes courbes de température.
Ben oui, mais cette courbe a été comme ça grâce au clomid. Que va-t-il en être le cycle prochain, sans aide ?
Dans ma douce colère, je me suis dit, OK, de toutes façons, le cycle prochain ne servira à rien, alors au moins au début, pas de tempiote.
Oui, mais j'ai mon rendez-vous en PMA le 28 avril. Et il n'y aura donc qu'un cycle complet sans clomid jusque là. Alors si je veux avoir quelque chose de concret à lui montrer, ben faut la faire sérieusement cette courbe.
Alors soit. Ca recommence...

Je vais donc bien pouvoir profiter du week-end de Pâques chez mes beaux-parents. Pas de gêne parce que je ne peux pas boire d'alcool...
Et je pourrai fêter dignement l'anniversaire de mon homme la semaine prochaine.
Mais Dieu que j'aurais voulu fêter ça avec une bonne nouvelle...

Bon, je sais que ce n'est pas raisonnable, mais ce soir, pour me réconforter, je vais m'offrir un petit verre de quelque chose.
Je ne sais pas encore si ça sera un bon verre de vin rouge, ou plutôt de cognac...
En plus, je serai seule ce soir.
Alors je vais me faire une soirée déprime grande première classe : du cognac (et comme je ne bois que très rarement de l'alcool, il en faut très peu pour que ça me rende pompette !) et le DVD des Enfoirés à fond pour que je chante à tue-tête et que je saute dans tous les coins du salon.

Avec ça, je devrais finir par trouver que j'ai passé une bonne journée. Ou en tout cas que je l'ai bien terminée, cette journée.

Pffffff.... Je sais, je sais. Y a bien pire. Oui. Evidemment. JE LE SAIS !
Mais là, je voudrais juste être à la maison pour les dix prochaines années, pour pouvoir m'apitoyer sur mon sort sans culpabiliser de me laisser aller.
Non, je voudrais partir en voyage sur la lune. (Euh, à condition qu'il y ait une connexion wi-fi tout de même...)
La dernière fois, j'avais eu un atroce cafard le jour où ma température a chuté.
Là, j'y avais échappé, et alors je croyais que ça passerait mieux.
Bizarrement, je n'en suis plus si sûre maintenant...
Enfin on verra. Au cycle dernier, j'avais enchaîné le cafard de la chute de la température et la déprime clomidienne (ouais, j'invente des mots...), et ça avait donné quelque chose d'assez terrible : des heures à pleurer, seule à la maison, sans pouvoir m'arrêter, malgré toute la volonté du monde.
Cette fois-ci, au moins, il n'y aura pas de déprime clomidienne.

Ben vous voyez, je positive !

mercredi 19 mars 2008

Ca se fête !!!

Oui, au moins deux raisons de fêter :
- le petit pépin de Kiwi est né il y a quatre jours, et ça me fait bien plaisir ! Ca donne tellement d'espoir !
Félicitation à la maman, et beaucoup de bonheur à toute la petite famille qui grandit bien !
- j'ai eu un commentaire !!! Merci Laury ! C'est une jolie surprise !

Bon, sinon, ben ma température est redescendue hier.
Ouais, je sais, je devrais pas mettre ça dans un message qui s'appelle "ça se fête"!
Mais bon, pas envie de faire un message spécial pour cet événement, ça serait lui faire trop d'honneur.
Ca m'a foutu un coup au moral hier matin, aujourd'hui, ça va mieux, j'attends les vilaines...
Et mon rendez-vous du 28 avril.
Hier on était dans un magasin avec mon homme, et il y avait un meuble qu'on voulait qui n'était pas dispo avant la première semaine d'avril. Mon homme a râlé en disant que c'est loin, alors j'ai ri en disant "hé, je ne peux pas réussir à me convaincre que le 28 avril n'est pas si loin si tu trouves que début avril, c'est trop loin !!!"

Ben si j'arrive à en rire, c'est que ça va pas si mal !
Mais je ne peux pas m'empêcher de faire des calculs, des suppositions, qui me font me dire : le 28 avril, je serai a priori (aaaaaaaaaaaaaaaaah, je viens de réaliser que ça sera la fête de la fameuse dentiste... Nooooooooooooooon, pas elle !!!) dans la première moitié du cycle.
Et si on devait faire un test de hühner, ce qui est fort vraisemblablement la prochaine étape, ben ça pourra pas être à ce cycle là, parce qu'on sera en Italie pendant l'ovulation...
Bon, je ferais mieux de ne pas y penser, parce que finalement, je ne peux pas prédire la durée du prochain cycle, ni la date d'ovulation du cycle encore après...

Ah, ben oui, mais entre se dire qu'il ne faut pas y penser, et réussir à ne pas y penser...

lundi 17 mars 2008

Au rapport !

Mouais, je suis pas encore venue raconter mon super vendredi après-midi...


J'étais donc chez le gynéco à 15h20, suis passée à 16h15 à peu près, donc pas trop attendu par rapport à d'habitude, cool.
Mais c'est après que ça se complique : donc il m'examine, me fait un frottis, et puis sinon, il me dit que ben si ça marche pas dans les 2 ou 3 mois, faudra que je fasse une hystérosalpingographie.

