dimanche 21 décembre 2008

Non mais quel culot !!!

Y a des trucs, c'est tellement gros, que je ne peux pas m'empêcher d'en rire !
Tant mieux....

Ca n'aura échappé à personne que c'est bientôt Nouvel An.
Avec mon homme, on s'était dit que cette année, aller chez des amis ne serait pas génial pour moi, parce que si je suis fatiguée (ce qui est plus que probable...), c'est mieux d'être chez soi et d'aller se coucher tanquillement quand ça nous chante.
En revanche, faire comme l'an passé, inviter plein de monde à la maison, pas envie non plus parce que ça fait beaucoup boulot, et que je n'ai pas envie de ça.
Bref, on avait dit qu'on restait tranquilles à la maison.
Là dessus, un couple d'amis (de chéri....) qui ne veulent rien faire non plus, ont proposé de venir "rien faire"chez nous avec nous.
Bon, allez, soit.
Et puis un autre copain de chéri, récent divorcé, s'est ajouté à la chose.
Passe encore.
J'ai juste commencé à dire que parti comme c'est, chacun rapportera quelque chose, entrée ou dessert, pour nous (=me...) décharger.

Et alors là, je vous le donne en mille....

La soeur de mon amoureux...
Elle est incroyable.
Déjà, elle m'agace depuis un petit moment, depuis qu'elle nous a dit ce que voulaient ses enfants pour Noël. Pas une suggestion, nonononon, une commande ferme....
Et pas des plus minces...
Je ne suis pas radine, mais que des gamins de 9 ans reçoivent des cadeaux à 300 € et plus, moi, ça me dépasse.
Je trouve ça déplacé, honteux, enfin bref, ça m'horripile de prendre part à ce genre de choses, mais soit...
Ensuite, la dernière fois que nous étions chez elle, alors que nous n'avions encore pas acheté quoi que ce soit pour les deux enfants en question, nous avions constaté qu'ils savaient exactement ce qu'ils allaient recevoir, de qui, etc...
Quand mon homme a demandé à sa soeur si elle trouvait ça normal de leur dire qui allait acheter quoi, elle a juste répondu qu'ils ne croient plus au Père Noël, alors qu'on s'en fout des surprises...

Enfin passons....
Aujourd'hui, elle nous appelle sous je ne sais quel prétexte, et elle papote. Chéri apprend qu'elle doit passer la Saint Sylvestre avec sa super copine la fameuse dentiste dont on parle souvent ici....
Parfait, ça fait un bon petit groupe : 5 du côté de la dentiste, 3 du côté de ma belle soeur.

Et mon amoureux de leur demander où ils font leur soirée...
Ben devinez ????
Non, vous ne rêvez pas.
Chez nous.
Enfin, c'était plutôt genre "ben justement, puisqu'on en parle, on se disait qu'on pourrait revenir faire ça chez vous, c'était sympa, et puis vous avez de la place, etc etc etc..."
Là dessus, chéri a quand même précisé que nous ne voulions pas faire de vraie soirée, qu'on voulait être tranquilles, etc.
Alors elle dit "bon, ben j'ai compris, je passerai Nouvel An toute seule".
Oui parce que si ce n'est pas chez nous, il n'y a pas assez de place pour tout ce petit monde ni chez ma belle soeur, ni chez sa super copine !

Une autre fois, ça m'aurait fait enrager, mais là, ça me fait juste rire autant de culot.
Faut dire que j'ai de bonnes raisons de ne pas changer d'avis cette année

Merci mon petit bonhomme d'amour ;-)))))

mardi 16 décembre 2008

Just for fun



Le vieux rabat-joie

Il ne se passe plus un matin de semaine sans fax de notre cher Président.
Il n'écrit même plus bonjour maintenant.
Il écrit bien merci à la fin, mais c'est dans ce contexte : "pour le 16 au soir si possible, merci."
Vous avez aussi noté qu'on est le 16 ?
Et qu'évidemment il ne se demande pas si les gens qui doivent faire ce qu'il me demande sont disponibles aujourd'hui pour effectuer ses 4 volontés ?
Et si vous pouviez voir la liste de trucs tarabiscotés qu'il demande "pour le 16 au soir si possible, merci"...
On a un conseil jeudi, il connaît évidemment chaque point à l'ordre du jour et tous les éléments qui s'y rattachent depuis plus d'une semaine, mais voilà, tout d'un coup, ça ne lui convient plus...
Comme si on pouvait tout changer en une journée...

Chaque année, il me fait envoyer, par une autre structure qu'il préside, un bocal de foie gras.
Outre le fait que je ne mange plus de foie gras depuis que je me suis intéressée aux travaux de cette association, il s'avère que cette année, j'ai reçu ce petit colis avec encore plus de dégoût que les autres fois...

Ce matin, dans la voiture avec chéri, je n'ai de nouveau pas réussi à m'empêcher de reparler de tous ces trucs qui m'écoeurent et dont je parlais hier. Sans compter qu'hier s'est rajouté une nouvelle surprise : un tableau des subventions aux associations qui font vraiment de bonnes choses pour les habitants de notre territoire, et à qui on donne bon an mal an 200 ou 300 € selon les actions mises en place.
On leur coupe la moitié des crédits.
Des économies de bouts de chandelle pour des bénévoles qui donnent de leur temps pour les enfants du territoire....... Et un projet de plus de 6 millions d'€ face à cela. Si encore c'était une école, des équipements sportifs. Mais non.... Il s'agira d'interpréter le patrimoine.
Je ne m'étends pas....
Mais bref, chéri m'a dit ce matin "jusqu'à récemment, tu chantais toujours dans la voiture...."

Aïe. Ce vieux rabat-joie m'a coupé le sifflet.
Mais ça suffit, hors de question de laisser ma voix de casserole au tiroir pour ça.
Tant pis pour les oreilles de mon amoureux, et tant pis s'il dit que mon bébé naîtra avec un souci d'oreilles à force d'entendre sa maman chanter à tue-tête.

Mais quand même, j'ai honte si je suis associée à cette politique-là....

Alors ce soir, en rentrant, je vais mettre Singstar ABBA, et je vais m'en donner à coeur joie.
Juste avant de commencer à emballer tous les petits cadeaux de Noël à expédier dans divers coins de France.
Si avec ça je ne termine pas ma journée en beauté...!



lundi 15 décembre 2008

Blabla

Quelques petites choses, en vrac, désolée pour les sauts du coq à l'âne :

- j'ai un petit bonhomme dans le ventre qui visiblement se trouve à l'étroit (pourtant Dieu sait que mon ventre est ENORME !) et qui me fait des bosses certes très rigolotes, mais ô combien gênantes...
Là, par exemple, il a un coude, ou une main, ou un genou, ou je ne sais quoi qui dépasse de ma taille, à droite.
Ben ça fait mal !!!
Et puis sa manie de jouer du xylophone sur mes côtes à toutes heures du jour et de la nuit...
Heureusement que je l'aime celui-là, parce que sinon !!!!

- mes parents sont venus samedi, on a été se promener dans les marchés de Noël du coin, on a fait quelques achats, ils nous ont gâtés, et on a presque échappé à la tension habituelle (ouais, presque, mais c'est déjà tellement mieux que rien !!!)

- bon sang que j'aime les marrons chauds !!!!

- Mon Dieu que l'Alsace est belle.... (et mon chéri aussi, mais ça, je dois déjà l'avoir dit !)

- je commence à remarquer que ma patience n'est plus aussi illimitée qu'elle peut parfois l'être...
Y a de plus en plus de jours où j'ai des envies de meurtres...
Ce qui me rassure, c'est que c'est toujours en rapport avec mon boulot ;-)
On me demande de faire des coupes budgétaires sur des postes que j'estime indispensables et pourtant encore trop peu développés à mon goût (l'animation jeunesse par exemple), pour parallèlement inscrire des sommes pharaoniques pour des projets certes grandioses, et tout et tout, mais qui ne devraient pas avoir droit de cité à un moment où on demande de rogner sur les dépenses indispensables !!!!!!!!!!!!!!!
Ca me fait sortir les yeux des orbites, ça me rend mauvaise, ça m'énerve, ça m'écoeure, enfin vous avez compris...!

- je me rends compte qu'à part ceux que je vois régulièrement, mes collègues et ma famille, je n'ai dit à personne que je suis enceinte...
Alors aujourd'hui, une copine qui est passée chez mes parents a appris la nouvelle, alors que je l'ai régulièrement au téléphone...
Ca lui fait drôle d'apprendre ça au bout de 7 mois...
Bon, mais moi j'y peux rien, c'est comme ça.
Déjà, je ne téléphone jamais aux gens (sauf ma mère, ma grand-mère et ma meilleure amie...), c'est eux qui m'appellent, alors en général, c'est qu'ils ont un truc à me raconter.
Et une fois qu'ils ont raconté tout ça, ben j'en ai généralement ras le bol d'être au téléphone, donc ça ne me vient même pas à l'idée d'en rajouter une couche !

Mais alors si vous saviez tout ce que ma mère lui a raconté !!!!
J'ai halluciné ! Elle connaît même des pans de ma vie que moi je ne connais pas du tout !!!
Enfin qu'elle raconte ma vie, déjà, dans l'absolu, bon... Mais qu'en plus elle invente des trucs ????
J'ai donc appris que nous avions déjà choisi notre poussette, parce que chéri étant grand, on ne pouvait pas prendre n'importe quel modèle.
Moi aux dernières nouvelles, j'ai surtout décidé de ne pas acheter de poussette tant que je n'en ai pas besoin....
Elle a dit qu'on avait acheté plein de choses, alors qu'elle est superstitieuse et ne veut rien savoir avant que bébé ne soit là.
Oui, ça, c'est vrai, on a remarqué. En revanche, moi je n'ai acheté qu'un transat...
Et puis encore je ne sais quoi d'autre qu'elle a sorti de son imagination, juste pour le plaisir de raconter...
Bon, ça fait des années que j'ai remarqué que ma mère a une tendance certaine à mentir pour tout et rien, mais quand même...
Samedi, on était à la maison, et avant de repartir, elle appelle ma grand-mère.
Et là, devant mon père, mon amour et moi, elle raconte à ma grand-mère qu'ils sont en route, que papa conduit, qu'il fait nuit noire sur les petites routes, mais que ce n'est pas gelé, que j'avais été contente, et blablabla.
Ok, c'est un mensonge sans la moindre conséquence.
Mais quel intérêt ???

Enfin bref... ma mère, quoi.....

- je suis très amoureuse de mon amoureux. Et j'ai toujours une impression étrange quand on est tous les deux, sur le canapé, blottis l'un contre l'autre.
Soit qu'on regarde la télé, soit qu'il joue ou qu'il trifouille sur son ordi, et que moi je me repose contre lui.
J'ai cette impression que je n'arrive pas bien à expliquer avec des mots...
Comme si nous étions deux réfugiés.
Deux enfants seuls au monde, arrivés par miracle dans cette grande maison.
Quand j'imagine tous les autres couples de la terre, qu'ils aient ou non des enfants, je vois deux adultes, responsables et ancrés dans leur vie.
Quand je nous regarde, je vois toujours des enfants qui se sont trouvés.
Un peu comme si nous étions hors du monde, hors du temps, hors de cette vie-là.
Comme si nous étions deux naufragés qui ont trouvé une île déserte tellement accueillante qu'ils n'ont plus besoin de se préoccuper de trouver un moyen de repartir sur la mer remplie de crocodiles.
Et quand j'essaye de nous représenter avec un enfant, cette image ne change pas. Je nous vois avec un bonheur encore plus merveilleux. Deux enfants émerveillés d'avoir la chance d'élever un petit bébé d'amour...
Grandirons-nous un jour ?
Chacun à notre façon, nous avons été élevés par une mère comment dire....... écrasante...
Nous avons eu deux façons totalement différentes de gérer ça, et nous avons emprunté des voies très opposées pour en arriver là où nous en sommes.
Mais sans doute que certaines traces dans nos coeurs sont les mêmes.
Sa maman n'avait pas la violence de la mienne. Mais une manière bien à elle d'orienter son fils là où elle voulait qu'il aille.
Depuis qu'il a fait connaissance avec ma mère, chéri se rend bien sur compte que sa maman n'est pas la personne terrible qu'il imaginait.
Peu importe la comparaison. L'important est la façon dont il a vécu ça étant petit.