Bon, OK, mais en attendant ??? Ben rien. Plus de clomid ? Non.
"Mais ça m'a fait avoir des phases lutéales plus longues !"
Ben oui, mais non quand même. Et il regarde ma fiche, et il me dit "puis faut arrêter les betabloquants".
Alors au passage, et pour info, j'ai été voir en décembre un doc exprès pour ça (puisque le mien ne veut pas que je les arrête) et que je suis en train de prendre un traitement homéopathique (depuis décembre toujours) pour préparer l'arrêt des bétabloquants.
"Ben qu'il me dit le gynéco, quelle idée, vous n'avez qu'à arrêter du jour au lendemain, ça ne pose pas de problèmes, et c'est bête d'attendre parce que ça réduit sacrément votre fertilité."

Quoi ?!?!?!?!?!?!?!?
Et il attend 9 mois pour me dire ça ? Ca a toujours été écrit sur ma fiche que je prenais ça !!! Bref, je lui dis que d'après l'autre médecin, on ne peut pas arrêter comme ça, que je me sens mal le matin quand j'oublie mon comprimé du soir, mais il maintient, y a qu'à arrêter.
Je sors dans un état second, à me dire que je viens de gâcher neuf mois d'essais parce que le gynéco n'a pas jugé important de me dire ça... Mais par acquis de conscience, je vais à la pharmacie, et le pharmacien me dit qu'il ne faut JAMAIS arrêter les bétabloquants comme ça, que je pourrais en mourir !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Mais alors je fais quoi moi ? J'ai un doc qui me conseille un truc qui peut me faire mourir, et l'autre qui refuse d'arrêter le médoc qui m'empêche d'avoir un bébé !!! Bref, il me donne des noms de gynéco qu'il connaît, je retourne dans la voiture, j'appelle les cabinets, et soit les gynécos sont en vacances, soit en week-end, soit pas de réponse du tout. Autant vous dire qu'à ce stade là, j'en voulais à la terre entière, et je ne savais rien dire d'autre que "c'est pas juste !".
Je suis retournée au bureau, j'ai fait des recherches sur internet, rien trouvé sur les betabloquants et la fertilité. Et comme je ne pouvais pas rester comme ça sinon je sentais que j'allais vraiment péter un plomb, suis allée chez mon généraliste.
Attendu 2h15 en salle d'attente (et là, moi non plus je souriais pas trop...) et au final, quand il est en face de moi, il me dit "mais n'importe quoi, c'est complètement faux !"
OK, mais je crois qui moi ?
Bon, alors il a compris que je n'allais pas trop croire ce qu'il disait, alors il m'a fait une jolie lettre de recommandation pour le centre de PMA, pour que je vois quelqu'un qui ne s'occupe QUE de cas comme moi et qui saura donc quoi me dire avec tout ça ! Il a vu la responsable de ce centre dimanche, et il a été impressionné par ses compétences a t-il dit. Alors je lui ai dit que j'avais déjà été voir un grand ponte au CHU, et que ça m'avait pas aidée, mais il a dit qu'avec elle ça serait différent, qu'elle ne sert pas de phrases toutes faites, qu'elle n'applique pas de principes à la con, mais fait vraiment du cas par cas.
Bon, OK, mais c'est à plus d'une heure de chez moi. Mais il m'a dit qu'éventuellement, elle saurait qui je peux aller voir dans mon coin et qui soit capable d'assurer un bon suivi, et que si c'est le cas, je dois lui demander d'appeler le gynéco en question pour avoir un rendez-vous très rapide, et ne pas perdre plus de temps.

Bon, alors j'ai appelé le cabinet de cette dame ce matin, et j'ai un rendez-vous le 28 avril.
Mais elle ne m'a pas donné ce rendez-vous de suite... Elle m'a d'abord dit qu'ils ne prenaient pas de nouveaux patients, mais elle avait eu la puce à l'oreille quand je lui ai dit que j'étais envoyée par mon généraliste. Donc elle m'a demandé de lui expliquer, et alors elle a bien voulu me donner un rendez-vous. Et s'il peut être aussi rapproché (...), c'est parce que je bénéficie d'un désistement. Sinon, ça aurait été en septembre.............
Ouf.....

Bon, autant vous dire que vendredi soir, je n'étais pas de très bonne humeur.
MAIS mon week-end m'a fait du bien...
Rien que mon homme et moi, pour une fois... Pas de copains, pas de dîners chez un tel, juste nous !
Samedi, c'était courses, McDo, puis jardinage tout l'après-midi (quel délice) et enfin pizza faite maison, puis lovée dans le canapé avec mon amoureux.
Et dimanche, montage de meubles (ils sont trop beaux !!!), déjeuner à la maison, vote, un peu de jardinage, confection et dégustation de muffins au chocolat, puis deux films avec les restes de pizza pour dîner.
Et des câlins...

Bref, un très bon week-end. Je n'ai pas très bien dormi, je me suis levée entre 6h et 7h les deux jours, mais j'ai regardé des séries en attendant que mon homme se réveille.
C'était calme, c'était bien, c'était ce qu'il me fallait, et donc je vais bien !

vendredi 14 mars 2008

Mais qu'il est con...!