Bref, je m'égare.
Je l'aime. C'en est presqu'incroyable... Moi qui m'étais tellement répété qu'il ne fallait plus jamais être amoureuse.
Moi qui croyais que se laisser aller à ses sentiments si forts menaient nécessairement à sa propre perte, je découvre la sérénité d'un amour pourtant tellement incroyablement fort.
Je me bouleverse toute seule en le regardant et en ressentant des choses si puissantes et qui font pourtant tellement de bien.
Je découvre qu'aimer peut se faire sans souffrance.
Je découvre le bonheur.
Tous les jours un peu plus, malgré tout ce qui nous entoure.

Parfois la petite voix dans ma tête me dit de me méfier, que je tomberai de très haut quand tout ça prendra fin.
Mais j'ai tellement envie de lui dire de la fermer à celle-ci !!!

jeudi 11 décembre 2008

La paresse ?

Demijour me fait remarquer que ça fait un petit moment que je n'ai pas écrit... C'est vrai.
Si c'est de la paresse ?
Oui, dans la mesure où je n'ai pas pris le temps de tout venir écrire ce que je voudrais.
Mais en même temps, quand je n'ai vraiment plus que ça à faire, c'est aussi que je suis tellement nase qu'il vaut mieux que j'aille me reposer !

Bref.
C'est une mauvaise journée aujourd'hui, alors j'aurais mieux fait de laisser ce blog tranquille un jour de plus...
Disons que c'est surtout une réunion hier soir qui s'est mal passée...
Et puis aussi un mail (hier toujours). Mail qui me disait que celle qui avait partagé 13 ans de ma vie ne voulait plus rien savoir de moi.
Je ne suis pas étonnée dans le fond. Je sais aussi que c'est peut-être la colère qui parle et que ça peut changer.
Je sais aussi que ça fait des mois que de toutes façons je n'ai plus vraiment de nouvelles, mais lire ça, aussi abruptement...
La semaine dernier, c'était juste "je te déteste".
Et puis maintenant, un mail pour me dire qu'il faut que je lui dépose ses papiers (puisque jusque là, c'est moi qui m'occupais de ses impôts et autres déclarations professionnelles...) quand je rentrerai chez mes parents pour Noël et qu'elle ne veut plus rien savoir.

Soit.
Hier, quand j'ai lu ça, l'aspect raisonnable de moi même s'est dit que c'était déjà le cas, et que c'était bien plus simple comme ça.
Et cette nuit, l'aspect nocturne de moi a pris le dessus, et me dire que je ne verrai plus jamais sa petite bouille, que j'ai aimée tellement passionnément avant de trop souffrir pour pouvoir continuer.... On a beau dire, ça fait mal.
Tout un tas de souvenirs ont défilé devant mes yeux ce matin dans mon demi sommeil.
Je lui en veux.
Parce qu'après tout, même si on ne sait pas ce qu'aurait été notre avenir si son comportement avait été différent, après, tout, c'est quand même moi qui ait tout subi et enduré pendant des anénes. Moi qui ai déjà eu tellement tellement mal.
Et maintenant, c'est moi qui deviens la méchante...
Je m'en fiche dans le fond, mais c'est tellement dommage tout ça.
Personne n'aime les histoires qui se finissent mal.
Et puis quand on a tant investi dans une histoire d'amour, c'est dur de se dire qu'il n'en reste rien, à part des souvenirs.

Enfin bref... Je reviendrai donc un autre jour pour toutes les autres petites choses plus sympathiques que j'ai envie de raconter.

Mais sinon, juste pour info, tout va plutôt bien !

dimanche 23 novembre 2008

Les conseils, le bonheur, et le reste.

Je commence par les conseils, ça me permettra de finir sur une touche un peu moins... frustrée !
Je suis sûre que je me répète, et que je répète sûrement les mêmes mots qu'auront prononcés beaucoup de futures et jeunes mamans...

D'habitude, c'est moi qui ai droit aux conseils non réclamés.
Là, c'était chéri tout seul. Et comme ce brave homme n'a pas les convictions aussi inébranlables que les miennes, il se rajoute encore des hésitations à toutes celles qui occupent déjà beaucoup trop de son temps.
Parce que mon amour est un hésiteur. Quand il doit acheter un truc, il est capable d'hésiter tellement longtemps qu'au final, il repousse l'achat à un autre jour (euh, sauf si je suis avec llui, parce qu'alors, je finis par le faire décider d'une manière ou d'une autre !).
Mais bref.
L'autre soir, il était chez la dentiste. Vous savez, celle que je n'aime pas...
Celle qui cherchait un géniteur parce qu'un matin, elle a eu envie d'un deuxième enfant et que le géniteur du premier n'était plus dispo...
Celle qui est donc tombée enceinte d'un gars qu'elle connaissait depuis un mois, alors qu'à ce moment là, elle entretenait encore une relation avec un homme habitant à 900 km de là.
Mais qu'avec cette distance, difficile de tomber sur LE moment favorable du cycle pour concevoir.
D'autant que l'homme en question ignorait tout de l'absence de contraception de sa maîtresse..

M'enfin je m'égare.
Donc il était dîner chez cette charmante femme, et la soeur de mon amour y était aussi.
Presque je regretterais de l'avoir laissé y aller seul tellement elles l'ont asséné de conseils à la con, et tellement elles ont mis des doutes dans son esprit.
Je dis "presque" parce qu'évidemment, si on met en face de ça le plaisir de n'avoir pas partagé une soirée avec ces deux filles que je n'aime pas des masses, ben ça ne fait pas le poids !

Parce que B***, la dentiste, a fait emménagé son géniteur et ses enfants dans son appartement. Comme cet appartement n'avait que deux chambres, une pour elle et une pour sa fille, ben ils ont muré une partie du séjour pour en faire une chambre de plus.
Reste que ça fait 2 chambres, pour 5 gamins au final.
Très bien, chacun fait comme il veut.
Sauf que la fille de B*** se retrouve du jour au lendemain à passer du statut d'enfant roi à celui de numéro qui partage sa chambre avec des enfants qu'elle ne connaissait pas quelques mois plus tôt.
Cette même petite fille qui pendant ses 5 années de vie a vu défiler (et je pèse mes mots...) les amants de sa mère à un rythme bien soutenu.

Encore une fois chacun fait ce qu'il veut.

Quant à la soeur de mon amour, ce n'est guère mieux. Même défilé devant ses deux enfants qui voient aller et venir des hommes, souvent aussi leurs enfants, qui s'attachent et doivent dire au revoir à jamais bien trop souvent.
Chaque année, ils partent en vacances avec un autre...
Et puis quand tout s'écroule, ils doivent faire avec le désespoir de leur mère, et oublier leurs compagnons de jeu.

Chacun fait ce qu'il veut, je suis TOUJOURS d'accord !

Mais alors que des gens qui se comportent comme ça ne viennent pas donner de conseils à mon amour en prétendant lui inculquer ce qui est le mieux pour son futur gamin !!!

Faut dire que quand ça tombe sur moi, soit je suis dans un très bon jour, et j'acquiesce en pensant à autre chose, soit je suis dans un mauvais jour et je coupe court à la conversation en disant que je n'ai pas envie d'en débattre, que chacun fait ce qu'il veut, et que je me ferai mon opinion en temps voulu.
Sauf évidemment si c'est moi qui ai demandé un conseil, cela va de soi... Mais je trouve que finalement, les gens à qui j'ai envie de demander des conseils sont rares, et assez inexistants dans mon entourage "réel"...

Mais quand ça tombe sur mon amoureux, ben je trouve qu'il se laisse désespérement trop toucher par tout ça...
Alors quand il est rentré ce soir là, j'ai passé un bon moment à remettre les choses à leur place, jusqu'à ce qu'il en arrive à la même conclusion que moi : "c'est vrai que vu ce que ça a donné sur leurs gamins, elles sont un peu gonflées de venir expliquer ce qu'il faut faire avec ses enfants..."
Bravo mon amour...!

Enfin tout ça est parti de la discussion sur l'endroit où dormirait bébé à son retour de la maternité.
Comme ce bout de chou là n'aura pas encore de chambre, il dormira dans la chambre de papa maman.
Ca sera bien pratique pour maman, surtout au début.
Si au bout de quelques jours ou semaines, le sommeil de papa s'en ressent trop fortement, alors toute la petite famille descendra d'un étage, provisoirement, pour que bébé puisse dormir dans la pièce juste à côté de ses parents, parce qu'il est évidemment hors de question que je me farcisse les escaliers la nuit.
Si en revanche papa supporte bien les bruits de son bébé la nuit, alors parfait, bébé restera là tant qu'il ne fera pas ses nuits, et surtout, tant que sa chambre ne sera pas faite.

Et alors quand chéri a dit ça à sa soeur, il s'est entendu dire qu'on était fous à lier, qu'on ne savait pas ce que ça voulait dire pour notre vie sexuelle, pour notre sommeil, etc...
Alors de deux choses l'une :
- soit elle a testé la chose pour en arriver à une telle conclusion, et donc qu'elle nous laisse tester à notre tour puisqu'on a prévu une solution de repli si ça ne nous convient pas...
- soit elle n'a jamais testé et elle ne fait que répéter ce que finalement on entend partout, et alors son conseil est encore moins le bienvenu...

Bref, je pourrais encore donner plein d'exemples de choses qui se sont dites pendant cette soirée, mais vous avez bien compris...
J'aurais d'ailleurs pu prendre l'exemple des couches lavables... Vous n'imaginez pas ce qu'on s'entend dire quand on prononce ce mot là... Et toujours par des gens qui ne savent même pas à quoi ressemble une couche lavable de notre époque...

Bon, allez, j'arrête !


Passons donc au bonheur.
J'ai passé une chouette semaine. Du repos, du boulot à mi -temps, et pour finir, un week-end avec les premières neiges, avec des loupiotes enfin sorties de leurs cartons installées un peu partout pour une ambiance féérique, un grand soleil du dimanche matin, et un sentiment incroyable ce matin au petit déjeuner... Je suis heureuse. Et j'ai une de ces chances...

Aaaaaah, parler de bonheur prend moins de place que parler des râleurs, hein... Mais dans mon coeur, c'est juste tout l'inverse !

Le reste ? Ben y a pas de reste finalement. Je m'en vais profiter de mon dimanche matin, en attendant que mon amour revienne du boulot (moui, on n'a pas idée, hein... Mais quand il faut...).
Et cet après-midi, je sens que ça va être un joli programme.
J'irais bien au ciné. Et me promener s'il fait toujours aussi beau.
Et puis le meilleur moment : quand on revient, qu'on se dit qu'on a un chez soi d'enfer, qu'on se fait une bonne boisson chaude, et qu'on s'installe sur le canapé, presque sans un mot, sentant que l'autre se dit exactement la même chose que soi : qu'on est vraiment bien...

samedi 15 novembre 2008

Nouvelles fraîches

Oui, bon, je sais que les québécois(es) qui liront ceci vont se bidonner, mais voilà. Les nouvelles sont fraîches parce qu'hier, en partant chez le gynéco, j'ai dû "gratter".
Loin de moi l'idée de me plaindre, il faisait le temps que je préfère : froid, sec, et un soleil radieux et déjà bien orgueilleux pour un petit matin !
Jusqu'ici, on avait gratté une fois, et coïncidence, c'était aussi un matin où nous partions pour aller voir la gynéco.
M'enfin là c'est parti pour être plutôt tous les jours si j'ai bien regardé dehors !
Mais comme je suis raisonnable, ben je vais pas souvent devoir gratter, le soleil se chargera de faire fondre la glace du pare-brise de ma voiture qui attendra sagement que je veuille bien m'en servir :-)))
Je suis arrêtée jusqu'au 25, on verra le 24 comment on continue. Le col n'a pas bougé, et je vais faire ce que je peux pour qu'il reste comme ça encore bien longtemps !

Alors les consignes de la gynéco : pas besoin de rester au lit, mais pas question non plus de s'agiter à la maison autant que si j'étais au bureau. Donc mon petit programme pour la semaine prochaine : je vais faire le siège de mon canapé !
J'ai tout ce qu'il faut sur cet ordi pour accéder à mon poste de travail du bureau, donc je vais faire le plus urgent, à mon rythme, avec mon café dans une main, mon chat à côté de moi, et le feu qui crépite.
Mardi ou mercredi, j'ai rendez-vous avec ma sage-femme, je passerai donc au bureau qui est juste à côté pour faire un petit point d'étape avec mes collègues et récupérer quelques trucs si besoin.