Ne vous y méprenez pas, je l'aime de tout mon coeur, et dans le fond, je ne lui en veux pas tant que ça, parce que je sais qu'il ne voulait pas être méchant.
Mais quand même, parfois, il pourrait réfléchir deux secondes.
Je m'explique.
Ce matin, en sortant de la maison, j'avais oublié mes clefs, alors je retourne les chercher en disant à mon homme que j'en aurai besoin parce que comme j'ai rendez-vous chez le gynéco, ben je rentrerai sûrement plus tôt que lui.
Et il me répond, pour blaguer : "ah, rappelle moi, c'est l'écho de quel trimestre ?"
Ben il a de la chance d'être avec moi. Parce que je crois qu'une autre aurait pu vraiment mal le prendre.
Bon, d'ailleurs, si j'en parle, c'est que je ne l'ai pas si bien pris que ça, mais bon quand même...
Je lui ai demandé : si je fais un jour une fausse couche, deux mois après, il me demandera 'pour blaguer' pourquoi mon ventre ne grossit pas ?
Bon, je crois qu'il a un peu compris.
Dans le fond, il se dit surtout que j'ai pas d'humour, j'en suis sûre !
Mais je réfléchis déjà à une petite vengeance sympathique !

mercredi 12 mars 2008

C'est une impression, ou... ?

Sur un forum, tout à l'heure, une de mes amies virtuelles (ben oui, quelques unes sont vraiment devenus des amies dans mon coeur !) remarquait que quand on va chez un gynéco, les femmes enceintes n'ont JAMAIS le sourire.
Bon, alors je ne veux pas en faire une généralité, mais j'avoue que je m'étais déjà fait la même réflexion.
Et en plus, s'il y a une future maman qui est là avec un petit bambin qui a le malheur de faire un peu de bruit, la plupart prennent un air agacé, genre "elle ne sait pas tenir ses enfants ???".

Et au final, ce sont souvent celles qui ont le ventre plat (dont moi), qui font des risettes au petit en question, et qui, en tout état de cause, tirent le moins la tronche...
Et donc j'en arrive à ce sentiment : je trouve que les femmes qui n'ont pas eu de mal à avoir un enfant dans leur ventre ne savourent pas vraiment la chance qu'elles ont.
Je ne dis pas ça méchamment, et je n'ose jamais trop le dire, mais au final, je continue de penser que toutes celles qui se plaignent de tous les petits maux de la grossesse ne se rendent pas bien compte de ce que doivent endurer celles qui ne peuvent pas concevoir aussi facilement qu'elles l'ont fait.
Et même si je veux bien croire que ça ne soit pas agréable tous ces désagréments, et bien les endurer parce qu'on est enceinte, c'est autre chose que d'endurer les effets secondaires de tous les médicaments qu'on ingurgite pour avoir un jour la chance de porter un bébé.

Et je sais aussi qu'être enceinte ne signifie pas la fin des problèmes, puisque je suis sûre que je serai moi-même une future maman très angoissée, mais est-ce que pour autant je ferai la tronche dans la salle d'attente ??? Sûrement pas...

Alors souriez mesdames !!! Ca ne devrait quand même pas vous coûter beaucoup d'effort, après tout, je suppose que la plupart d'entre vous êtes heureuse de porter ce bébé !!!

Rien de spécial.

Ben oui, rien de spécial depuis quelques jours.
Y a pas eu d'annonce de nouvelle grossesse, y a pas eu de coup de blues, mais ça ne fait que confirmer que c'est bien le clomid qui me plonge dans cet état dépressif en début de cycle (oui, le fait d'être en début de cycle n'arrange sûrement rien, je sais...), bref, rien de de bien nouveau !

Ah, si, j'allais presque oublier !
On a rencontré la nouvelle copine de l'ami de mon homme.
Cet ami qui, après le départ de sa femme, puis après une histoire compliquée, nous a squatté des week-ends entiers, des semaines aussi d'ailleurs, alors qu'avant, on ne le voyait pas bien souvent...
Mais bref, il a une nouvelle copine.
Vu la description qu'il nous en avait faite, je me réjouissais de la rencontrer et de passer du temps avec eux...
Mais vous devinez la suite. Celle qu'il disait simple, gentille équilibrée, et tout et tout, ben je la trouve fausse, arrogante, et sûrement pas gentille !
En plus, il m'avait dit qu'elle était ronde, alors moi je me disais que pour une fois, je pourrais avoir dans le cercle d'amis de mon homme une fille avec laquelle je n'aurais pas l'impression de devoir entrer en compétition.
Ben elle est pire que tout. J'ai eu l'impression d'être détaillée, jugée, jaugée, évaluée pendant tout le temps de notre repas...
Même sa voix est ultra fausse !
Bref, TRES mauvaise première impression, je ne l'aime pas, pas du tout !
Ils se sont rencontrés sur un site de rencontre, et figurez-vous que dans ses critères, il fallait que l'homme ait une "profession libérale"... Ben que l'ami en question cache ses sous, parce qu'elle a déjà commencé à en profiter !
Et ils sont ensemble depuis moins de deux semaines, et elle répond déjà à son téléphone ! Et il lui offre un voyage au bout du monde !!!
Non, mais je veux bien qu'il soit heureux, mais là, je sens qu'on court droit à la catastrophe, et c'est encore nous qui allons trinquer ensuite !

Bon, et puis je suis même en colère contre l'ami lui-même, parce qu'on l'a appelé pour son anniversaire, ben c'est à peine s'il a trouvé le temps de nous dire merci.
Alors je veux bien que la plupart des gens ont moins de temps quand ils retrouvent quelqu'un, mais j'ai horreur des personnes qui te bouffent tout ton temps quand ils vont mal, et qui ne te regardent même plus quand ils vont bien.
Ca m'énerve !!!
Moi, ben je crois que je reste très égale. D'ailleurs j'ai même plutôt tendance à me renfermer quand ça ne va pas, et à ne voir les gens que quand j'ai des choses heureuses à partager.

Que tout le monde ne soit pas comme moi, soit !
Mais dans cet extrême là, je ne suis pas d'accord.

Voilà !
Sinon, ben J-2 avant mon rendez-vous chez le gynéco.
Je ne sais pas si j'ai hâte ou non, je crois que je n'y pense pas bien souvent !

Ah, et on a acheté plein de meubles pour le séjour samedi, j'ai hâte qu'ils soient montés !

Et sinon, ben non, rien de spécial.

vendredi 7 mars 2008

Les amis... Encore eux...

Heureusement que je suis de très bonne humeur aujourd'hui, parce que sinon, certains s'en seraient pris plein la tronche !
Mais non ! D'abord parce que je suis de bonne humeur, mais aussi et surtout parce que je suis beaucoup trop gentille pour dire quoique ce soit, sauf si vraiment ça va trop loin, et que ça peut arranger l'affaire.
Mais sinon, quand je me dis que ça ne changera rien, je la ferme !
Bref, et puis ça vient de ma meilleure amie, alors j'essaye de relativiser parce que je n'ai aucune envie de lui faire de la peine...

Bon, sujet de mon agacement : voici un extrait de son mail : "au pire, il y a plein de petits enfants qui ne demandent qu’à avoir une maman aussi géniale et aimante que toi. No soucy !!!!!"

(hum petit pause due à une crise de rage que j'expliquerai dès que j'aurai fini avec le sujet entamé)

Donc voilà la petite phrase de ma meilleure amie qui m'a grandement énervée... Surtout que ça venait après un mail où elle m'expliquait (référence à l'autre amie avec qui j'ai déjeuné hier) qu'elle avait fait le choix d'avoir des enfants rapprochés (elle est enceinte du deuxième, ils auront donc deux ans de différence) et de n'en avoir que deux parce qu'elle veut pouvoir s'occuper bien d'eux en se rendant disponible tant qu'ils sont petits, et que quand on fait le choix d'étaler plus les naissances, ben c'est pas aussi bien pour les enfants.

Moui, bien sûr... Sauf qu'elle sait ce que je traverse. Et que donc j'estime, que parler de choix de faire ses enfants quand on le décide, c'est plutôt malvenu.
Parce que si j'ai le bonheur d'en avoir deux, il est probable que je ne choisisse pas plus la date du second que celle du premier...
Mais bon, soit...
Mais c'est vraiment sa dernière phrase qui m'a le plus rendue folle, celle où elle me dit que si ça marche pas, ben c'est pas grave, y a plein d'enfants à adopter...
Punaise, heureusement que c'était par mail... Et pas en direct live...
Parce que je ne suis pas sûre qu'elle aurait aimé voir l'espèce de quasi haine qui a dû passer dans mes yeux à ce moment là !!!

Bref, ça c'était en fin de matinée.
J'ai enchaîné avec un déjeuner avec mon homme et deux de ses confrères que j'aime bien et avec qui je passe toujours un bon moment, et ce midi n'a pas dérogé à la règle !
Une bonne pizza calzone, trois mecs drôles et sympas, et hop, le tour est joué !
Je vais finir par me dire que je ne suis bien qu'avec les hommes...
Parce qu'eux ne comprennent pas du tout, mais je ne le leur demande pas !

Après ça, hop, chez le coiffeur. Ca m'a détendue, ça m'a fait beaucoup de bien, et je ne me trouve pas si moche, donc pas de déprime post coiffeur pour ce soir !
Je sais que mon homme n'aimera pas, mais peu importe, ça reviendra vite à la normale !

Et donc me voilà à la maison, devant le feu qui me réchauffe les pieds et m'illumine de sa jolie lumière, et donc je commençais à écrire ce message quand je vois que j'ai reçu un mail d'une autre copine, qui annonce...
Ben oui, elle est enceinte. C'est donc ça l'objet de ma petite pause du début du message...
Si j'ai tout bien calculé, elle est enceinte de moins d'un mois.
ET elle fait un mail groupé à notre petit groupe pour nous l'annoncer...
C'est beau, hein, de ne pas se poser la moindre question, de se sentir si sûre de soi qu'on l'annonce à la terre entière...
Ouais, c'est beau, tant mieux, bravo !
Mais je n'arrive même pas à lui répondre pour la féliciter..
J'ai bien cliqué sur "répondre à tous" pour me joindre au concert de félicitations, mais je n'y arrive pas.
J'ai donc encore passé un cap...
Je n'ai aucune raison de lui en vouloir, et bien sûr que je suis heureuse pour elle.
Mais je n'ai plus les mots pour le dire simplement.