A part ça, mon bébé filleul vient me voir dimanche.
Normalement, mon amie devait venir passer le week-end chez nous mais pour ne pas reporter sur les week-ends la fatigue que je n'aurai pas la semaine, on a raccourci ça en une visite du dimanche, et en prime, on ira tous manger chez une autre amie, donc j'aurai juste à faire des sourires à tout ce beau petit monde. Pas de lits à préparer, de repas, ni rien.
Ca a du bon parfois de se faire chouchouter !

Je vais donc avoir tout le temps de déballer mon colis de couches lavables :-))))))
Non mais y a pas de petits plaisirs héhé !

Et si je suis bien sage, alors je pourrai profiter dans quelques jours des premiers marchés de Noël qui vont fleurir un peu partout dans ma belle contrée.
Ca motive. Et tant pis si je ne peux que sentir les bonnes odeurs de vin chaud !

Voilà, pas bien passionnant tout ça, mais c'est le prélude à tellement de choses que ça mérite bien un peu de répit dans ma vie trépidante...

dimanche 9 novembre 2008

Bonheur sur avis médical

Ouais, ok, j'exagère, je fais un raccourci un peu trop simpliste, mais quand même.
En gros, depuis 3 semaines, je contractionne (ça existe ça ?). Alors j'ai d'abord demandé l'avis d'une sage-femme qui a constaté qu'elles n'avaient aucun effet sur le col et m'a donné un traitement homéopathique.
Aucune amélioration. Mais pas d'inquiétude puisque je savais que ça n'avait pas d'effet.
Sauf que vendredi, je me suis inquiétée, parce que le repos de la nuit n'avait été d'aucune aide, que j'avais eu des contractions la nuit, que ce matin là elles étaient aussi nombreuses qu'habituellement en fin de journée.
Alors j'ai annulé mes rendez-vous de l'après-midi, et je suis allée chez ma gynéco.
Qui veut m'arrêter.
Bon, je lui ai bien expliqué que c'était impossible, mais je suis ressortie avec mon arrêt à compter de demain.
Alors bien sûr, ça ne m'empêchera pas d'aller travailler demain matin, mais je vais prendre des trucs pour travailler en direct de mon canapé demain après-midi.
Mardi, c'est férié.
Ca me semble un bon début. Et on verra comment je me porte après ça. Quitte à n'aller là bas que par demi-journées et puis voilà.
Et j'ai à nouveau rendez-vous vendredi matin pour voir comment tout ça évolue.

Alors pourquoi je parle de bonheur ? Parce que ma journée d'hier a été une journée de bonheur.
Un calme tellement incroyable dans mon coeur...!
Mon amour est parti pour 3 jours. Il est parti hier à l'aube, je suis restée au lit, ce qui ne m'arrive jamais. J'ai savouré cette solitude, ce calme, c'était incroyable ce que je me sentais bien.
Je me suis contentée de faire ce que j'aime. Des gâteaux, un peu de shopping, quelques courses, le tout d'un pas tellement incroyablement tranquille...
Quand je repense à ma journée d'hier, j'ai l'impression qu'un nuage s'était glissé sous mes pieds et qu'il me conduisait où je voulais.
Je ne me souviens pas du moindre bruit dans le supermarché, ni dans les magasins.
Ah si, sauf un bruit : dans un magasin, il y avait sur grand écran une redif du concert de Mika.
J'en aurais pleuré. Mon petit bonhomme n'était qu'un petit asticot de quelques jours dans mon ventre quand j'ai assisté à ce concert... Je suis restée debout devant l'écran sans pouvoir bouger, tellement reconnaissante de ce nouveau clin d'oeil de la vie.

C'est tellement bon d'être seule, de ne parler à personne, de n'ouvrir la bouche que pour chanter ou susurrer des mots doux à mon chat.
Ca m'a manqué.
Et si je n'avais pas été chez ma gynéco, je crois que je ne me serais pas accordé ce calme.

Bon, bien sûr, ce matin, au réveil, mon cerveau n'a pas pu s'empêcher de m'embêter un peu avec tout ce qu'il faut absolument faire demain au boulot.
Bien. Je ferai ma part (enfin plus que ma part puisque je ne devrais pas y être...), mais aux élus aussi de prendre leur responsabilité.
Je ferai l'urgent. Le reste souffrira. Tant pis.

Et puis j'aime mon amour, vous le savez.
Mais ça me fait du bien d'être trois jours sans lui. Parce que mamour a quelques soucis au boulot. Je ne veux surtout pas qu'il arrête de me les raconter en rentrant, je sais que ça l'apaise, d'autant que je finis souvent par l'aider à relativiser, et alors ça nous fait du bien à tous les deux.
Mais ne pas absorber ces soucis là pendant quelques jours, ne pas me demander comment nous ferions si...., Dieu que ça fait du bien.

Je profite du temps qui passe, et je suis confiante.
Tant pis si ça ne dure pas, cette parenthèse est un pur bonheur. Et le bonheur, ça laisse des traces.

Sur ce, je m'en vais savourer les cabrioles de mon bonhomme, la danse des flammes dans la cheminée et les câlins de mon chat.
Quand je vous dis que ma vie est belle...

jeudi 30 octobre 2008



Une p'tite photo pour montrer que ça avance tout ça ;-)
Sinon, il m'arrive de penser à Kiwi, et à certains messages qu'elle avait écrit, avant d'être enceinte, puis ensuite avec sa grosse bedaine, et qui parlaient des femmes enceintes qui se caressent le ventre.
Comme toi, Kiwi, quand je voyais un gros ventre se faire caresser, mon coeur se serrait. Et tu te demandais si elles avaient vraiment besoin de se toucher le ventre en public. Puis tu avais toi même constaté que ce geste devenait machinal, une fois que ton ventre avait enfin fini par bien vouloir s'arrondir...
Alors quand je me surprends la main sur le ventre, je pense à toi...
C'est encore réservé aux moments où je suis seule, ou avec mon chéri. Enfin je crois ! Mais viendra bien sûr le moment où ma main se fichera bien de qui la voit faire...
Et à part ça, ma nuit de rage m'a certes bien fatiguée, mais la colère est passée.
J'ai à nouveau été réveillée vers 3h, et pour au moins 2 bonnes heures, mais j'étais zen, j'ai pensé à plein de choses constructives, mon petit bonhomme faisait des cabrioles qui me faisaient sourire d'amour, et conclusion, je me suis levée bien moins fatiguée.
Me revoilà bien plus sereine, OUF !

mercredi 29 octobre 2008

Juste pour dire...

Il est 5h25, ça fait plus de deux heures que je suis levée, parce que même par paresse, y avait plus moyen de rester au lit tellement je suis enragée.
C'est la nuit (encore un peu), alors j'ai le droit d'insulter qui je veux, et demain matin, je dirai juste que j'ai été un peu excessive mais que c'est la nuit qui embrouille tout.

Même pas besoin d'insulter. Ou disons alors simplement que mon Président est un vieux con et que je lui en veux terriblement de me faire tellement chier que je n'en suis plus capable de me rendormir quand je viens bêtement à y penser la nuit.

Je n'aurais pas vraiment besoin de mon salaire, je crois simplement que je n'irais pas travailler aujourd'hui. Ni tant que ma colère ne sera pas passée.
Ca va sans dire que je n'aurais pas le moindre mal à me faire arrêter. Et que si je ne le fais pas, c'est juste parce que je suis bêtement consciencieuse et que je ne tiens pas à mettre mes collègues dans une merde noire.
Mais là, j'en ai clairement ras-le-bol.

Déjà quand je suis là, on n'arrive plus à suivre à cause de ses lubies à deux balles. Comment ça va être dans quelques mois ?
Comment les salariés vont-ils être payés puisque personne ne me remplacera et que je suis la seule à faire rentrer des sous là où tout le monde ne fait que le dépenser ???

Personne n'est irremplaçable, ça, je l'entends à longueur de journée. Mais je ne veux pas être irremplaçable, je veux seulement que notre grand manitou à con comprenne que puisqu'il ne veut pas me remplacer, il va falloir arrêter de vouloir tous les jours augmenter la charge de travail des salariés qui n'en peuvent déjà plus !
Moi la première.

Bref, ça va de nouveau exploser, ça va de nouveau mal se passer, et j'en ai, mais alors... plus que ras-le-bol.
Il me fait chier !!! (héhé, je m'interdis autant que faire se peut de dire des gros mots, mais les écrire, Dieu que ça fait du bien, là !!!)

Et puis je n'ai pas besoin de préciser que quand je ne dors pas et que je me mets dans cet état, je m'en veux, parce que je sais bien que ce n'est pas exactement ce qu'il faut pour mon petit bonhomme...
Enfin le vilain cercle vicieux...

Et au bureau, tout à l'heure, je vais être morte de fatigue, et bien remontée...
Ca promet....

mardi 28 octobre 2008

Les choix qu'on fait...

**** Petite note ajoutée après la rédaction de ce message : il est TRES long et vraisemblablement pas très intéressant... Typiquement un de ces messages dont l'auteur a besoin pour mettre des mots sur tout un tas de choses. Mais qui n'apporte rien d'autre...
J'ai qu'à pas le publier hein, je sais, mais je fais ce que je veux, non ;-)))****

Un petit tour par ici, pour faire part de mes élucubrations nocturnes...


Il fut un temps, quand je ne dormais pas la nuit, je me levais, je me faisais une boisson chaude, je m'enroulais dans un plaid tout doux, je m'installais sur le canapé, et je vous lisais, ou je cherchais des milliards de choses sur internet, ou je regardais une série pour me faire plaisir.
Là, je suis un peu paresseuse, alors je reste au lit.
Et quand on reste au lit et qu'on ne dort pas, on gamberge.
Ce n'est pas pour rien que je me levais avant... Pas envie de gamberger, moi !

Mais bref. Je me suis sentie incapable de me lever, alors j'ai pensé.
A plein de choses. Il paraît que la grossesse est une période propice à faire ressurgir tout un tas de choses.
Moi je me suis interrogée sur le chemin que j'ai parcouru jusque là.


Entendons-nous bien dès le départ sur le fait que je suis heureuse d'être où je suis, et je n'échangerais ma place actuelle pour rien au monde. RIEN !

J'aime un homme extraordinaire, de tout mon coeur, je porte un mélange de lui et de moi (rien que de l'écrire, ça me transporte tellement que j'en ai les yeux tout humides...), on a un chez nous qui nous plaît plus que de raison, enfin pas besoin de lister plus que ça, je suis heureuse, on est heureux, et je compte bien faire en sorte qu'on le soit encore longtemps...

Quand je suis en ville, sans lui, je ne peux m'empêcher de chercher ce que je pourrais lui rapporter pour lui faire plaisir. Rien que ça, ça me fait dire que l'amour que je lui porte n'a pas pris une ride.

Mais bref.
Ca, c'est juste pour bien établir que mes reflexions n'ont pas pour origine une insatisfaction ou un regret quelconque.


Simplement, pour la première fois de ma vie, je me suis dit que si c'était à refaire, je ne ferais PAS tout pareil.
Pour la première fois, je me dis que toute cette souffrance n'était pas utile.
Je sais bien que tout ça m'a mené où je suis.
Et c'est pour ça que jusque là, je me disais que ça en valait la peine.

Oui. Mais je me dis maintenant que si j'avais pu arriver là en prenant un autre chemin, je l'aurais fait.

Enfin j'aurais bien sûr PU le faire. Mais j'étais aveugle. Et visiblement déterminée par tout un tas de choses qui m'apparaissent maintenant clairement.

Les treize années de mon histoire avec Ex ont été faites de hauts et de bas. Et entrecoupées d'autres histoires. Ou peut-être devrais-je dire que d'autres histoires s'y sont superposées. Des deux côtés.

Et l'autre jour, en tombant sur facebook sur le nom d'un de ceux qui ont partagé ma vie à un moment donné, ça m'a ramenée... 9 ans en arrière.

Et je me suis interrogée sur ce qui a fait que cette histoire n'ait pas duré.

Jusqu'ici, je me disais simplement que si j'ai toujours fini par retomber dans les bras d'Ex, c'est simplement parce que je l'aimais plus que tout, que je l'avais dans la peau, malgré tout le mal qu'elle pouvait me faire.
C'est aussi pour ça que je me disais que j'endurais tout ça sans tout envoyer bouler.

Et finalement, je me dis que la pression sociale peut parfois jouer dans un sens bien étonnant.

Je me revois, fin 1999, ne sachant clairement plus quoi faire.

Petit rappel des faits, pour mémoire : été 1999, en vacances sur notre lieu de villégiature habituel...
Je tombe sur F, avec qui j'avais eu une petite histoire quand j'avais 16 ans. Cette petite histoire m'avait évidemment chamboulée, mais peut-être qu'un jour de nostalgie, je raconterai mes vacances d'été 1993, elles sont mémorables pour une ado ;-)

Bref, il revient avec ses parents dans notre chère résidence. Nous avons grandi, je le trouve toujours aussi beau, je n'ose pas aller vers lui, j'attends qu'il vienne. Ce qu'il fait très vite.
Après, tout ce dont je me souvienne, c'est qu'il m'a emportée dans un tourbillon.

Ex devait venir passer quelques jours avec moi après le départ de mes parents (le truc exceptionnel obtenu grâce à de soigneux mensonges très élaborés !). Mais elle était en "stage" sur la côte, et je savais bien que ce "stage" se faisait avec certaines personnes, et donc qu'elle ne serait pas très sage...

Je l'ai appelée, et lui ai dit que je ne voulais pas qu'elle vienne. Je ne sais pas encore aujourd'hui où j'ai trouvé le courage de faire un truc pareil... Je devais être sur un nuage.

Mes parents ont cherché à m'en faire redescendre... Ils sont repartis me laissant seule, certes, mais en embarquant tous mes papiers, tout mon argent, mes cartes de crédit, bref, m'ont laissée seule, anonyme et sans ressource.

Le beau F devant rentrer dans sa capitale pour son boulot, j'ai donc dû trouver des solutions pour pouvoir rentrer en train, sans papier, sans argent.
Mais quand on est sur un nuage, tout ça, c'est anecdotique.

Une très belle histoire a commencé. Je passais mes week-ends à faire des allers-retours en train ou en avion, ou alors lui venait dans mon petit F1.
Chez lui, nous étions chez ses parents, l'étage inférieure de la maison étant aménagé pour lui, en une immense chambre, un dressing, une salle de bain, et un salon.
Le tout donnant directement sur le jardin.
Bref, je vivais un rêve, la vie telle que je la voyais.
Je me promenais dans la rue en lui tenant la main (ça a l'air stupide, mais quand on a l'habitude d'être avec une personne du même sexe, ce genre de détail devient important...), nous sortions, seuls ou avec ses amis, je me sentais normale, je prenais confiance en moi, je devenais une autre moi-même, je changeais, dans le bon sens.

C'est aussi en ce début d'année universitaire que j'ai rencontré celle qui est toujours ma meilleure et si chère amie.
Un beau moment.

MAIS...

Voilà que le beau F m'appelle un matin, je me revois encore dans la voiture, dans la ville de mes parents. Et il m'annonce qu'il est envoyé en mission au Sénégal pour plusieurs mois.
Une sacrée aubaine professionnelle qui prouvait la confiance de ses nouveaux employeurs. Je ne pouvais que l'encourager.

Mais quand j'ai raccroché, j'ai eu peur. Parce que je savais que tout allait devenir plus difficile.

Et la grand-mère d'Ex est morte, et elle m'a appelée, en larmes, et j'ai accepté de la voir.
Et tout est donc effectivement devenu plus difficile.

F n'était dispo que très tard le soir (la nuit...) au téléphone. Je me ruinais pour pouvoir lui parler quelques minutes, au milieu de ma nuit.
J'étais épuisée, physiquement et nerveusement. Quand il est revenu pendant quelques temps avant de repartir, je jonglais entre elle et lui, en inventant des mensonges plus gros que des maisons pour me justifer de ne pas passer tous les week-ends en leur compagnie.
Je sortais d'un week-end avec l'un résolu à passer ma vie avec lui, et je changeais d'avis en passant le week-end suivant avec l'autre.


Peu avant la fin de l'année, mon beau F devait revenir définitivement à Paris. Il fallait donc que je décide avec qui je passerais le fameux réveillon de l'an 2000...

Vu de l'extérieur, ça fait un peu "pauvre petite fille riche". Parce que devoir choisir entre deux amours, ça doit sembler bien superficiel comme problème.
Mais vécu de l'intérieur, je n'étais vraiment pas bien. A tomber dans des extrêmes inquiétantes.

Et ce qui m'est apparu clairement la nuit dernière, c'est que le choix a été fait sur de mauvaises bases. J'ai enfin compris que si j'ai choisi EX, ce n'était pas parce que l'amour que j'avais pour elle dépassait tout.

Mais à l'époque, choisir entre les deux revenait aussi à choisir un homme ou une femme. A faire un choix de vie.

La simplicité est vite trouvée entre les deux...
Mais à force de se dire ça, quand on penche vers l'homme, on finit aussi par se dire qu'on ne penche vers lui que parce que c'est ce qui sera le plus facile à vivre. Et que si on laissait cet aspect de côté, alors la balance pencherait de l'autre côté.


Et voilà comment j'ai appelé le beau F, juste à son atterrisage à Paris, pour lui dire que je ne le rejoindrais pas. Plus.
Il me disait qu'il voulait vivre sa vie avec moi. Et je l'ai jeté par téléphone, alors qu'il pensait qu'il allait me serrer dans ses bras à sa descente de l'avion...
Quelle horreur.


Et je suis donc retournée avec Ex, parce que j'avais l'impression que si je faisais autre chose, ça serait succomber à la pression sociale.
Et j'ai souffert, beaucoup plus encore que je ne pouvais l'imaginer à ce moment là, alors que je pensais déjà endurer plus que je ne devrais...


Les autres qui ont jalonné mon parcours, je ne ressentais pas pour eux ce que je ressentais pour mon beau F.
Les choix ne se sont donc pas posés de la même façon.
Mais l'histoire s'est quand même répétée... Notamment lors d'une histoire avec un bel étranger avec qui j'ai vécu pendant plusieurs mois (à l'étranger...) avant qu'il ne parte aux Etats-Unis pour ses études. Je l'ai accompagné là bas pour le premier mois, et en revenant, avec 6 000 km qui nous séparaient, tout est devenu plus flou.
Mais je concède que les sentiments que j'avais pour lui étaient moins.... Enfin ils ne faisaient pas le poids.

Tout ça pour dire que je me suis dit que je n'avais fait ce choix, fin 99, que parce que je croyais que si j'en faisais un autre, je ne faisais que céder à autre chose qu'à mon coeur.
Et aujourd'hui, alors que je suis enfin capable de reconnaître que l'amour n'a pas été la seule raison de ces choix, je me demande à quoi ma vie ressemblerait si j'avais eu le courage d'aller vers celui vers qui mon coeur me transportait à ce moment-là.

Je me demande comment je serais aujourd'hui, si je n'avais pas traversé ces années supplémentaires de souffrance.
Et puis j'en arrive à souhaiter n'avoir pas tant souffert.
Parce que je me rends compte aujourd'hui des séquelles que ça laisse, autant physiquement que psychologiquement, et que ça me blesse de savoir que le mal que nous font les autres peut continuer à nous blesser, indirectement, encore bien longtemps plus tard.

Et je me demande combien de jeunes se posent aujourd'hui tout un tas de questions qui leur semblent insolubles... Il n'y a pas que l'orientation sexuelle. Mais les ravages des parents. L'effet éternel de certaines paroles adressées à un enfant sans y réfléchir.
Et nos réactions, à nous, adultes, qui ne sommes plus capables de nous mettre leur place, qui les regardons parfois l'air de dire "pfff, tu te prends bien la tête pour pas grand chose" alors qu'ils se sentent ébranlés jusqu'au fin fond de leur coeur et de leurs entrailles...

J'ai mal pour eux.
Parce que sans doute je n'ai pas fini d'avoir mal pour la petite fille que j'étais, l'ado qu'elle a essayé d'être, et son début de vie adulte.
Parce que je n'ai pas fait la paix avec mon passé. Parce que je ne sais pas comment faire.
Et si je ne sais pas comment faire, saurai-je dépasser tout ça pour élever un enfant sans lui faire porter le poids de mes propres expériences ?
Et comment faire pour que mes enfants puissent faire des choix avec lesquels ils puissent vivre en paix ? Comment leur donner la possibilité de faire des choix qui leur ressemblent ?

Enfin je n'ai sûrement pas fini de me poser des questions.... Mais si seulement j'étais capable de faire en sorte qu'ils ne se heurtent pas au mur contre lequel j'ai dû me battre si fort...
S'il sent l'amour de ses parents, est-ce qu'un enfant part plus fort face aux choix qu'il lui faudra faire ?

jeudi 16 octobre 2008

A cause de Véro

Voilà la règle :

"Alors il faut tout d’abord choisir cinq chansons qui vous ressemblent et dire pourquoi vous les avez sélectionnées, en mettant une playlist à l’appui. A la fin, mettre “The song”, en sixième position, celle que vous aimez d’amour, plus que tout, dont vous êtes raide dingue. Bref je crois que vous voyez à quelle chanson je fais allusion, hein??? et pour conclure, vous tagguez cinq personnes et le tour est joué. Ok? Compris?"

Ben oui j'ai bien compris, mais 5 chansons ??? Ca ne va jamais suffire...

Et LA chanson, ben j'en ai plein. Ok, pas cohérent ce que je dis, mais j'ai plein de MA chanson !!!
Je vais essayer quand même...

Et si jamais il vous prenait de vouloir écouter les chansons dont je parle, je les mets dans la playlist dans la colonne de droite, vous aurez donc systématiquement droit à la première en me lisant. Ne vous sauvez pas pour autant ;-)))


1. Sara perche ti amo :
Parce que j'ai du mal à ne pas me lever et sauter partout dès que j'entends les premières notes de cette chanson. Et ça fait.... longtemps que ça dure.
J'ai dû commencer à me bouger le popotin sur cette chanson dès qu'elle a commencé à passer à la radio. Aucune idée de la date de sortie, mais je devais être une toute petite bambina !

Et puis, j'ai été une fan inconditionnelle de l'Effrontée, le film avec Charlotte Gainsbourg. Et c'est la chanson du générique de fin.
Je ne sais pas comment j'ai pu voir ce film étant donné que je n'allais pas au cinéma et qu'on ne regardait pas la télé (ou seulement par instants volés chez ma grand-mère !), toujours est-il que j'ai ADORE ce film, rien que pour la réplique "ici, c'est p'tit, c'est moche et ça pue!".
Et parce que je voulais être comme elle. Ben oui !
Et je l'aime toujours Charlotte... Dans ses films, sa musique...

Mais bref, voilà. Cette chanson, ben si je l'entends, ben il FAUT que je chante à tue-tête et que je saute partout !

2. Depeche Mode. Sauf que je ne peux décidément pas choisir entre Somebody et A question of lust. Alors je mets les deux, mais on n'a qu'à faire comme si c'en était une seule, hein...
Parce que je les trouve belles, déjà. Et parce que ça me rappelle un jour, à Strasbourg, dans mon petit appartement d'étudiante qui n'était pas vraiment un appartement mais bref, ce n'est pas le sujet...
J'étais dans les bras de mon amour de ce moment là. Cet amour qui m'a à la fois construite et détruite. Pendant 13 longues années. Et nous avons dansé.
Ca ne nous est pas arrivé souvent. Et quand on souffre, ces moments de calme et d'infinie tendresse amoureuse nous semblent tellement irréels qu'on les garde à tout jamais dans son coeur.
Et je croyais tellement, tellement, tellement que ça serait vivre avec elle ou mourir...


3. Envole moi.
Parce que je l'ai si souvent hurlée dans ma voiture cette chanson, à force de vouloir partir ailleurs...
En ressentant chacune des paroles.
Mais en ne sachant pas à qui je demandais de m'emmener...


4. She's got that light
Pas trouvé sur deezer, alors faut cliquer...
Euh, ben là, je ne sais pas trop comment expliquer, c'est juste que cette chanson me rend heureuse !
Alors elle est toujours dans mon baladeur, en cas de besoin urgent de bonheur :-)


5. I should have known better.
Mon Papa, quand j'étais petite, il se faisait des cassettes avec des titres favoris. Parce qu'il était tout le temps sur la route, alors comme ça, quand il n'écoutait pas les émissions nocturnes de musique sur RTL, il avait de quoi se faire des trajets agréables.
Quand j'ai grandi, j'ai pris l'habitude de lui piquer certaines cassettes. Surtout une. Elle s'appelait SLOWS 1.
Et il y avait cette chanson dessus. Avec plein d'autres que j'aime aussi. Mais voilà, il faut bien choisir. Et c'est celle que j'écoute le plus, encore maintenant. Encore une qui se prête bien aux hurlements dans la voiture !