Si je disais ce que je pense, alors je lui dirais que je suis heureuse pour elle, oui, bien sûr, mais qu'elle ne devrait pas le crier à la terre entière alors que c'est si neuf, parce que s'il arrive quelque chose, il faudra le dire aussi à tout le monde !!!
Je dirais aussi qu'elle a bien de la chance, parce qu'elle m'avait confié avoir arrêté la pilule bien après moi...
Et je ne peux m'empêcher de me souvenir qu'à l'époque, je lui ai confié que ça faisait un bout de temps que j'avais arrêté moi aussi...
Alors je suis peut-être un peu exigeante, mais j'aurais aimé plus de tact...
Je ne sais pas, mais si j'avais une amie qui essaye depuis longtemps de faire un bébé, que ça ne marche pas, et ben je pense qu'elle aurait droit à un traitement spécial pour l'annonce de ma grossesse...

Enfin j'en sais rien, et puis on s'en fout après tout.
Faudra bien que je lui réponde, mais là, non, aucune envie.
Ce n'est pas contre elle, mais je sens bien que je suis à chaque fois un peu plus jalouse et un peu plus amère.
Alors aujourd'hui, grâce à ma bonne humeur, je ne suis pas plus triste que ça, mais dans 15 jours, quand je verrai que ce n'est pas encore pour cette fois-ci, ça sera encore un peu plus dur...
Je ne souhaite à personne de ne pas être fertile, non, non !
Mais en même temps, dans le fond de mon coeur, je sens bien que si je pouvais avoir de temps en temps un signe que ça n'arrive pas qu'à moi dans mon entourage...

Bah... Heureusement qu'il y a internet...

jeudi 6 mars 2008

Ce n'était qu'un déjeuner...

Ben ouais... Ma cops n'est pas enceinte.
Je ne pensais qu'à ça en y allant, et quand on s'est installé au resto, à chaque instant, je me demandais quand elle allait me l'annoncer.
Mais non, pas du tout, ce n'était pas ça !

Pourtant, ce matin, elle m'avait renvoyé un mail me répétant à quel point elle se réjouissait de déjeuner avec moi, ce qui m'avait rendue encore plus suspicieuse.
Ben non, elle se réjouissait vraiment juste de déjeuner avec moi !

Bon, mais si je sais qu'elle n'est pas enceinte, c'est que c'est venu tout seul sur le tapis, et évidemment, pas de mon fait... Mais elle me dit que son homme voudrait qu'il n'y ait pas plus de 6 ans de différence entre l'aîné et le petit dernier, et que donc il faudrait qu'elle le fasse dans trois mois.
Bon, c'est un peu trop tôt pour elle, mais ça sera dans les mois à venir, et alors forcément, "bon, alors et toi, tu te décides quand à nous faire le premier ?" Hum... Ben j'esquive, comme d'hab, alors "ben quoi, t'en voudras quand même, non ?"
Oui oui...
Alors elle me dit "OK, j'ai eu une idée l'autre jour : il faudrait qu'on les fasse en même temps, comme ça on a le congé mat ensemble et on pourra passer plein de temps ensemble !"
Mais oui, bien sûr ma belle...!
Ben vas-y arrête la pilule, et dans 9 mois, tu auras un beau bébé, mais c'est pas pareil pour tout le monde...
Enfin je n'ai évidemment rien dit de ce genre, j'ai juste rigolé, et j'ai dit "oh ben oui, comme quand j'ai été malade en même temps que [mon autre amie]" !

Enfin bref, j'avais peur de ma réaction si on parlait de ça, mais finalement, exceptionnellement, ben ça m'a fait du bien de parler avec quelqu'un qui a autant de naïveté, de confiance, d'insouciance.
Faut dire que je l'aime bien ma cops, alors j'étais toute heureuse pour elle de la sentir si bien...
Ca m'a fait une bouffée d'air frais...
Si les mêmes mots étaient sortis de quelqu'un que je n'aime pas trop, autant dire que je serais d'une toute autre humeur là...
Mais voilà, ça ne m'a pas minée, et j'en suis toute heureuse !

Et j'ai pris rendez-vous chez le coiffeur demain après-midi. Donc je ne travaille pas demain après-midi.
Cool !

Et j'ai prévenu mon homme que je serai donc de mauvais poil demain puisque je suis TOUJOURS désespérée en sortant de chez le coiffeur :)

Enfin bref, pour l'instant, aujourd'hui est un jour où ça va plutôt bien.
Je ne me trouve pas très jolie, j'ai des bouffées de chaleur, mais le reste, ça va !

mercredi 5 mars 2008

Ce n'est qu'un déjeuner !!!

Alors une amie m'a demandé si je voulais déjeuner avec elle demain midi.
Oui, ok, pas de souci, je peux me débrouiller pour ça.
Voilà, c'est réglé.

Mais c'est là que je commence à m'inquiéter... Et si c'était pour m'annoncer qu'elle attend le troisième ??? Parce que c'est déjà au cours d'un déjeuner en semaine qu'elle m'a annoncé sa deuxième grossesse...
Et je n'ai pas envie d'avoir encore à entendre ça !
Disons que j'ai peur d'avance du coup que ça va m'asséner et de l'humeur dans laquelle je vais être... Et puis va falloir avoir l'air super heureuse pour elle, ce que je suis, dans le fond, mais ça va quand même tellement me briser le coeur de me dire que moi, ben non, toujours pas, que ça va demander un bel effort pour sourire...
Sans compter qu'elle va finir par me demander quand est-ce qu'on se décidera à s'y mettre aussi...
C'est toujours le souci avec ceux à qui tout arrive tout cuit dans les bras... Ils n'imaginent même pas qu'il puisse en être autrement...
Alors je vais reprendre ma vieille réponse : "ooooh, ben chaque chose en son temps !"
En priant de toutes mes forces pour qu'elle n'en rajoute pas avec un couplet genre qu'on n'est plus tout jeune, qu'il faudrait s'y mettre, que mon homme aura vite 40 ans, bla bla bla...

Sans compter qu'à chaque fois que je la vois, je finis immanquablement par avoir droit à "oh, mais tu n'as pas encore d'enfants, tu ne peux pas comprendre" au détour d'une conversation sur le temps que je passe au boulot, ou sur le sport, ou sur les sorties...

Bon, allez, si ça se trouve, elle a juste envie de papoter avec moi....

Il ne manquait plus que ça.

Ok, la terre ne va pas s'arrêter de tourner. Ok, le boulot, ce n'est pas toute notre vie, et j'ai d'ailleurs assez d'autres choses à penser en dehors du boulot.
Mais n'empêche que ce que je vis au boulot joue un grand rôle dans ma vie privée, puisque le stress et la pression que j'endure ici sont sans doute aussi une des raisons qui font que mon corps ne répond pas tout à fait comme il faudrait.

Mais bref. Un de mes collègues (enfin est-ce un collègue quand il s'agit d'un subordonné ?) vient de m'annoncer, tout embêté, qu'il a un entretien d'embauche demain.
Et pas n'importe lequel... Disons qu'il fait partie des deux personnes qui sont directement en dessous de moi, qu'il est là depuis 11 ans, , qu'il abbat un boulot monstrueux et que s'il s'en va, on va morfler.
Non, ON ne va pas morfler. JE vais morfler...
Parce qu'il faudrait deux personnes au moins pour le remplacer, et que même avec deux personnes, le temps qu'elles comprennent tout ce qu'il y a à faire, comment et quand, il va bien falloir que quelqu'un absorbe le trop plein...
Mais moi je n'ai déjà plus de marge !
Oui je passe beaucoup de temps à ne pas travailler ces temps-ci, mais comme je fais 15 heures supp par semaine, et que je prends 2 semaines de congés par an, autant dire que je peux en passer des semaines entières à tapoter des trucs persos sur l'ordi avant que ça ne remette les comptes à zéro !

Voilà, je suis découragée.
Je lui souhaite que ça marche, parce qu'après tout, onze ans de bons et loyaux services, je comprends qu'il ait un peu envie d'aller voir ailleurs... mais quand même...

Alors je me passe en revue ses défauts, pour me convaincre qu'on trouvera vite à le remplacer...
Mais ça ne marche pas, ça ne suffit pas à me rassurer !
Punaise, il fallait encore ça... Maintenant...

Les "amis"

J'ai déjà parlé de la difficulté à écouter les commentaires des copains et des connaissances qui ne savent pas qu'on essaye vainement d'avoir un bébé.
Mais au final, le pire, c'est ceux qui le savent.
Là, je viens de raccrocher le téléphone, je papotais avec une "amie", qui a été plus que ça (oui, j'ai eu une longue relation avec une fille) et qui est la seule (de mon côté en tout cas), avec mon autre "vraie" amie, à savoir que j'essaye de faire un bébé.
Elle sait aussi que je prends un traitement qui a pour principale conséquence de me rendre un peu dépressive.
Mais elle m'appelle, et m'engueule parce que je lui demande si elle est en train d'aller travailler, alors que si j'écoutais ce qu'elle me raconte, je devrais savoir qu'elle a un rendez-vous avec un type pour une formation.
Ouais, ben je suis désolée de ne pas me souvenir de son emploi du temps...
Et de rajouter "je sais pas ce que t'as en ce moment, mais t'es un peu dans ta bulle, faudrait peut-être que tu fasses un peu attention aux autres"...
Venant de la personne la plus égoïste qui soit sur cette terre, j'avoue que c'est un peu gros.

Alors effectivement, je préfère encore les remarques de ceux qui ne savent pas plutôt que les remarques de ceux qui sont censés savoir...

Dans la même veine, y a une "amie" de mon homme, qui est accessoirement dentiste, que je n'aime déjà pas des masses, alors ça m'a déjà bien gonflée quand mon homme lui a dit qu'on essayait de faire un bébé, mais quand je me suis retrouvée sur son fauteuil de dentiste, à lui dire que s'il y a un gros truc à faire, je préfèrerais qu'on attende, ben j'aurais bien voulu qu'elle comprenne sans que je m'étende.
Mais évidemment, non.
Et de dire "quoi, t'es enceinte ?". Et comme je dis non, alors elle dit "ben alors qu'est-ce que ça peut faire ?"
Alors évidemment comme elle a eu sa fille en deux temps trois mouvements, elle ne sait pas ce que c'est l'attente entre l'ovulation et les règles, où l'on évite tout ce qui pourrait poser un problème à un éventuel oeuf fécondé...