6. Mouais... Une seule... Pffff.
Faudrait que je refasse ce tag à l'infini alors pour pouvoir me sentir satisfaite...
S'il ne devait y en avoir qu'une...
Alors ça serait Hide in your shell.
Parce qu'elle m'a toujours mise dans un de ces états !
Je ne sais pas si je suis arrivée un jour à ne pas avoir les larmes qui coulent et la voix qui se brise à 05'40.
Pas de tristesse, non non, juste parce que l'émotion est trop forte.
Je sais, ça semble complètement idiot, mais voilà, c'est comme ça ! La musique, les paroles, ben voilà, ça suffit à me chavirer complètement. Que je sois profondément heureuse ou atrocement triste. Le résultat est toujours le même !


Voilà.
Il y a bien sûr d'autres chansons que je voudrais bien glisser ici, mais y a des règles...
Mais allez, Véro, je suis sûre que tu m'autorises un tout chti truc en plus, mais c'est exceptionnel, c'est juste au regard des circonstances toutes particulières de moi :-)
Je chante souvent, avec tout plein d'émotion dans la voix, Mistral Gagnant.
Parce que je peux enfin la chanter à quelqu'un, même si ce quelqu'un est encore à l'intérieur de moi.
Et que rien que d'en parler, ben j'ai du mal à retenir mes larmes.
Même si c'est une chanson d'un papa à son enfant.
Mais moi, je suis déjà complètement barge de ses yeux. Et j'ai tellement hâte d'entendre son rire....

Bon, allez, je cherche 5 personnes qui n'ont peut-être pas encore reçu ce tag, et je m'en vais sécher mes larmes ;-)
Ca pourrait être Milou, Eugénie, France, Mme Cornue et Vegekat.
Et les autres qui lisent et qui n'avez pas encore été taggés, ben hop, z'êtes taggés d'office!

Merci Véro !

mercredi 15 octobre 2008

J'en rigolerai... demain...ou pas... *** EDIT***

Bon... Je ne peux décemment pas parler à grand monde de ce que vient de me raconter mon chéri, alors une fois de plus, je viens me plaindre ici...
Mon homme...
Que dire...
Il est orthodontiste. Et aujourd'hui, il a pété un plomb. Il avait un ado de 14-15 ans sur le fauteuil, rien n'allait comme il voulait, alors il a balancé sa pince contre le mur, juré en criant, et je ne sais quoi encore.
Comme je le connais, et qu'il a tendance à toujours tout exagérer, je ne sais pas à quel point il a pété les plombs.
Je me réserve le droit de croire qu'il en rajoute un peu. Pour dramatiser.
Parce que ça me rassurerait de me dire que le gamin sur le fauteuil ne va pas aller raconter à tout le monde que l'ortho du coin est un fou...
Parce qu'on sait qu'à cet âge là, les gamins en rajoutent aussi pour faire "genre"...
Parce que moi je sais qu'il ne ferait pas de mal à une mouche, mais que ce que moi je sais, les parents des gamins du secteur, eux, ne le savent pas.
Bien sûr qu'il est surmené, qu'il ne s'en sort pas, qu'il lui faut une deuxième assistante, qu'il n'a jamais de vacances, qu'il n'a pas le temps de s'organiser, que cette inorganisation lui pèse un peu plus chaque jour, je sais bien tout ça.
Je sais aussi qu'il se sent mal de savoir que j'assume toutes les dépenses communes. Qu'il voudrait bien enfin pouvoir contribuer autant qu'il devrait le pouvoir.

Sûrement aussi qu'il est stressé parce qu'il se rend bien compte qu'il ne fait pas grand chose à la maison... Alors c'est vrai que parfois, je lui reproche gentiment de toujours vouloir être ailleurs, ou de toujours vouloir avoir du monde à la maison, mais qu'en dehors de ça, ben ça n'avance pas des masses.
Sûrement que ça le stresse ça aussi.
Alors là, dans ma tête, je me dis qu'il faut que je m'abstienne dorénavant.
Mais ça n'est pas la solution, je le sais aussi. Il faut juste qu'il accepte de ne pas toujours prévoir trop de trucs les week-ends.
Parce qu'au final, lui aussi regrette toujours le dimanche soir de n'avoir pas vraiment eu le temps de profiter du week-end un peu tranquillement...
Et je sais bien qu'il voit le temps passer, que les travaux pour la chambre de notre bébé, vu son planning, ne commenceront vraisemblablement pas avant le début d'année prochaine, que ça doit le stresser, que ça n'aide pas.
Mais je dois faire quoi moi ?

Mon Dieu faites que ce moment d'égarement n'ait pas de conséquences dramatiques...
Bon, si ça se passe mal, on peut toujours recommencer, ailleurs. Mais je ne veux tellement pas ça...!
Et pourvu qu'il n'ait pas terrorisé son assistante... Déjà qu'il doit en recruter une deuxième, si la première part, comment va-t-il s'en sortir ?

Bon sang, moi aussi il m'arrive de ne plus en pouvoir, mais je passe mes nerfs de façon tellement plus discrète ! Je viens vous parler....


*** EDIT***
Bon, alors j'ai été une adorable petit femme (siiii !). Hier soir vers 19h30, me disant que cher homme devait avoir fini ses rendez-vous, je l'ai appelé pour lui proposer de l'inviter au resto, pour se faire plaisir et décompresser un peu.
Bon, il avait envie de MacDo, alors le resto s'est changé en MacDo, mais ça, quand on veut faire plaisir, faut aussi s'attendre à ce que nos souhaits ne soient pas nécessairement ceux qui vont être retenus ;-)

Bref, après discussion, il semblerait qu'il a effectivement un peu dramatisé hier, quand il m'a appelée juste après que ça se soit passé...
Visiblement, son assistante en a ri après, ce qui me fait dire que ce n'était pas si effrayant, et d'après lui, le gamin sur le fauteuil a juste dû se dire qu'il n'était pas de très bonne humeur ce jour-là....

Bon, reste que même dans ces petites proportions, ça ne doit plus lui arriver, mais du coup, j'ai quand même été me coucher l'esprit plus tranquille.

On a beaucoup discuté, sur tout ce qu'il fait de travers, sur sa façon toute personnelle de perdre un temps précieux à... perdre du temps... enfin bref.
Si on n'avait pas déjà eu cette discussion, je croirais presque que tout va s'arranger.
Mais bon, je ne suis pas naïve, alors je sais qu'il va falloir que j'y mette du mien pour que tout avance.
Alors je vais commencer par là où ça m'arrange :-)))
Jusqu'au 15 novembre, nos week-ends sont bien occupés. Mais à compter de là, c'est moi qui ferai le programme des week-ends. Je le lui ai dit.
Il sait que j'ai raison.
Ca va sérieusement nous dégager du temps, et ça nous sera fort bénéfique à tous les deux.

Bref, me voilà plutôt contente.
Un mal pour un bien !

mardi 14 octobre 2008

Vaut mieux en rire !

Là, dans le bureau, il y a une minute (promis juré je n'invente rien !) :

Secrétaire N : Dis, tu connais toi le code de E (pour le copieur) ?
Moi : Non
Secrétaire N : ah mince. Bon, tant pis, je vais faire les copies sur le compte du secrétariat.
Moi (qui vois bien qu'E est assis à son bureau, pas en rendez-vous, pas au téléphone, juste dans le bureau à côté du secrétariat) : Mais pourquoi tu ne lui demandes pas ?
Secrétaire N : Ah ben oui tiens !

...................!!!!???

Bon, c'est pas la même secrétaire que celle dont je parlais l'autre fois, donc je me mets pas enrogne, hein, mais bon, là, quand même !!!

mercredi 1 octobre 2008

Pfffff

J'appelle ça de la manipulation. Ou de la culpabilisation à outrance.

Bref, ça m'énerve, et face à ça, je ne sais pas trop quoi faire.

Je m'explique. J'ai déjà souvent parlé d'une certaine collègue qui est franchement pas très empressée de faire son boulot.
Genre, elle peste à chaque fois que le téléphone sonne le mercredi "mais personne n'est en RTT le mercredi ???".
Ou idem quand c'est les vacances scolaires...
Et puis quand on lui demande quelque chose, elle trouve toujours une bonne raison de râler, de mettre beaucoup de temps pour le faire, tout ça, m'enfin vous voyez un peu le tableau.
Alors en temps normal, je fais toujours une petite réflexion pour lui faire comprendre gentiment qu'après tout, c'est son boulot, et qu'on ne devrait pas spécialement avoir à la supplier pour qu'elle le fasse.
Mais passons.

Là, elle m'a envoyé un mail de chez elle lundi (elle ne travaille pas le lundi), pour m'expliquer qu'elle avait des problèmes de santé, et que donc elle viendrait en retard mardi parce qu'elle doit faire une prise de sang.
Bon, ben les prises de sang, moi, j'en fais quasiment toutes les semaines. Ca ne m'empêche pas d'arriver à l'heure normale au bureau. Je note au passage que contrairement à elle, je n'ai pas d'horaires à respecter. En revanche, comme elle fait l'accueil et le secrétariat, quand elle vient plus tard, il faut que je me débrouille.
Seulement, cette dame est quasiment toujours en retard, et donc quand en plus elle prévient qu'elle le sera, autant dire que ça sera pas de dix minutes.
Donc ça, déjà, je ne trouve pas normal.

Deuxième chose, elle m'explique dans le détail ses soucis dans ce mail, m'expliquant qu'elle va devoir se faire opérer pour un curetage (elle a des ganglions douteux), et que si ça ne suffit pas, il lui faudra une ablation de l'utérus.
Ok, c'est pas drôle de devoir se faire opérer (je précise qu'elle a 50ans, ça ne met pas non plus en péril une éventuelle maternité future...), mais là, son comportement me hérisse le poil. Elle traîne la jambe comme une condamnée à mort, elle rechigne à TOUT, ne fait RIEN, ou pas grand chose, et quand j'ai le malheur de lui demander quelque chose, elle me fait bien comprendre que je l'emm.....
Alors évidemment, elle compte sur le fait que sa confession sur son état de santé me retient de la secouer un peu, et le pire, c'est qu'elle a raison la bougresse.
Mais ce que je sais aussi, c'est que si ça dure plusieurs jours à ce rythme, quand ça finira par sortir, ça sortira peut-être plus méchamment que je ne voudrais !!!

Les gens m'énervent, et leurs états d'âme à la con, n'en parlons pas !
Je ne sais pas, mais ils ne peuvent pas laisser tout ça au vestiaire en entrant ? Je le fais bien, moi !
Sans compter que sa collègue qui a le même poste qu'elle, ben elle est top, elle... Alors c'est sûr que quand on fait la comparaison...


*** EDIT***
Non, mais si déjà je suis à faire la langue de vipère, autant continuer...
Je situe un peu le truc : je me suis inscrite à un service de livraison de paniers "BIO", donc des paniers de fruits et légumes de saison en provenance d'une ferme bio qui favorise le travail des personnes en réinsertion.
Ca fait, disons, deux ans.
C'est un système qui prévoit un panier de base, différent chaque semaine en fonction des produits disponibles, d'une valeur de 10 €. Il est affiché chaque lundi sur le site de la ferme, et on peut le modifier comme on veut.
On peut aussi y ajouter des oeufs bio, de délicieux produits laitiers (beurre fermier, fromage blanc, yaourt fromages...), mais également des produits plus élaborés (tartes, tourtes, quiches, ravioles, galettes céréales/légumes, pickles, etc...).
Bref, un truc extra !
Sauf que je ne me fais livrer qu'une semaine sur deux, et donc ma collègue a demandé si je pouvais faire livrer finalement chaque semaine (pour économiser le prix de l'abonnement...), et elle prendrait le panier les autres semaines, en payant ses paniers cela va de soi.

C'est donc ce que nous avons fait.
Sauf qu'évidemment, toutes les deux semaines, le mercredi après-midi, quand arrive son panier, devinez quoi................... ELLE RALE !!!!!!!!!!!
Et oui, elle râle. Parce qu'elle n'aime pas éplucher tel légume, ou qu'elle ne sait pas quoi faire de tel autre, ou que ses enfants ne mangent pas de tel truc, ou qu'elle n'a jamais vu ni entendu parler de ce légume là, ou qu'elle a déjà eu de ce truc là il y a deux semaines, ou que ça, y en a assez dans le jardin de sa mère... Enfin il y a toujours tout un tas de raisons qui font qu'elle râle.
Depuis deux ans.
A chaque livraison sans exception.

Je crois que pendant un an, j'ai été assez gentille pour lui répéter qu'elle peut modifier la composition du panier à sa guise, ou carrément annuler la livraison, ou alors tout à fait arrêter de se faire livrer si ça ne lui convient pas. Elle a toujours une bonne raison pour n'avoir pas pensé à modifier le panier.
Sauf que même quand elle est devant son ordi et que je lui dis de regarder la composition du panier de la semaine pour le changer, ben elle ne le fait pas...
Maintenant, je ne dis plus rien.

Et là, ben le panier vient d'arriver.
J'étais malencontreusement dans le bureau du secrétariat quand le monsieur l'a déposé.
Elle n'avait même pas encore vu ce qu'il y avait dedans qu'elle soupirait déjà de mécontentement...
Je me suis vite sauvée dans mon bureau, pas capable de l'entendre râler une fois de plus aujourd'hui...



mardi 30 septembre 2008

Coucou !

Comment ça, c'est pas un vrai titre ça ?
Meuh si, allez !

Bon, c'est juste que je ne sais pas du tout de quoi je vais vous parler.
Je suis en stand by. Enfin j'attends mon Président qui devait se pointer vers 17h, qui n'est toujours pas là, alors que les portes de la mairie dans laquelle nous avons notre siège pour quelques mois encore vont fermer dans.... Euh ben non, ça y est, elles sont fermées... (il est 18h01 à l'heure où je commence ce billet).
Sauf que là, je me dis que comme il m'avait dit qu'il passerait, si ça se trouve, il va appeler dans 5 mn pour dire qu'il est devant les portes closes.
Là, vous allez me dire, c'est pas mon problème, j'ai qu'à partir.
Mouais, sauf que j'ai envie de papoter avec mon clavier, et si je rentre, je vais être emportée par le quotidien des choses à faire à la maison : faire un énorme câlin à mon chat, puis allumer un bon feu pour qu'il fasse une température décente dans le salon, appeler ma mère, appeler une copine que je dois inviter samedi soir, trouver un truc à manger qui me fasse envie (ça ça prend boooooooocoup de temps !), et voilà, chéri sera là, on dînera, on se dira qu'on s'aime (c'est beau hein !), et je serai tellement naze que j'irai me coucher.
Bref, tout ça pour dire que vaut mieux que je papote un peu avant de rentrer, en plus, comme ça, j'attends que chéri ait fini de travailler, on rentre en même temps, on fait des économies, on fait du bien à la nature, on laisse un monde en meilleure santé à nos enfants, enfin bref, voilà, j'ai toutes les raisons du monde de rester ici encore un moment.
Et puis en plus, si mes chers collègues fonctionnaires voulaient bien être un peu plus fidèles à leur réputation de .... fonctionnaires, ben il serait temps qu'ils m'abandonnent, pour que je puisse enfin chanter comme ça me plaît dans les bureaux déserts...!

J'entends déjà les rabat-joie dire que je pourrais travailler au lieu de vous papoter... JE SAIS.
Mais je crois que passé une certaine heure, mon cerveau n'est tout simplement plus disponible.
Non, en fait, ça n'a rien à voir avec l'heure, c'est juste le cumul d'heures de travail dans la journée qui fait qu'à un moment, j'arrive à saturation.
D'ailleurs, vous n'imaginez pas à quoi ressemblerait ce texte si je ne corrigeais pas un mot sur deux.
Mes doigts ont une fâcheuse tendance à inverser les lettres dans les mots...
Moi j'appelle ça de la fatigue, mon cher et tendre lui estime que ce sont mes deux neurones restants qui ont de plus en plus de mal à entrer en connexion l'un avec l'autre pour donner un petit quelque chose de sensé...

Au passage, il est 18h26, toujours pas de Président en vue...
Et je précise quand même que je n'ai pas mis 26 mn à écrire les quelques lignes qui précèdent (sinon, vous allez tous souscrire à la théorie de monsieur mon amour...), c'est juste que le téléphone ne cesse pas de sonner, lui, quand les portes sont fermées à clef...

Vous savez que je vais mieux ? La meilleure preuve : je suis encore capable de ne pas dormir au bureau alors que j'y suis depuis 8h ce matin...
Y a pas si longtemps que ça, je piquais déjà du nez à 14 ou 15h...
Y a un progrès indéniable.
Et les derniers résultats sanguins étaient encourageants. Ceci expliquant sans aucun doute cela.

J'étais donc déjà heureuse, mais alors là, vous imaginez que je crève les sommets en matière de bonheur !

Bon, y a toujours un petit truc de prudence qui me fait dire de ne pas me réjouir trop vite, mais au diable la prudence pour ce soir : je vais avoir un petit garçon, je vais lui faire (ouais, quoi, c'est pas moi qui vais la faire, mais c'est moi qui l'ai pensée !) une chambre trop belle (enfin si chéri réussit à transformer en réel les images de mon esprit un peu... comment dire.... Enfin vous voyez...), et on sera heureux, tous les trois et mon chat (je compte pas les poissons, j'arrive pas à savoir s'ils sont heureux ceux là...), et voilà.

Pas plus compliqué que ça !

Mon ventre s'arrondit sérieusement.
J'ai encore un peu de mal à faire avec, mais en même temps, j'aime tellement de tout mon coeur le petit gars qui est en train de faire son nid là dedans que je ne peux que l'aimer ce ventre bien rond !

Et son papa... je vous ai déjà dit comme je l'aime ?
Je l'aime tellement celui-là qu'hier soir, en faisant les courses, je lui ai acheté des tartes flambées.
Qu'on soit bien d'accord : j'ai HORREUR de ça, de l'odeur que ça dégage, de l'idée même de tarte flambée.
Mais voilà, lui, il aime ça.
Très bien.
Mais nous avions convenu qu'il n'avait pas besoin d'en manger à la maison.
Mais là, j'avais TELLEMENT envie de lui acheter un truc pour lui faire plaisir, et il n'y a tellement pas le choix dans un petit supermarché, que j'ai acheté deux petites tartes flambées.
Même lui il n'y croit toujours pas. Ca m'a valu un de ces serrages dans ses bras !!!

Bon, je ferai moins la fière tout à l'heure quand on va les mettre au four et que ça va embaumer toute la cuisine, mais n'empêche qu'avec autant d'amour, je suis sûre que je vais être capable d'endurer ça.
Me brosse bien les dents deux fois par jour avec un truc qui me donne envie de vomir, alors je peux bien supporter le temps d'un dîner l'odeur de la tarte flambée !

A part ça, j'ai toujours autant de mal avec les donneurs de leçons et de conseil, mais ça, je crois que c'est de naissance...
Je reste - autant que faire se peut - très polie, et silencieuse, mais parfois, quand ça va trop loin, alors ça déclenche un p'tit truc qui fait que je ne peux pas faire autrement que répondre !
Faut pas chercher non plus hein ;-)

(là, j'ai la femme de ménage qui s'est assise face à moi et qui entreprend de me raconter sa vie dans le détail... Vous croyez qu'elle imagine vraiment que ça m'intéresse de savoir que chez elle, c'est son mari qui nettoie les toilettes du haut et qu'elle s'occupe de celles du bas ???)

19h00... Pas de Président. Et maintenant, même s'il appelle, je ne décroche plus ;-) Parce que si je le laisse entrer, on ne sait jamais à quelle heure il ressort !!!
Et c'est pas comme s'il ne savait pas que je suis enceinte et que j'ai plus rien à faire au bureau passé une certaine heure...!

Bon, mais sur ce, assez papoté, je termine encore vite un truc, parce que sinon, mon homme me dira qu'il a terminé de bosser, et c'est moi qui vais le faire attendre !!!

Bonne soirée à tous, je vous embrasse bien fort :-)))))))))))))))))

mercredi 24 septembre 2008

Curieuse façon de procéder !

Oh j'ai rien de bien transcendant à raconter, hein, juste que ça me fait drôle. Notre nouvelle recrue (enfin depuis juillet...), ben à chaque fois qu'elle VA faire quelque chose, elle vient me le dire.

Ca donne "Caro, là, je vais préparer les courriers pour les bureaux d'avocats, je te les donnerai à signer ce matin encore".
"Caro, je vais préparer le PV d'ouverture des offres à signer vendredi, on verra comment on procède pour l'ouverture".
Etc, etc, etc.
Je réponds tranquillement un gentil "oui, ok".
Et c'est pas plus mal finalement, ça ne me prend pas de temps, et ça m'a permis deux ou trois fois de la stopper avant qu'elle ne fasse un truc inutile, ou pas au bon moment, etc.
Bref, elle vient d'une grosse collectivité, peut-être que c'était leur façon de fonctionner là bas, et peut-être que chez nous, one ne prend pas assez le temps de communiquer sur nos actions à venir (euh, ben on n'a pas le temps non plus, je ne vais pas les blâmer les pauvres...).
Mais tant qu'elle peut suivre le rythme, ben ça me semble pas mal.
Il n'en reste pas moins qu'à chaque fois, ça me fait drôle !

vendredi 19 septembre 2008

Grrrrrrrr !

Je suis heureuse, on l'a déjà dit.
Mais heureusement que je suis heureuse, parce que sinon, je crois que j'étriperais pas mal de monde ces temps-ci !!!
En premier lieu, certains de mes collègues. Au moins deux. Ou trois.
- L'une parce qu'elle râle systématiquement quand je demande quelque chose, disant qu'elle n'aura pas le temps, qu'il fallait lui dire avant etc, etc, etc.
Du coup, nouvelle technique : quand elle recommence son cirque, je fais faire par une autre, qui finit évidemment et sans broncher largement avant l'heure dite, et je demande à l'autre si elle pense qu'elle aurait été capable de faire pareil...

- l'autre parce qu'elle lance systématiquement des discussions à la con, et quand je lui dis quelque chose, elle finit invariablement par dire "de toutes façons, on n'a jamais le dernier mot avec toi, alors pas la peine de discuter".
Ca, ça me rend dingue. Parce que ça veut dire que je ne peux jamais rien dire sans entendre ça, que donc toute tentative de ma part d'éclairer mon point de vue est vaine, et que donc je n'ai d'autre option que la fermer.
Bordel, ceux qui n'ont jamais d'autre argument que de dire que c'est pas la peine de discuter, il me semble que ça veut dire qu'ils n'ont pas trop de moyens de défendre leur théorie, au fond, non ?
Ca m'éneeeeeeeeerve !!!

Mais par dessus tout, ce que je ne supporte plus, mais alors plus du tout, c'est ça :
"oh ben moi quand j'étais enceinte, j'ai continué à boire de temps en temps un peu de vin, et ça n'a pas posé de problèmes."
"oh ben moi, j'ai jamais arrêté les fromages au lait cru, et mon bébé ne s'en porte pas plus mal"
"oh ben mes enfants ont tous dormi sur le ventre, avec une couverture et un oreiller, et ils ne se sont jamais étouffés"
"oh ben si on écoute tout ce qu'on entend, faut même plus respirer, alors j'écoute plus rien, et je ne me porte pas plus mal".
"oh ben j'ai quand même réduit ma consommation de cigarette de 1 paquet à 4 cigarettes par jour, c'est bien, non ?"

Enfin bref, je suis peut-être radicale dans ma façon de voir les choses, mais moi, si on me dit qu'il y a un risque pour mon bébé, et que je peux me passer de la chose incriminée, bon sang, je m'en passe !
Et que les autres ne fassent pas la même chose, ça me chagrine pour leur gamin, mais qu'ils ne viennent pas faire comme si c'était celles qui font attention qui sont des extraterrestres !!!

J'en ai marre qu'on me fasse passer pour une idiote à chaque fois que je refuse un verre de vin, bordel, je n'en peux plus !
Et j'en ai marre que celles qui sont enceintes et fument et boivent (même en quantité limitée) fassent comme si c'était moi qui était bizarre.

Bref, je rêve de travailler pour moi, avec moi, par moi, et de ne plus JAMAIS avoir de personnel, ça c'est un fait avéré depuis des lustres.
Et je rêve d'un monde où refuser un verre de vin ne provoquerait pas tout un tas de remarques plus connes et vaines les unes que les autres.
Sinon, je vais finir par ne plus aller nulle part !

Vous vous rappelez, la dentiste ??? Elle est enceinte, je crois l'avoir déjà dit.
Ben elle est encore moins épaisse que moi, mais elle a pris un coach personnel pour ne pas "engraisser" pendant sa grossesse.
C'est son choix.
Si ça lui permet de manger sainement, ma foi, c'est parfait.
Mais arrêter de fumer ??? Oh ben non, quelle idée, elle n'a pas arrêté pour sa première, et y a pas eu de souci, alors pas la peine d'arrêter pour le deuxième...
Ok, c'est son choix, mais alors p... de b... de m..., laisse moi faire MES CHOIX et Ferme là !!!