Mais bref, il est écrit que les gens sans problèmes n'auront jamais le tact qu'il faudrait avec ceux qui n'ont pas la même chance qu'eux...

Et pour finir, ma vraie amie, celle que j'aime vraiment très fort, qui m'a soutenue dans les pires moments de mon existence, qui sait presque tout de moi (ouais, y a quand même des choses que je préfère garder pour moi...) et envers qui je suis reconnaissante à vie. Ben même elle, il y a des moments où elle n'a pas vraiment le comportement qu'il faut.
Je sais que ce n'est pas facile d'être l'amie de quelqu'un qui n'arrive pas à avoir d'enfant quand on en a déjà un. Enfin non, je ne sais pas, mais j'imagine.
Et j'imagine aussi très bien que ça doit être terrible de devoir annoncer à cette amie qu'on est encore enceinte... Alors qu'on a arrêté la pilule le cycle d'avant...
Ok, je veux bien croire que ça ne soit pas simple.
Mais que ça soit à moi de la consoler pendant des heures quand elle me l'annonce en lui jurant que non, je ne lui en veux pas... Et que ça soit à moi de faire comme si tout allait bien pour que surtout, la pauvre, elle ne culapbilise pas, ben merde alors...

Et du coup ben ça me fait penser aussi à l'ami de mon homme, qui est d'une fragilité à faire peur et qu'on doit materner depuis un an suite à sa séparation d'avec sa femme, qui va bien maintenant, qui a une nouvelle copine et tout et tout, et que quand j'ai eu le malheur de lui dire que moi c'est pas la grande forme ces temps-ci, ben il s'est mis à pleurer en disant que ça lui fait de la peine, que ce n'est pas possible que je n'aille pas bien, que je suis d'une telle force que c'est forcément passager, et ouin ouin, et c'est aussi moi qui ai dû le consoler, et lui dire de ne pas s'inquiéter, etc, etc...

Bref, rien d'étonnant à ce que je cherche refuge sur internet puisque les vrais gens de la vraie vie ne sont pas à la hauteur...

Inutile !

Ouais, je ne fais rien. Il est 10.02, ça fait deux heures ou presque que je suis au bureau, et j'ai royalement dû travailler l'équivalent d'une demi-heure...
Le reste du temps, j'ai surfé un peu, lu d'autres blogs, répondu à des mails persos, enfin bref, j'ai horreur d'être comme ça, parce que je m'en veux de ne pas avancer la monumentale de boulot en retard que je traîne, mais en même temps, je n'arrive pas à me motiver pour avancer...
Je ne sais pas si c'est dû à mon humeur morose liée aux essais bébés infructueux, ou si c'est parce que j'ai beaucoup beaucoup trop travaillé ces 5 dernières années et que j'en ai ras-le-bol...
Sans doute un mix des deux.

J'ai terriblement envie et besoin de vacances, mais je n'en prends pas, parce que je ne suis pas sûre d'avoir très envie d'être chez moi pendant une semaine.
Un peu peur de déprimer. Pas de m'ennuyer, y a du boulot en retard à la maison aussi.
Mais je ne suis pas faite pour rester à la maison...
Je vais prendre ma matinée demain pour faire quelques trucs administratifs. J'aurai donc le plaisir de ne pas avoir à me préparer tôt, c'est déjà beaucoup ! La glandouille du matin me fait toujours du bien :)

Sinon, ben comme je fais consciencieusement une courbe de température à chaque cycle, il semblerait que mon ovulation ait eu lieu hier...
Et comme j'ai eu une mycose (que j'ai encore d'ailleurs) et qu'avant ça, le potentiel papa n'était pas là pendant une semaine, ben voilà, un cycle pour rien.
C'est frustrant quand on prend un traitement. Parce qu'on l'a pris pour rien. Et qu'on a subi les effets secondaires pour rien...

mardi 4 mars 2008

On y vient...

Aaaah, me voilà en train de travailler (ou presque) avec Queen en fond sonore, et alors plein de souvenirs me viennent à l'esprit au fur et à mesure des chansons qui passent...

Toute une époque...

Mon premier vrai copain, la mort de Freddy Mercury, le lycée, waouw, ça remue tout ça !

Bon, alors sinon, rien de neuf, hein, mais maintenant que j'ai créé un blog, j'ai envie de venir écrire quelque chose toutes les cinq minutes... Ca va passer, c'est l'attrait de la nouveauté... Mon nouveau jouet...

On est le 4 mars.
Mon prochain rendez-vous chez le gynéco, c'est le 14 mars. Dans 10 jours.

Nous y voilà....

Oui, parce que si je suis là en train de raconter ma vie, c'est parce que je n'arrive plus à garder pour moi tous ces sentiments difficiles qui se réveillent quand on s'aperçoit que faire un bébé, ben ça ne sera pas aussi facile pour nous que ça a pu l'être pour beaucoup d'autres...