Hum, pardon... Mais ça fait du bien !

Bon, je suis donc énervée, mais pour autant, Dieu que je suis heureuse !!!

mardi 16 septembre 2008

........


jeudi 11 septembre 2008

Pschiiiit !

La nouvelle recrue, celle qui me rendait malade à chaque fois qu'elle passait à proximité de mon bureau, parce que je ne supportais pas son parfum, oui, celle là même que je n'apprécie pas des masses et que si j'avais été toute seule au jury de recrutement, elle ne serait pas là...
Ben elle était dans mon bureau à l'instant, et son odeur - euh, pardon, son parfum ! - ne m'a pas provoqué la moindre nausée !!!
J'ai même pas trouvé que ça sentait mauvais !!!

J'en étais quand même arrivée à me demander si j'avais cette réaction juste parce qu'elle m'agaçait, mais non, voilà, je sais maintenant que mon odorat ne traduit pas mes sentiments cachés.
OUF ! Manquerait plus que ça, que je supporte plus l'odeur de tous ceux qui m'énervent ;-)

mardi 9 septembre 2008

Océan de bonheur

Ca doit être les hormones. Y a pas moyen que ça soit naturel de se sentir aussi heureuse !

Pas le temps de raconter mes vacances maintenant, pas le temps de grand chose à vrai dire !
Je suis au bureau, et j'ai plein de choses à faire, et je suis très fatiguée, alors je sais déjà qu'avec un peu de chance, ce soir, je vais rentrer, m'endormir sur le canapé, me faire réveiller en douceur par un prince charmant tout droit sorti de mes rêves (pincez-moi, il ne peut pas être vrai !!!) qui me fera remarquer que ça serait bien de manger avant de roupiller comme ça, on dînera en amoureux (ouais, je vais pas m'étendre sur ce qu'on va dîner, parce que ça, c'est toujours la GRANDE inconnue), et hop, j'aurai de nouveau le droit de dormir !

Bon, je serai sûrement moins heureuse demain matin en me levant, mais ça ne durera pas.
Pourtant, j'ai mal à la tête, j'ai toujours tellement faim, mais je suis si incroyablement heureuse !

Sur ce, je vous embrasse tous bien fort, et je vais savourer ça, des fois que ça dure pas !

mardi 26 août 2008

Ciao a tutti !

Voui Véro, je n'osais pas le dire, mais c'est justement chez Georges C. que je vais dormir ce soir à Côme. Un ami proche que veux-tu !
Bon, mais sans rire, si je le croise, je ne suis pas bien sûre d'être capable de lui dire grand chose, suis une grande timide. Mais promis, si j'arrive à articuler quelques mots, ça sera "t'as le bonjour de Véro !".

Alors compte-rendu de l'évolution de mon bedon.
Nous avions rendez-vous hier chez la gynéco, je suis donc arrivée avec une partie des résultats de tout ce que je devais faire.
La conclusion concernant l'hyperthyroïdie : à voir avec l'endocrinologue. Elle dit que l'endocrino saura mieux si une surveillance constante suffit ou s'il vaut mieux traiter.
Waouw, enfin un médecin qui avoue savoir moins bien qu'un autre !
Chapeau Madame, je vous aimais bien, je vous aime encore plus :-)

Pour le reste, à part mon poids donc qui pourrait maintenant un peu augmenter mais rien de dramatique, ben tout va plutôt bien, même si bébé n'a pas été très coopérant !
Une demi-heure d'écho pour essayer de voir sa bouille, mais pas moyen ! La gynéco a quand même réussi à mesurer la nuque qui semble normale, mais sinon, on a beaucoup vu son dos, le sommet de son crâne, et ses jambes et ses pieds.
Mais de toutes façons, tout le monde sait déjà que c'est le plus beau bébé du monde, n'est-ce pas ? Non, non, pas de débat, pas la peine, le sujet est clos !

Mais mon Dieu ce qu'elle a trifouillé dans mon ventre et appuyé sur mon petit bedon pour essayer de lui faire faire une cabriole !
Ben on a eu le temps de le voir se tourner, puis hop, se retourner !
Trop rigolo !
En revanche, s'il y a une chose qu'on a bien vue et qu'on ne pouvait pas rater, c'est justement ce que je ne voulais pas voir... M'enfin tant pis, on n'aura pas la surprise du sexe, et d'ailleurs une fois le petit moment de "déception" d'avoir si bien vu passé, j'étais toute contente de me dire "je vais avoir un petit garçon !!!"

Voilà pour les nouvelles !
Sur ce, je vais me faire un premier petit déjeuner, et commencer ma valise. Je sais, il est plus que temps !

Bonne semaine à tous et à très bientôt !

Bises :-)))

mercredi 20 août 2008

Non mais j'vous jure...

Je suis installée tranquillement à mon bureau à travailler (oui, bon, là, je blogue, je ne travaille pas, mais je décris la scène qui s'est passée juste avant !), et je vois passer trois personnes.
L'un des gars est un agent technique de la mairie, les autres sont visiblement des jeunes qui ont trouvé là un super job d'été.
Bien, et donc que font-ils là ?
Et bien l'agent technique supervise les deux jeunes, qui portent un arrosoir chacun.
Pour arroser les géraniums.
Oui parce qu'en Alsace, il faut qu'il y ait des géraniums aux fenêtres, sinon, il paraît que c'est moins joli (......................).
Bon, ça part d'un bon sentiment. Mais je demande quand même si le système d'arrosage automatique est cassé. Ce qui pourrait arriver, et qui ferait faire des économies d'eau étant donné que lorsqu'il se met en marche, on croit toujours qu'il pleut tellement ça fait déborder les jardinières...
M'enfin non, il fonctionne très bien, mais "il faut bien occuper les jeunes qui sont recrutés pour l'été".
?!?!?
Ben qu'ils arrosent tout seuls alors, non ?
Vous croyez vraiment qu'ils ont besoin qu'un agent technique expérimenté les supervise pour mettre de l'eau dans les jardinières de géraniums ?
Mon Dieu que ces jobs d'été reviennent cher au final !!!
Y a pas à dire, on partage les mêmes locaux, mais pas la façon de penser...
A moins que ces braves jeunes n'aient été recrutés parce que des élus l'ont imposés aux administratifs... Plus rien ne m'étonne !

Désabusée, moi ?
Noooooooon, parce que je n'ai plus que deux jours de boulot avant les plus looooooongues vacances que j'aie jamais osé prendre depuis que je travaille en 2001 ?
Je l'ai déjà dit ?
M'en fiche, ça me rend tellement heureuse cette idée là !

Sinon, du côté du ventre, ou de la santé en général, je me suis abstenue de billets pour éviter de vomir sur les médecins, une fois de plus !
Non, ce n'est pas parce que j'ai des nausées que je dis ça, c'est juste qu'ils ne font rien pour essayer de remonter dans mon estime !
Je vous parlais la semaine dernière de l'hyperthyroïdie qu'on m'a trouvée.
Et du médoc soi-disant moins efficace mais qui aurait "moins" d'effets néfastes sur bébé.
Bon, alors comme ma confiance en la gente médicale était limitée, je me suis dit (et on m'a bien aidée à me dire ça... Si tu me lis, miss, merci !!!) que ça ne serait pas mal d'aller voir un endocrinologue.
Qui m'a dit que c'était inconscient de donner ce fameux médoc à une femme enceinte (c'est drôle, je n'ai jamais l'impression qu'on parle de moi quand on dit femme enceinte ! Mais passons...).
Qu'en tout état de cause, ça serait bien d'abord de savoir d'où vient ce dysfonctionnement avant de commencer un traitement quelconque, et que si traitement il devait y avoir, ça serait un traitement dosé au moins 4 fois moins lourdement...
Savez quoi ? Ben je me dis que j'aime mon caractère qui m'empêche de déprimer trop vite...
Et en sortant, suis allée dans une librairie, j'ai acheté deux bouquins, et je suis allée dans une crêperie, depuis le temps que j'en avais envie !
J'avais bien fait des crêpes à la maison, mais ça n'a pas la même saveur que quand on se fait servir ;)
J'aurais aimé pouvoir aller les manger chez Madame Penkec (ouais, ça ne s'invente pas un nom pareil pour une crêperie...) à Brest, mais à défaut, Strasbourg fait aussi l'affaire !
Donc après une galette complète (mais sans l'oeuf parce que SI, même si je ne m'y fais pas, je SUIS enceinte...) et une crèpe gourmande en dessert, le tout seule dans le caveau de la crêperie puisque les autres clients préféraient le soleil de la terrasse, à lire un des bouquins juste achetés, je suis repartie vers mon boulot avec moins d'envies de meurtre.

Bref, depuis, j'ai fait une écho de la thyroïde sur laquelle on m'a trouvé des nodules et un kyste.
Le kyste, c'est rien du tout.
Les nodules, y en a bien deux ou trois qui pourraient être ou devenir méchants, mais pas de scintigraphie possible pour une femme enceinte, alors on verra ça plus tard.
Le radiologue semblait peu convaincu que l'hyperthyroïdie vienne de là.
Encore une prise de sang demain pour compléter le bilan, et dès que j'aurai tous les résultats, je pourrai appeler l'endocrino pour savoir ce qu'il faut faire.
Entretemps, lundi, j'aurai vu ma gynéco.
Et comme elle n'aura que de bonnes nouvelles à m'annoncer, alors je partirai en vacances le coeur léger comme une bulle de savon !

Je nous ai réservé une chambre d'hôtel au bord du Lac de Côme à l'aller, pour scinder le trajet en deux.
Ca va être merveilleux.


C'est drôle, à chaque fois que je dis ça à quelqu'un, on me répond systématiquement "ah ouais, enfin s'il pleut, tu vas trouver ça moins merveilleux !"
Oooooh, les esprits chagrins !
Qu'est-ce que je m'en fiche moi de la pluie ! S'il fait beau, le lac sera beau, s'il pleut, le lac sera beau, autrement !
Et puis s'il fait beau, on se réjouira de manger une glace en se promenant, et s'il pleut, on se réjouira de boire une bonne boisson chaude dans un p'tit café italien.
Et puis je serai avec mon amour, on sera en vacances, on sera heureux, encore plus que d'habitude.

Voilà !


lundi 11 août 2008

Les tartes flambées, c'est pas bon pour la santé

- Plus que deux semaines avant les vacances. Non, même mieux que ça.
Plus que 12 jours !!! Et 15 avant qu'on ne parte. Il y a des départs qu'on attend plus que d'autres !

- Président me prend la tête depuis une semaine pour une facture d'une association pour les tartes flambées fournies à l'occasion de l'inauguration d'une de nos manifestations.
8 pauvres petites tartes flambées à 8 €. Ouais, ok, c'est de plus en plus cher les tartes flambées, mais j'ai appelé le Président de l'association en question, il m'a confirmé que c'était le prix public lors de cette soirée. Pas de raison qu'on paye moins, si ?
Ben c'est donc ce que j'ai dit à mon Président, mais non, il ne veut pas payer. Sûrement parce que l'association en question est de la commune dont le maire est un gars qu'il déteste cordialement.
Donc je dois galérer avec une facture ridicule parce que monsieur a ses têtes ???
Je fais quoi, moi ? Je retourne voir le gars et je lui dis qu'il n'a qu'à dire qu'il s'est trompé, que le montant est bon mais qu'il y avait 12 tartes flambées en fait ?
Ou je lui dis que mon Président fait ch... pour des querelles dignes d'une cour de maternelle, et que donc ça serait bien qu'il nous consente un p'tit rabais de 50 cts par tarte ?
Vous noterez que ça nous ferait gagner 4 €.
Autant vous dire qu'avec ce que je coûte de l'heure à la collectivité, tout cet argent est déjà largement perdu... 10 mn a écouter Président se lamenter du prix trop élevé, 10 mn à chercher le gars responsable de l'assoc', 5 à lui téléphoner, 5 à réexpliquer au Président que c'était le prix, 10 à le réécouter dire q'il en est hors de question, 15 à expliquer par téléphone au comptable du trésor que si, il doit bloquer le paiement, 10 pour retéléphoner au brave gars de l'assoc pour parlementer, enfin vous voyez quoi...
Tout ça pour une manifestation qui coûte au total plus de 150 000 €... Sans compter qu'à côté de ça, on a recruté récemment quelqu'un qu'on paye plus que royalement, alors qu'elle n'a jamais fait ses preuves chez nous, mais c'est Président qui a négocié la paye...
Ca me donne envie de hurler !
Du coup, j'ai conclu que les gens n'avaient qu'à pas manger de tartes flambées, qu'il y aurait moins de maladies cardio-vasculaires en Alsace.
Suis pas sûre que ça lui ait plu, mais moi ça m'a fait du bien. Non mais ho !