Rien de bien dramatique pour l'instant, mais assez pour que ça me prenne mon énergie, mon temps, mes pensées, un peu toute ma vie quoi...

Faut faire attention à ce qu'on mange, à ce qu'on boit, à ce qu'on fait, mais encore, ça ce n'est rien...

Ce sont les autres qui deviennent assez durs à gérer.

Mon homme d'abord... Parce que forcément, quand on a des hauts et des bas, le premier à subir nos états d'âme, c'est celui qui partage notre vie.

Mais comme j'ai une peur bleue : celle qu'on puisse dire un jour que je ressemble à ma mère, alors dès que je dis le moindre mot un peu plus haut que l'autre, je m'en mords les doigts, et je me rends malade tellement je m'en veux...

Alors ça donne des situations cocasses...

Genre cette nuit, alors que je regardais la télé, pleine de mon bourdon dont je parlais plus tôt dans la journée :

Lui : "tu ne dors pas ?"

Moi : "ben vu que j'ai les yeux grand ouverts et que je suis assise bien droite à regarder la télé..."
Et voilà, ça suffit pour que je me tape intérieurement à me dire "mais bon sang, il n'y peut rien lui, alors réponds lui gentiment !!!!", et du coup :

moi : "pardon mon amour, non je ne dors pas".

Mais voilà, j'ai beau demander pardon, je me sens mal d'avoir eu une première réaction pas géniale.

Du coup, non contente d'avoir déjà pas mal de raisons de "bourdonner", ben j'en rajoute une couche en me disant que je ne vaux pas mieux que ma mère.

Ouais, il me faut une bonne psychanalyse !

Bref, donc il faut gérer monsieur, faut me gérer moi, mais il faut surtout gérer tous les autres.

Parce qu'entre la date supposée de l'ovulation et l'arrivée des règles, comme il existe toujours la possibilité qu'on ait réussi à être enceinte, ben on ne vit plus, et surtout, on n'absorbe pas la moindre goutte d'alcool. Ce qui n'échappe pas à tous les observateurs du monde...

Et qui se disent qu'à nos âges (ouais parce que chéri a encore 5 ans de plus que moi), on devrait penser depuis longtemps à la descendance et qui ne manquent donc pas de faire une remarque genre "tu bois pas, t'es enceinte ?"

Bon, à force, tout le monde doit se dire que je suis juste chiante, parce que depuis le temps, ils voient bien que je ne suis pas enceinte...

Et puis faut gérer les femmes qui annoncent leur grossesse...

Surtout quand on n'aime pas celle à qui ça arrive.
Et qu'elle en rajoute en disant qu'elle n'essayait pas, que c'est arrivé comme ça, un accident...

Y a quelques temps, ça passait en quelques heures mon agacement.
Depuis peu, je me rends bien compte que ça ne passe plus du tout.

J'ai juste envie de dire que c'est pô juste.

Nan, j'ai envie de le hurler en fait...

Mais bon, allez, y a quand même plein de moments où ça va. J'arrive même parfois à me demander pourquoi j'en fais toute une histoire.
Mais en fait, s'il suffisait d'attendre, je suis sûre que je pourrais gérer bien mieux.
Seulement j'attends en subissant toutes sortes d'effets secondaires dûs aux traitements qu'il faut bien prendre pour essayer de remédier à la difficulté de procréer.
Je parle de bouffées de chaleur, de boutons, de kilos qui s'installent, de douleurs abdominales de maux de tête, enfin beaucoup trop de choses pour juste se dire qu'un mois de plus ou un mois de moins, ça ne change rien...

Pour dire, je voulais nous offrir un week-end "spa". Ca nous ferait bigrement du bien.
Mais j'y ai renoncé, parce qu'il est hors de question que je me fasse masser avec tous les boutons que j'ai dans le dos...

Bref, voilà. C'est comme ça...

Mais ça viendra... Je finirai par avoir un beau bébé, par retrouver ma jolie peau de bébé et avec un peu de chance, je ne me souviendrai pas vraiment comme j'ai mal vécu ces temps-ci...

Ou alors ça ne viendra pas. Et il faudra trouver une autre solution.
Et je ne veux même pas y penser.

Alors je n'y pense pas, et je vais travailler. Un peu. Parce que sinon, je vais m'en vouloir !

Ah, au fait...

Ouais, juste pour dire, le titre de mon blog est le petit nom que m'a donné mon homme ce matin...
Comme je ne dormais plus, j'ai été finir la nuit sur le canapé, devant la télé... Et ça a fini par le réveiller, alors comme il insistait pour savoir pourquoi je ne dormais pas, j'ai juste dit que j'avais le bourdon.
Alors il m'a serré dans ses bras en disant "ma petite bourdonneuse...".

Moi aussi !

Ouais, à force de lire des blogs pour essayer de mettre les mots des autres sur ce que je ressens, ben forcément j'ai envie de faire pareil...
Tant pis si ça veut dire que je passerai encore plus de temps devant un ordi...
De toutes façons, depuis quelques mois, mon rendement a bien baissé, alors ça ne changera pas grand chose... Et puis si ça m'aide à aller moins mal quand ça ne va pas, ben je suis sûre qu'au final, ça me fera gagner un peu de temps ...

Voilà.