- Du côté de ma mère, toujours pas d'orage à signaler ! J'avance chaque jour à tâtons au moment de l'appeler, et à chaque fois, je raccroche, presque stupéfaite !
Z'imaginez ça, je suis rentrée à 14h du boulot vendredi dernier, parce que nous avions un BBQ le soir et que je savais que si je ne me reposais pas l'après-midi, je ne tiendrais pas le choc.
Ben le lendemain, j'ai malencontreusement gaffé et sous entendu que je n'avais pas travaillé l'après-midi.
Point de remontrances, rien !!!
RIEN !?????
Alors je profite de l'accalmie, et j'espère de tout mon coeur que mon père et ma grand-mère en profitent aussi !
Je dirai merci à mon p'tit bout d'avoir réussi ça.
Même si ça ne devait pas durer, tout sursis est toujours bon à prendre !

- Moins réjouissant maintenant... Et parce que tout ne pouvait pas être aussi simple...
J'ai appris la semaine passée que je faisais de l'hyperthyroïdie majeure.
Bon. Ben voilà. Au moins je sais pourquoi je perds du poids alors que je mange comme 25... Je sais aussi maintenant pourquoi je mange à n'importe quelle heure du jour et de la nuit.
Parce que j'ai beau être enceinte, y a un moment où on finit par se dire qu'il y a quand même un truc louche. Ben au moins on sait ce que c'est.
Après, ben... Je ne sais pas.
Le doc m'a juste dit qu'elle ne pouvait pas me donner le vrai traitement du fait que je suis enceinte, qu'elle me donnait un truc moins efficace mais qui aurait aussi "moins" d'effets néfastes sur bébé.
Mouais, on n'a pas envie d'entendre "moins", on veut entendre "pas" !
J'ai demandé ce que ça sous entendait, elle a dit que le bébé aurait vraisemblablement des problèmes d'ongles et de cheveux... Mais que ce n'était rien par rapport aux malformations probables si je ne prends pas de traitement.
Bon... Soit. Pas vital les ongles et les cheveux, si ?

Mais allez, comme je suis quelqu'un de positif, je me dis que tout ça, ça ne m'arrivera pas.
Le truc angoissant, c'est juste de se dire qu'on est enceinte, mais constater chaque jour que la balance dit le contraire...
C'est pas comme si j'avais des réserves !
Si je n'avais pas de nausées, si je n'avais pas les seins qui ont grossi, ben j'avoue que je n'y croirais pas une seconde.
Mais allez, puisqu'on disait qu'il fallait positiver !

Jeudi, rendez-vous chez l'endocrinologue qui va forcément me rassurer, le 25, je vais voir ma jolie crevette faire la nouba derrière mon nombril, et le 26, mamour et moi on va profiter de nous au calme de ma deuxième maison.
C'est pas le bonheur ça ?

En attendant, je passe moins de temps sur l'ordi, parce que le soir, je n'ai plus la force de faire autre chose que manger et dormir. Mais ce n'est que partie remise, faudra bien que je rattrappe tout mon retard !

Sur ce, bonne soirée à tous (enfin bonne journée pour pas mal d'entre vous !) et profitez bien de tout ce que vous pouvez !


mercredi 6 août 2008

Youpiiii !

Ouais, Youpi, c'est parce que c'est mon anniversaire !

Et même si ça n'a plus tout à fait la même magie que quand on est enfant, ben c'est quand même chouette !

Cette nuit, réveillée comme chaque nuit par une fringale nauséeuse vers 2h, ben j'ai fait un sourire en me disant, "ça y est, c'est mon anniversaire !". Du coup, j'ai fêté ça en vidant la boîte de smacks dans le noir de la cuisine. Un vrai petit instant de bonheur tout personnel :-)))

Sans compter qu'un peu plus tard, je ne dormais toujours pas, et mon homme s'est réveillé, et dans un demi sommeil, m'a articulé péniblement "bon anniversaire ma chérie" !
Quel amour, hein... Pfff, il m'émotionne toujours celui-là....

En me réveillant, comme une petite fille le matin de noël, je me suis précipitée pour ouvrir les cartes d'anniversaire de mes parents et de ma grand-mère. Ma petite tradition du matin du 6 août... Suis toujours toute émue en voyant l'écriture de ma grand-mère, en souhaitant mille fois que ça ne soit pas sa dernière carte d'anniversaire....

Et puis tous ces messages et coups de fil sympas, on a beau dire, ça fait sacrément chaud au coeur !

J'aime bien mieux mes anniversaires depuis que je suis grande finalement !
D'ailleurs, depuis que je suis grande, je suis beaucoup plus gâtée par mes parents.

Je n'ai bien sûr jamais "fêté" mon anniversaire, sauf par un déjeuner dominical avec mes parents, mes grands-parents et mon frère, en même temps d'ailleurs que l'anniversaire de mon frère qui tombe pile une semaine avant.

D'ailleurs je ne le fête toujours pas. Je trouve incongru d'inviter des gens pour mon anniversaire, mais je suis toujours heureuse d'avoir un p'tit message quand même !

Mais bref, disons que depuis que je suis grande, je reçois de "vrais" cadeaux de mes parents. Des trucs qui me plaisent. Pas des trucs que je ne voulais pas. Des trucs susceptibles de vraiment me faire plaisir.

Et donc dimanche, nous étions chez mes parents pour souhaiter mon anniversaire.J'ai été gâtée. J'avais déjà eu mission de m'acheter des cadeaux quand j'étais à Venise, je m'étais donc acheté plusieurs bijoux jusqu'à concurrence de la somme allouée, mais voilà que j'en ai eu encore plus du double... Même moi je n'en reviens pas.
Ma Mamie était toute heureuse de me remettre un chèque en main propre, et comme je la connais, je m'étais déjà acheté un bracelet que je lui ai montré comme étant son cadeau, elle était encore plus heureuse.
On fait ça depuis quelques années : elle me donne des sous, mais comme elle aime bien savoir à quoi ça a servi, alors je m'offre par avance son cadeau pour pouvoir lui montrer. Du coup, c'est un anniversaire où la surprise est pour celle qui offre, c'est rigolo de la voir ouvrir mon cadeau en se demandant ce que c'est !

Bon, mais à part l'anniversaire, nous y allions quand même pour annoncer la fameuse nouvelle...

Le mercredi, mon frère avait reçu sa carte d'anniversaire qui lui annonçait la chose. Il m'avait d'avance souhaité bonne chance !

Et ben faut croire que mes prières ont été exaucées...

Je m'étais donné du mal pour fabriquer des cartes, une pour mamie, une pour mes parents.
J'étais vraiment heureuse du résultat, et je savais que ma mère serait contente d'avoir une carte faite maison, et que donc ça l'adoucirait un peu...

Je leur ai donné la carte avant que mamie ne monte.
Après l'avoir posée plusieurs fois sur la table, elle a enfin compris que si je la lui remettais dans les mains, c'était pour qu'elle l'ouvre ! J'avoue que j'étais dans mes petits souliers...

Elle a ouvert, lu qu'il s'agissait d'une devinette, et puis ensuite ouvert la première petite enveloppe à l'intérieur de la carte dans laquelle il y avait écrit "un p'tit 3ème pour Mamie et Papy", a poussé un cri "ah non !" en pensant qu'il s'agissait de mon frère, puis a réalisé qu'il s'agissait plutôt de moi, alors elle a dit "ah !"

Et voilà.
Bon, mais Papa était heureux, il nous l'a dit, un peu plus tard, quand nous étions juste lui, chéri et moi.
Maman a quand même précisé que bon, les bébés, c'était pas son truc, et que de toutes façons, tant qu'ils n'étaient pas là, il n'existaient pas. Mais pas de cris, de porte qui claque, de méchanceté, non, rien de tout ça !!!!

Ben dis donc, j'étais heureuse !!!

Ma grand-mère, ben disons qu'elle n'a tellement pas réagi qu'on a cru qu'elle n'avait pas bien compris. Parce qu'elle a bien dit que la carte était très belle, mais c'est tout !
Je n'ai pas insisté, elle avait assisté à la crise de nerfs de ma mère lors de l'annonce de mon frère, alors je me suis dit qu'elle n'osait peut-être juste rien dire.
D'ailleurs le soir, elle a demandé à Papa pour quand était prévu le bébé, donc elle a bien tout compris ma p'tite mamie !

Me voilà donc libérée. L'absence de réaction me fait plaisir, et je la comprends parce que ma mère a eu beaucoup de déboires avec ses grossesses avant d'avoir mon frère. Je n'avais pas accepté ni compris son horrible réaction par rapport à mon frère, mais celle-là, ben je la prends comme un cadeau.

Encore un cadeau d'anniversaire !

Du coup, je me prends à espérer que tout se passe bien, qu'il n'y ait pas de remarques pénibles, et que tout roule parfaitement.
C'est pas cool ça ?????

Voilà donc pour cet aspect des choses.

Autres cadeaux : Milou et Mme Cornue m'ont gentiment décerné un prix !!!



Merci mille fois, ça fait tout drôle, et tellement plaisir !
Ca ne va pas être simple pour décerner les miens, parce qu'au fil de mes lectures, je me suis bien rendu compte que beaucoup de ceux que je voudrais primer le sont déjà...
Mais j'ai le droit à deux listes, non ?


Voici donc les règlements:
-Les gagnantes doivent mettre le logo sur leur blog;
-Mettre le lien de la personne qui vous a décerné le prix;
-Désigner 7 autres blogs;
-Mettre les liens de ces blogs sur le vôtre et
-Laisser un commentaire sur les blogs récompensés!


Première rasade :

Les pépins de Kiwi , parce que c'est par là que tout a commencé pour moi. C'est par elle que je suis entrée sur la blogosphère, parce que je cherchais des réponses à tout un tas de pourquois, et surtout à pourquoi mon ventre ne grossissait pas. C'est par là aussi que j'ai atterri sur pas mal d'autres blogs, et de fil en aiguille, j'ai fini par constituer une blogoliste qui me plaît bien...
Alors merci Kiwi, pour l'espoir, le courage, tout ça !
Et profite bien de ta chouette famille !

On continue dans les bedaines :

Milou : pas simple non plus le chemin jusqu'à ta petite merveille. Mais elle est là, elle est chou, et j'ai adoré suivre ton dialogue avec ta fille qui grandissait dans ton ventre. Tu écris souvent des textes tellement merveilleux... Le dernier en date : être une maman...
Sans parler des listes de "conseils de ta mère que tu ne suivras pas avant longtemps - si tu les suis", des coups de gueule, de tes listes de petits bonheurs, etc...

Une autre maman de 4 amours : Mme Cornue. Et une preuve supplémentaire que quand on a du mal à avoir un bébé, on ne déteste pas forcément celles pour qui ça pose moins de problèmes !
Ton dernier mini Cornu est venu comme une petite surprise inattendue, mais c'était un vrai plaisir de suivre ta grossesse, et c'est encore un plaisir de suivre votre vie de grande famille !
Ca fait envie !

Laury : le premier commentaire sur mon blog venait de toi, ça m'a fait quelque chose ! Une quatrième et dernière IAC en cours, je souhaite tellement que ça marche... Je me suis bien souvent reconnue dans tes coups de gueule, tes sentiments d'injustice, et malgré tout, toute cette bonté qu'on sent derrière tout ça...
Bonne chance ma belle !

Cindy et sa grossesse qui lui va si bien... Et elle l'a attendue si longtemps ! Un vrai bonheur de voir son gros ventre et son super sourire sur son blog !

Jade, qui a commencé les IAC. Pourvu que la prochaine soit la bonne... Que le brouillard se dissipe. Il est là depuis trop longtemps...

Et pour finir cette première liste, Mamacats. Même si elle délaisse son blog depuis quelques mois parce que son gros ventre et tout ce qu'elle a à faire par ailleurs ne lui laisse plus trop le temps de bloguer !

Voilà pour ma première liste !

Et comme il faut que je travaille un peu, alors je continuerai ça plus tard !

Bises à tous, et à plus !